Emmanuel Bertrand-Egrefeuil

De Homère à Platon, de Charles Perrault aux frères Grimm, de Balzac à Wilde ou plus récemment de Tolkien à Rowling, la littérature n’a jamais cessé de nourrir ses récits de magie. Le cinéma, la bande dessinée, les jeux de rôle sur table et sur ordinateur n’ont pas été en reste qui lui ont accordé une place toujours plus large. Un genre, associé depuis plusieurs décennies déjà aux œuvres de Howard puis de Tolkien, lui a même été taillé sur mesure : la fantasy, ou son équivalent en français, le conte merveilleux. Car quoi de plus merveilleux que la présence avérée de magie ? Un auteur de fantasy n’écrira assurément pas sans à un moment donné l’évoquer. Certains s’attèleront à détailler plus avant la mécanique ésotérique, les sortilèges ou les pouvoirs d’un personnage, les créatures et les objets surnaturels croisés au fil du récit. Quelques inventeurs d’univers répondront peut-être à des interrogations sur ces phénomènes paranormaux : quels sont les auteurs de ces prodiges ? Comment vivent-ils ? D’où vient ce don extraordinaire ? Ces puissances occultes ont-elles toujours existé ?