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Citations de Ellie Johnson (35)


Nos mains étaient liées, elle posa mes doigts sur sa joue puis les embrassa un à un. J'aimai la façon inattendue dont elle le fit. Ce simple contact était comme un chocolat chaud réchauffant mes entrailles.

Pages 35
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Il se qualifiait d'éco-anarchiste, une mouvance en marge de la société qui regroupe les anarchistes antigouvernement et les hippies gauchos pour le retour à la nature. La symbolique du serpent de la société qui se mord la queue, je suppose. Pour Jake, l'ouroboros signifiait le renouveau cyclique, être proche de la Terre, la fertilité de la vie et la mort dans la nature. Il ne croyait ni au gouvernement ni aux impôts. L'autosuffisance, c'était être proche de Dieu, même s'il ne croyait pas en Dieu. IL pensait que la Terre est un être organique et que l'humanité est son cancer. IL refusait de faire partie de ce cancer, son style de vie reflétait son choix de ne pas y participer. p138
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" Il a dit : "Quand les gens voient une file d'attente, ils viennent se placer derrière la dernière personne. Les gens sont des moutons qui finiront par se suivre les uns les autres jusqu'au bord de la falaise. Tu dois apprendre à être seule, à penser par toi-même. Rien ni personne d'autre que toi-même ne pourra t'apporter l'indépendance et l'assurance."

Page 123
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- Quand les gens sont amoureux, leurs cœurs battent l’un pour l’autre. C’est prouvé.
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Le moteur presque coupé, dans une quasi-absence de son à la fois effrayante et apaisante, j'imaginai l'instant où le pendu tombe, juste avant que la corde ne se tende et ne lui brise le cou. L'horrible analogie me sortit de ma peur, j'eus un sourire morbide. L'avion toucha l'eau et glissa en une éclaboussure silencieuse. J'étais toujours en vie.

