J'étais assailli de pensées contradictoires qui me tombaient dessus comme des blocs de Tétris et je luttais pour y mettre de l'ordre. Aie pitié de ces pauvres gens, me disais-je, ils sont gentils et innocents - ce sont des victimes surveillées par le pouvoir, tenues à l'oeil par les mêmes écrans qu'elles idolâtrent. Et l'instant d'après, je me ressaisissais : ferme-la, arrête un peu ton cinéma - ils sont heureux, ils s'en fichent et d'ailleurs tu devrais en faire autant. Grandis, bosse et paie tes factures. C'est ça, la vie.