Car, au final, c’est quoi un-e bon-ne élève ? Est-ce
l’élève qui vient en cours, s’assoit, se tait en écoutant
sagement le professeur, prend des notes, repart chez lui
faire ses devoirs, apprendre ses leçons puis revient pour
faire les contrôles ? C’est triste. Parce que l’école occupe
une majeure partie de notre temps, qu’on s’y retrouve
cinq jours – parfois six pour ceux qui n’ont pas la chance
d’avoir une dotation horaire globale avantageuse –,
sur sept… Le grand défi de l’école devra donc enfin
être de responsabiliser l’élève, plutôt que de chercher à
l’infantiliser. Et pour le responsabiliser, il faut lui faire
confiance. Un pareil défi ne sera relevé qu’en y associant
les élèves eux-mêmes, au sein d’une sphère politico-jeune
démocratisée !
Si nos anciens professeurs lisent notre copie, nous espérons qu’ils
ne seront pas trop sévères et feront une nouvelle fois preuve de la
bienveillance qu’ils nous ont toujours témoignée.