Page 28
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- Holly
Ses yeux restèrent fermés. Sa bouche se contracta en une grimace de douleur. J’arrêtais de la secouer sans la quitter du regard, attendant que ses paupières se rouvrent et qu’elles me reconnaissent. Je cherchai le moindre signe que Holly était toujours avec moi, le plus petit espoir qu’elle se rétablisse, que nous reprenions ce voyage qui me glissait entre les doigts et ne me laissait que de la douleur. Je voulais que Holly me raconte plus d’histoires, d’autres histoires imaginaires sur nous. Je voulais continuer de lui raconter mon histoire. Je voulais lui dire à nouveau que je l’aimais. (page 110)
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Nous installâmes la tente en forme de dôme à une certaine distance de la tente anti-insectes où nous avions prévu de cuisiner. Parce que, selon Holly, si les ours venaient renifler, nous serions loin de leur chemin. Holly prépara du riz au curry sous la tente dédiée, et me montra ensuite comment laver la vaisselle sans produit en la frottant avec du sable puis en la rinçant dans la rivière. Son leitmotiv au camping était, Ne pas laisser de trace derrière soi. p34
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Cette nuit-là, je veillai tard. Pour la première fois, je vis le soleil disparaître sous l’horizon, puis l’obscurité de la nuit descendre. Les étoiles apparurent, tout le soleil fut submergé d’épingles de lumière. Au nord, je vis une lueur verdâtre et chatoyante qui semblait émaner de nuages bas, bien que le ciel en soit dépourvu. Une aurore boréale. Je n’avais pas vraiment vu le ciel nocturne depuis des lustres, depuis que j’avais quitté le Nebraska. Un cadeau inattendu.
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Cody avait le béguin pour moi. Un jour, il m’a coincée derrière une benne à ordures. En quelques secondes, sa langue était dans ma bouche et ses mains sur mes seins. J’ai essayé d’aimer ça -je pensais être censée le faire. Mais honnêtement j’ai détesté, alors je l’ai repoussé et je lui ai dit : « Lâche-moi » et il a obéi. Ce qui est drôle c’est que nous sommes devenus amis après. Je suis sûre qu’il savait que j’étais homo, mais on n’en parlait pas. (page 144)
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Plus faible que jamais, mon cœur s’emballe, le soleil brille.
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Ma motivation avait toujours été de franchir un obstacle à la fois - sortir du Nebraska, aller à l’université, trouver un emploi, être autonome. Commencer par partir puis penser à tout le reste le moment venu. Mais je sentais que ma vie devait être plus qu’un simple dépassement de soi, j’avais besoin d’une boussole existentielle. Ce que Holly soutenait assaut du sens. On a besoin de créer des histoires tout au long de sa vie, un fil qui a son récit.
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Holly dit :
- Appuie sur mon poignet et suis les battements de mon cœur.
Je les sentis.
- À moi, maintenant. Tape avec ton doigt quand tu sens mon pouls, je ferai pareil.
Étrange, nous tapotions en même temps, respirions en même temps ; nous conservâmes ce rythme. Holly déclara :
- Quand les gens sont amoureux, leurs cœurs battent l’un pour l’autre. C’est prouvé.
Ce qu’elle venait de dire se rapprochait d’une déclaration d’amour véritable, je n’en avais jamais entendu de ma vie. […] j’étais submergée par l’émotion.
(p. 77)
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L’histoire était terminée. -La vie que Holly aurait pu imaginer, pensai-je. Cela semblait réel, comme si c’était arrivé. Ce sentiment tangible de l’histoire, ce qui aurait pu exister, me tira des larmes, je laissais échapper un cri, des sanglots étouffés au plus profonds. Je pleurais – elle me manque tellement.
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Elle adorait raconter des histoires, comme comme celle des trois hommes piégés dans une petite cabane sur les bords de la Thelon pendant les mois d’hiver. Histoire de trois hommes affamés. Holly disait que la proximité les rapprocherait ou les éloignerait, qu’elle amplifierait leur relation. Les hommes se sont rapprochés, comme Holly et moi.
(Page 253)
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Qu’elle soit morte sur la Thelon pouvait être réconfortant –elle faisait ce qu’elle aimait dans un endroit qu’elle aimait. Mais je savais qu’elle était loin d’être prête pour la fin de sa vie.
(Page 236).
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Je savais qu'il existait un autre monde avec des points de lumières qui étaient les miens et qu'il faudrait que je bouge, que je m'éloigne pour les trouver.
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Au détour d'un virage, nous aperçûmes un grizzly et un boeuf musqué mort. Le grizzly était assoupi sur la plage. Alors que nous approchions, il nous vit et nous sentit, et se dressa sur ses pattes arrière. Sa fourrure était auburn délavé et son énorme tête s's'étendait sur la largeur de ses épaules. Un mâle. Ses bras pendaient, ses griffes pointaient vers vers l'intérieur, longues et recourbées comme des crochets à viande. (p.50)
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A ce moment-là, je l'aimais de m'avoir emmenée ici.
Cette nuit-là, nous nous allongeâmes dans nos sacs de couchage zippés ensemble. Silencieuses. J'étais épuisée par l'ébullition et l'effort de la journée. J'entendais la rivière et la brise qui ressemblait à un bruissement de feuilles contre la tente. Je me sentais bien dans notre isolement et notre solitude. Je voulais dormir mais j'avais aussi aussi envie d'autre chose. Cela faisait plus d'une semaine que nous n'avions pas fait l'amour, mon corps avait soif de libération. (page 43)
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Je chantais, et ça faisait du bien de chanter ; à la fin, je me demandai si, à l’âge de 86 ans, je serais aussi introspective, aussi réfléchie. Regarderais-je en arrière et penserais-je que ma vie avait été magique ou tragique ? Holly voudrait que je regarde la magie, chaque tragédie étant submergée par la magie. Je pensai que c’était une question de volonté, cette capacité d’avancer, de créer de nouvelles histoires, quelles que soient les tragédies. C’est inhérent à chacun, la disposition de l’esprit, la façon de penser, le tempérament.
(P. 175).
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Quand les gens voient une file d’attente, ils viennent se placer derrière la dernière personne. Les gens sont des moutons qui finiront par se suivre les uns les autres jusqu’au bord de la falaise. Tu dois apprendre à être seule, à penser par toi-même. Rien ni personne d’autre que toi-même ne pourra t’apporter l’indépendance et l’assurance.
(p. 123)
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