Emma Chichester Clark

Un ours qui veut apprendre à lire, non mais ça ressemble à quoi? En tout cas, sa famille m'y voit aucun intérêt à part une perte de temps et trop d'efforts. Mais Georges sent bien, lui, que dans ces mots il trouvera un horizon vaste et inconnu qui pourrait changer sa vie, lui donner un but.

Il quitte donc sa forêt pour retrouver le propriétaire du livre tombé dans ses mains et lui demander de lui apprendre à lire.

Voilà un beau livre pour faire rêver les enfants en âge d'apprendre la lecture, suffisamment loufoque et plein d'empathie. Les illustrations sont gaies et décalées, toutes en collages.

C'est dans l'émission Las-tu lu, mon P'tit Loup de France Inter que j'en avais entendu parler, et c'est effectivement un bon choix d'album jeunesse pour les 5-7 ans!

Si comme moi, vous évitez le tout rose pour votre fille et les livres où on fait le tri entre ce qui est pour filles et ce qui est pour garçons, vous avez sûrement évité automatiquement ce recueil d'histoires: Grosse erreur!

Je l'ai eu par mon beau-frère (encore lui!), ce qui m'a d'abord étonné de sa part, lui qui a des goûts si sûrs! Mais quand j'ai ouvert le livre, quand je l'ai feuilleté, j'ai tout de suite compris que j'avais fait fausse route, J'aurais pu m'en douter, c'est quand même un livre édité par Gallimard, mais bon.



D'abord, je ne comprends pas vraiment pourquoi ce titre et pourquoi ce rose, ces histoires intéressent tout aussi bien mon fils que ma fille; les personnages, c'est vrai, sont de sexe féminin... mais il y aussi sans aucun doute du marketing derrière, soit.



Tout comme Le Trésor de l'Enfance, ce recueil propose de superbes textes, tous très différents les uns des autres. Il y en a moins que dans le recueil cité et elles ne sont pas classées par âge, mais je pense aussi que ce recueil est antécédent au Trésor de l'Enfance. On y retrouve bien sûr Tony Ross, plusieurs fois, Beatrix Potter et Antoon Krings (que je n'aime pas particulièrement, tous les goûts sont dans la nature!). Nos coups de coeur: Armeline Fourchedrue (Quentin Blake), le Jardin de Princesse Camomille (et son très beau plan) de Hiawyn Oram et Susan Varley (inconnus au bataillon) et Irène la Courageuse (William Steig). Ah oui, n'oublions pas Le monstre Poilu, un classique, ici!!

Décidément, Gallimard fait de beaux recueils pour enfants!

Imelda est une petite fille très bruyante, très capricieuse et toujours en colère. Son jouet préféré, c'est Choupinou, un adorable lapin en peluche. Mais l'enfant n'est pas tendre avec le joujou, et un jour, ce dernier n'en peut plus et s'enfuit. Furieuse, Imelda réclame qu'on lui retrouve son jouet. Ses parents, béats d'admiration devant leur petit monstre à couettes, lui offrent un vrai lapin. Mais surprise, l'animal est loin d'être une peluche docile et s'avère être un justicier implacable. « Nous devons parler d'Imelda. » Si la fin de l'histoire n'est pas heureuse pour l'affreuse gamine, elle l'est sans aucun doute pour Choupinou.



Enfant, j'étais convaincue – sans doute comme tous les mômes – que mes jouets étaient vivants, surtout mes peluches. Je ne pense pas avoir été un bourreau de joujou, sauf peut-être toute petite, mais il me semble avoir été une petite fille très précautionneuse avec ses jouets. Pas étonnant qu'Imelda m'ait été autant antipathique ! Il faut dire que le dessin y ait pour beaucoup. Les parents de la mioche sont charmants alors que la gosse a un nez de cochon et des cheveux coiffés à la diable. Abandonne tout espoir, petit jouet qui entre dans cette chambre ! J'ai souvent pensé que la tendresse avec laquelle un enfant traite ses jouets en dit beaucoup sur la façon dont il se comporte en société. Mais bon, je ne suis pas pédopsychiatre, alors je range mes théories fumeuses et je vais border mon doudou pour ne pas qu'il prenne froid...

