pour les cinéphiles ou ceux qui n'ont pas le temps de voir les films de référence. chapitres délimités selon les recherches scientifiques de l'auteur.
Dessins assez retro qui restent sobres et vont à l'essentiel
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Filmo Graphique est un ouvrage complet consacré au cinéma. Il est destiné à des intellectuels intéressés par une certaine conceptualisation à travers l’analyse de certains films marquants ou pas du cinéma mondial. On commence par le début du cinéma avec l’arrivée de l’entrée en gare d’un train dans la gare de La Ciotat pour terminer sur Matrix ou le Seigneur des Anneaux.
On pourrait penser que l’on va s’amuser en lisant cette œuvre mais ce n’est pas du tout le cas. Il va falloir se creuser les méninges et très sérieusement. C’est parfois intéressant pour peu qu’on s’accroche mais parfois, c’est un peu ennuyeux dans le propos. Il est clair que c’est presque un sujet d’étude pour des étudiants en option cinéma.
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Edward Ross revient sur l’art cinématographique à travers son histoire, sa culture, son apport à la société, aux technologies auxquelles elle fait appelle, aux films qui ont façonné le cinéma.
Pour les férus de cinémas, c’est un très bon ouvrage ; pour ma part, j’ai été un peu déçu car je m’attendais plutôt à une rétrospective des films qui ont marqués le cinéma. Certes, Edward présente de nombreux films (Citizen Kane, The Truman Show, le voyage dans la Lune, Jurassic Park...) mais de façon extrêmement succincte, ne s’appuyant sur eux que pour donner sa vision du cinéma : représentation de la femme, usage de la caméra, développement de la technologie, représentation de la société...
En somme, plutôt un essai presque philosophique qu’une simple rétrospective cinématographie. Certes interessante mais que je ne recherchais pas du tout et dont la préface m’avait induit en erreur.
On peut malgré tout s’amuser avec toutes les références imagées qui parsème la BD avec la correction en fin d’ouvrage ; Chaque vignette est étiquetée par le film qu’elle représente.
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L’auteur se raconte et donne à l'ensemble de ce récit une grande fluidité malgré une succession d'informations et d'images non narratives qui telles quelles ne forment pas tout à fait une bande dessinée, mais permettent de s'immerger et de faire le tour du sujet sans décrocher, mieux que tout mémoire ou essai sur le sujet. En bref, une approche ludique de la révolution vidéoludique, somme toute logique. Le jeu vidéo est bien sûr au coeur de notre société.
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Expliquer en BD, Edward Ross en a fait sa grande spécialité: c'est en autoédition qu'il avait commencé à publier dès 2009 son Filmo graphique, une histoire du cinéma en BD devenue un album à succès en français dès 2017, déjà aux éditions çà et là. Rebelote avec ces Mondes du jeu qui suivent la même mécanique, déjà rodée par Scott McCloud des années plus tôt dans son célèbre Art Invisible le narrateur et auteur devient personnage de son propre récit, relatant en "face cam" tout le savoir quasi encyclopédique réuni par l'auteur autour de son sujet.
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