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Citations de Elena Stancanelli (27)


Je pense qu’il ne se doutait de rien. Avant tout parce que, comme toi, il n’avait pas la moindre idée de ce que je manigançais. Et même quand il découvrait quelque chose, il ne pouvait pas imaginer qu’il ne s’agissait que de la partie émergée d’un iceberg de mesquinerie. Personne ne l’aurait pu, lui moins que quiconque.
Davide ne m’a jamais vraiment comprise, et réciproquement, en vertu de quoi les cinq années de notre histoire ont été certes chaotiques, mais amusantes. Comme je te le disais, nous n’étions pas de ces couples éclairés qui se parlent et trouvent des solutions. Même dans les périodes où ça marchait bien entre nous. Nous ne partagions aucun centre d’intérêt. Si peu de choses nous réunissaient que je ne saurais même pas dire lesquelles. Si nous avions répondu à un questionnaire sur les affinités dans le couple, nous serions arrivés bons derniers.
On vivait une histoire d’amour, point barre, sans grands discours, sans projets.
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Les gens à qui il arrive un sale coup, un accident, une maladie, ou un truc stupide mais incroyablement douloureux, comme dans mon cas, restent endommagés. Pour toujours. Je suis comme un appareil qu’on a fait tomber. On le répare, il marche à nouveau, mais le traumatisme de la chute est inscrit. On ignore quand , on est même pas sûr que ce sera le cas, mais la panne pourrait revenir. Et ce serait toujours une conséquence de cette ancienne chute.
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Le corps fait le tri. Il tombe malade, vous lâche en pleine rue, vous prive de connaissance. Mais parfois, à votre insu, il vous emmène très loin, en sécurité.
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On vivait une histoire d’amour, point barre, sans grands discours, sans projets. Davide était la personne avec qui faire des trucs bêtes. S’il me l’avait demandé, je me serais allongée sur la glace près de lui pour regarder les étoiles, comme Clementine. Pas tant parce que j’avais confiance en lui – une confiance qui, avant que ça tourne à l’enfer, était totale –, mais parce que je pensais qu’avec lui le jeu serait amusant.
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Et je suis tellement contente! J'ai vraiment fait les choses très bien, sans exagérer.
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Peut-on juger les gens à ce qu'ils écrivent sur Facebook ? Je dirais que non. Tout comme on ne pouvait pas nous juger, dans le monde d'avant Facebook, à nos sacs de cours : à leurs slogans au marqueur noir, leurs badges, leur marque, notre façon de le porter. Ou je me trompe ?
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Peu importe. Je me moque de savoir où sont les torts, qui en a le plus, qui a provoqué le naufrage.
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La vie comporte une dose de souffrance énorme. Le monde est injuste et l’inacceptable monnaie courante sous ses formes bien connues : faim, guerre, racisme, mort, maladie. Ce sont tous des facteurs extérieurs, qui font de nous des victimes.
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J’ai toujours été de ce côté-là, le bon côté, celui de la raison et de l’intelligence. Puis le dispositif a basculé et j’ai glissé de l’autre côté. Le côté obscur, stupide, inutile. Où l’on ne comprend plus rien, où l’on n’est plus qu’un petit être désemparé et tremblant.
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Je souffrais de la honte. Une honte dont je suis responsable. Quoi qu’il arrive dans ma vie désormais, je serai toujours celle qui s’est comportée de cette façon. Eu égard aux circonstances, d’accord. N’empêche.
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La mesquinerie, c’est irrésistible. On s’efforce de rester décent, mais dès qu’on se laisse aller, nos pires penchants ressortent et on se comporte de manière ignoble.
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On est tous pareils et je n’y ai pas échappé. Personne n’admet jamais rien, tant qu’il n’est pas pris la main dans le sac. Mais Davide ne s’arrêtait pas là, il faisait pire : il m’agressait. Se sentant traqué, il devenait violent.
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On se lasse l’un de l’autre et la magie n’est plus au rendez-vous. Quand on cesse de s’aimer, on ressemble aux joueurs qui ont épuisé les arrêts de jeu, les penalties, les remplacements. On est là face à face, sans nulle part où se cacher. On se regarde dans les yeux, avec de la gêne et un peu de dégoût.
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Je me suis toujours contentée de ce que je voyais et de ce qu’on me disait. J’étais exempte de la passion pour les complots, les faces cachées.
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Les gens à qui il arrive un sale coup, un accident, une maladie, ou un truc stupide mais incroyablement douloureux, comme dans mon cas, restent endommagés. Pour toujours. Je suis comme un appareil qu’on a fait tomber. On le répare, il marche à nouveau, mais le traumatisme de la chute est inscrit. On ignore quand, on n’est même pas sûr que ce sera le cas, mais la panne pourrait revenir. Et ce serait toujours une conséquence de cette chute ancienne.
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Non parce que j’imagine te faire plaisir, on n’offre pas ses sacs-poubelle aux gens qu’on aime. Ni parce que je voudrais à tout prix être honnête avec toi. Je crois que pour toi, comme pour moi, ça ne change rien. Le problème, nous le savons, n’est jamais la vérité, mais le bien.
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La vraie honte, les trucs glauques et totalement barrés dans lesquels je me suis embarquée, je les ai cachés. J’espérais que tu les devinerais, mais objectivement c’était impossible.
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Certains trouvent leur salut dans la prière, d’autres dans les médicaments ou l’analyse. Chacun est dévot à son saint. Moi je suis dévote à mon corps, qui m’a sauvé la mise. Et à celui d’autrui. Tout le reste, émois et amours, je voudrais ne plus avoir à m’en occuper. Je voudrais éviter cette familiarité maladroite que nous nous échinons à créer avec les gens nouveaux, en racontant les hauts et les bas de notre existence, nos bonheurs d’enfant, ce qui reste de nos rêves. Je n’aime plus l’intimité qu’on se refile comme une allumette, de plus en plus vite pour qu’elle ne nous reste pas entre les doigts.
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Ces derniers mois, j’ai couché avec beaucoup d’hommes. Certains beaux, d’autres moches. Si moches que tu as fini par t’en amuser. Tu me demandais ce que je leur trouvais. J’ai essayé de t’expliquer, en vain. Parfois c’était pour ce qu’ils disaient, parfois c’était pour leur silence.
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Le corps fait le tri. Il tombe malade, vous lâche en pleine rue, vous prive de connaissance. Mais parfois, à votre insu, il vous emmène très loin, en sécurité.
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