Pop le chien aime la vie et surtout qu’on l’aime et le câline. Mais voilà il ne peut s’empêcher de faire de grosses bêtises, va-t-on ne plus l’aimer ? Une manière rigolote de parler de ce sentiment de honte que l’on ressent quand on a mal agit et de la peur de ne plus être aimé de ses proches. Un grand format agréable et de jolies illustrations pour ce sympathique album.

Pour les plus petits

Vrai coup de coeur pour ce petit chef d'oeuvre de la littérature enfantine. Une histoire douce et captivante, toute en amitié. Des illustrations fines et joyeuses... Tom, 7ans et Leo, 5ans, ont été aussi charmés que leur maman! A conseiller, à offrir, à lire et à relire!

Pop est un petit chien noir qui m’a de suite fait penser à Hito (ce qui n’a rien de surprenant quand on voit le modèle qui a servit à l’autrice). D’où mon envie d’en savoir plus à l’instant même ou mes yeux se sont posés sur le premier tome.

Pop, qui aime qu’on l’appelle Poppy, est facétieux, un brin dissipé et il aime beaucoup de choses. La neige, le soleil, son panier et son ours en peluche, attraper des objets, Emma et Robert ses humains, jouer et surtout… Qu’on l’aime.



Seulement, Poppy aime aussi faire des bêtises, et à chaque fois qu’il se fait gronder, il commence à s’inquiéter ; est-ce qu’on l’aimera encore après ? Même si c’est une très grosse bêtise ?

Le plus simple pour s’éviter tous ces tracas serait encore de ne plus faire de bêtises, bien sûr, mais, comme il le dit lui-même, c’est plus fort que lui.



Voilà un album particulièrement mignon qui répond à une question extrêmement angoissante, à savoir : est-ce qu’on m’aimera toujours après que j’aie fait une bêtise ou après avoir été puni·e ?



Les dessins sont doux et colorés, sans trop de détails, mais avec beaucoup de vie.

Le design des chiens fonctionne très bien, celui des humains, surtout des enfants, un peu moins, mais ce n’est pas non plus catastrophique.
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Dans le deuxième volume, Pop, qui aime toujours qu’on l’aime, fait la connaissance de Flocon, le nouveau chat de ses petit·es voisin·es.

Le félin va immédiatement s’attacher à Pop, mais celui-ci ne l’apprécie pas trop. Il faut dire que le nouveau venu s’est rapidement substitué à lui au cœur de l’attention de tout le monde et que Pop se sent un peu mis à l’écart. C’est ainsi qu’il va lui arriver de ne pas toujours être très gentil avec le chaton.

Car on a beau dire qu’il y a une place pour chacun et beaucoup d’amour à partager, Pop n’est pas entièrement persuadé que ce soit vrai.



Ce volume est peut-être encore plus mignon que le premier. Que se soit dans le thème ou les dessins qui nous offrent encore plus de situations et des décors différents. J’adore surtout les illustrations au parc qui fourmillent de personnages.



Ces deux tomes sont un gros coup de cœur et je réfléchis déjà à la possibilité de les offrir à Noël. J’espère que d’autres tomes sont prévus.



(À noter qu’en VO Pop s’appelle Plum et est une chienne. Ça me gonfle, mais ça me gonfle, ces changements de noms (et de genre, du coup) inutiles auxquels s’adonnent certains éditeurs…)
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Ce livre plaît à toute la famille ! Plusieures histoires y sont et je le conseille au moins de 9 ans 😛👑🎀💍

La suite du premier volet des Trois petits coquins ! Cette fois-ci, les trois singes Tim, Sam et Lulu partent à la campagne avec leur maîtresse Ida Delahuppe. Cette dernière espérait des vacances reposantes, c’était sans compter les trois petits singes qui décidemment n’ont pas leur pareil pour provoquer bêtises sur bêtises !

Comme dans le premier album, tout repose ici sur l’accumulation des facéties de Tim, Sam et Lulu, avec des ritournelles qui reviennent sans cesse, rythmant le récit : « Mais les trois petits singes commencèrent vite à s’ennuyer… » et « Tim, Sam et Lulu la regardaient sans mot dire, avec leurs grands yeux ronds comme des billes ». Les illustrations colorées et vives d’Emma Chichester Clark (qui fut par ailleurs l’élève de Quentin Blake) mêlent collages et motifs chatoyants, offrant un régal pour les yeux. Un album qui amusera les plus jeunes !

Album assez classique et narratif, qui traite du problème de la jalousie. Ici, c'est un chien jaloux d'un petit chat nouvellement arrivé dans la famille mais qui finira par accepter sa présence. peut être utile à lire aux enfants jaloux d'un petit frère ou petite soeur !

Un petit groupe d'enfants va à la plage en emmenant un bébé dans son landau et lorsque le cerf-volant casse, tous les enfants courent après et oublient le bébé. Le bébé part alors pour une grande aventure (ou plutôt une mésaventure en mer). Il ignore les dangers qu'il traverse mais ses peluches veillent pour lui.



Dès qu'on ouvre le livre aussi bien dans le ton, que dans les illustrations, que dans les vêtements des enfants ou le format du landau, on a l'impression d'être projeté dans le passé. Ça donne un charme un peu vieillot à l'album.

C'est un histoire un peu étrange que cette histoire de bébé perdu en mer. On frémit pour le bébé qui lui n'a pas conscience du danger. Ça crée un décalage amusant entre l'innocence du bébé et les dangers qu'il traverse.

L'histoire des jouets qui se démènent pour sauver le bébé est toute mignonne. Mais c'est plus les illustrations qui m'ont plu. Elle confèrent à l'album un certain charme.


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..

Quentin Blake a laissé carte et page blanches à son élève Emma Chichester Clark pour camper la replète et stoïque héroïne face à ce festival de bêtises. Loin de singer son maître, l’illustratrice impose sa patte folle et donne une couleur très fantaisiste à ce drame de la confiance sans cesse renouvelée, sans cesse déçue.
Lien : https://www.telerama.fr/enfa..

"Bébé à bord" n'est pas nécessairement un coup de coeur personnel mais en revanche, il reste, à mon humble avis, une proposition amusante pour les plus petits.



Comment verront-ils cette mésaventure de bébé en pleine mer à leur hauteur?



Les bouches devraient former leur oval de rond de poisson devant le danger et expirer d'un ouf à la fin.



Car ce n'est pas rien, même si les doudous s'en mêlent.







Oui, il est vrai, si les doudous sont là, c'est une moitié de catastrophe.



Ca devrait bien se passer, tout en douceur.



Les doudous sont en mission anti-frousse rassurants et là, il y a de quoi frisonner même si le bébé de l'histoire n'en a pas conscience (et heureusement).





Les auteurs jouent du titre et de la mention utilisée à l'arrière des véhicule, "bébé à bord".



Faîtes attention, il y a un tout petit.



Mais l'est-il encore à bord de l'aventure?







Pas vraiment.



Tandis que la petite troupe d'enfants excités qui l'a emmené en berceau sur le bord de mer tente de rattraper leur cerf-volant qui se carapate dans le ciel, de l'autre-côté, à notre vue, le bébé est emporté par la mer, tranquillement.







Et c'est le long voyage, l'odyssée du bambin (les parents diraient périple, cauchemar).



Nous sommes dans une vision fantastique, onirique, où les doudous s'éveillent pour veiller sur le petit et où les poissons sont aussi énormes que des baleines.



Le bébé est à bord d'un bateau landeau affrontant les tempêtes et les orages.





Peut-être est-ce celle de l'enfant, cette vision ou juste celle que l'histoire avait à lui offrir pour adoucir la situation.





Il est parti et il revient, innocent de ce qui vient de se passer et voici tout le monde rassuré.



C'est la liesse générale.



Un scénario catastrophe revisité en petite mésaventure incroyable et improbable pour les plus jeunes.



Grâce à la tendresse des couleurs et du style de Emma Chichester Clark, il se dégage un souffle léger et presque ironique de la situation.



Notre bébé en 1ère de couverture à l'air plutôt content. Fripouille!

Bonne nouvelle Pop le chien, tu as réussi on t'aime !

A chaque fois que Madame Delahuppe sort de chez elle, elle a la mauvaise surprise de trouver sa maison sans dessus-dessous. Elle aime ses trois petits singes comme une mère aime ses enfants. Elle hurle après eux, elle voudrait qu’ils ne fassent plus de bêtises. Mais le jour où tout semble en ordre, la tristesse est grande.

Avec les trois petits coquins, le lecteur découvre un appartement, une famille et une époque. Si on regarde les pages de gardes, l’histoire semble se dérouler dans une ville telle que Paris.

Les illustrations sont un mélange de dessin, de découpages et de collages. Le tout se mélange pour donner un univers parfaitement cohérent.

Les trois petits coquins font sourire. Avec eux, l’adulte pourra retrouver des situations qu’il a peut-être déjà vécues. Les plus jeunes pourront rire de leur pitrerie et savoir que malgré les bêtises, ils sont toujours aimés.

Si les ours lisent, ils peuvent aussi pleurer ! L’album livre ici un beau message de tolérance et rappelle que les moqueries du groupe créent des peines profondes à ceux qui en sont les cibles. Ici, la tension monte fortement lors de la scène des rires et le jeune lecteur ne pourra que ressentir de l’empathie pour l'ours malheureux.
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Un album dont la couverture colorée, avec ces trois petits singes en voiture, m'a donné envie de l'emprunter en le voyant à la bibliothèque. Mes enfants et moi avons apprécié les illustrations hautes en couleurs et servant l'histoire pleine de péripéties. En revanche, nous avons été moins séduits par l'histoire en elle-même. C'est gentillet mais assez attendu. Les trois petits singes mettent la maison sans dessus dessous chaque fois qu'Ida et sa mère partent se promener ou faire une course en les laissant seuls. On comprend bien le ressort comique mais j'avoue que j'ai eu du mal à me laisser entraîner (et mes enfants aussi semble-t-il) car cela parait invraisemblable qu'Ida et sa mère répètent chaque fois la même "erreur" de laisser les trois singes seuls, en espérant qu'un simple "soyez bien sages" soit suffisant, sachant que dès la première fois ils mettent un bazar monstre... Bref, la lecture nous a divertis mais nous n'avons pas lu l'album une deuxième fois.

Cet album est un superbe support pour tous les enfants qui veulent commencer à apprendre à lire . J’ai adoré la positivité de cet album. Il véhicule de superbes valeurs comme la persévérance et l’entraide . Rien n’empêchera George d’apprendre à lire pas même ses parents . Grâce à l’aide de Clémentine il réussira à réaliser son rêve.



Les illustrations sont vraiment adorables. J’ai beaucoup aimé découvrir l’univers d’Emma Chichester Clark que je ne connaissais pas du tout. Elle nous embarque dans une atmosphère très douce et bucolique.

Cet album est vraiment une très jolie découverte que je vous conseillerai des l’âge de 4 ans . ​


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Un ours qui se pose des questions, qui voudrait apprendre à lire, ça n'existe pas.. et pourquoi pas? Cet ours sème la terreur dans la ville où il se rend en espérant trouver quelqu'un qui voudra bien lui apprendre à lire...pourquoi? il ne fait rien de mal! C'est juste un ours et les ours c'est bien connu sont des animaux dangereux ! Heureusement il croise la route de Clémentine et de sa maman, puis du chef de la police qui plus tard l'initie à la poésie. Pari réussi: l'ours apprend à lire! Un bel album sur la différence, les à priori.



Lu à des enfants de CE1 cet album a entrainé de multiples commentaires.

Un petit singe qui passe la journée chez a mamie tout en apprenant à compter jusqu'à 10.