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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Payerne , le 27/05/1764
Mort(e) à : Lausanne , le 22/05/1839
Biographie :

Collégien à Genève, Emmanuel Develey entre dans le commerce à 16 ans et prend part aux troubles de 1781-1782.

En 1784, il étudie les mathématiques et la physique avec Horace Bénédict de Saussure et Marc-Auguste Pictet et se perfectionne à Paris en 1787.

Établi à Lausanne, il est suppléant du professeur de philosophie, physique et mathématiques à l'académie (1791-1795), professeur honoraire de mathématiques (1798), professeur ordinaire de mathématiques et d'astronomie (en 1806), recteur (1819-1821).

Partisan de la Révolution dès 1789, il siège au comité de réunion en janvier 1798, est membre de la Société des amis de la liberté, club aux idées avancées. Membre de sociétés savantes en France, Saxe, Russie, Develey eut une réputation de pédagogue dans toute l'Europe.

Il a publié en 1795 un ouvrage populaire "l'Arithmétique d'Emile" qui le rendit célèbre.
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Source : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F15216.php
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Bibliographie de Emmanuel Develey   (1)Voir plus

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Exemples du style de ces temps.

Lettre des Genevois aux Bernois, en 1529.
« Magnifiques, puissans et très redoubtez Seigneurs !
« Dempuis qu’il plut à vos Excellences nous escrire vostre dernière lettre, sur laquelle nous avons fait response, nous est bien avenu ce de quoi nous doutions, c’est qu’en parlementant des appointemens, nos ennemis se renforcent d’heure en heure, et nous approchent. Car nous sommes avertis, tout pour vrai, que le siège est planté à Gaillard encontre nous, ensorte qu’il y a déjà certaines Enseignes, et bon gros nombre de gens en armes, et ils arrivent d’heure en heure force gens en armes, tant du Foucignie que d’autres pays de Savoye. Et pour ce que nous avez toujours commandé vous avertir de bonne heure, vous suplions très hum-blement nous donner secours et venir en aide, incontinent avoir vû la présente, Car grande nécessité le requiert, et sera selon les sermens et contenus de la Bourgeoisie qu’avons avec vos Excellences, Car sans vostre aide et soudaine, nous sommes pauvres gens perdus : Pourquoi vous suplions pour l’amour de Dieu, nous donner incontinent aide et se-cours, etc. » (Ruchat, tom. III, pag. 195.)

Lettre de l’Evêque de Lausanne à la Bourgeoisie d’Avenche, en 1531.
N.B. Farel étant allé, au commencement de mars, prêcher à Avenche, il y eut contre lui un soulèvement d’une partie du peuple et, surtout des prêtres. L’évêque en ayant été averti, écrivit cette lettre :
« A nos très chiers, bien amez, et feaulx subgects, les nobles, Gou-verneurs, Conseil et Communauté de nostre ville d’Avenche. »
« Très chiers, bien amez et feaulx, notre amiable recommandation premise. Nous avons été advertis tant par vostre Vicayre que Lieutenant, de l’insurte qui fust dernierement faict, don fumes fort desplaysans, des continuelles infestations que l’on vous donne en cet affaire, au quel ce nonobstant vous estes monstré virtueux, bons et vrais Crestiens et Catho-liques, dont je loue Dieu et Nostre Dame, et vous en sçavons très bon-gré, vous priant et exortant paternellement et très affectueusement de vouloer continuer et bien perceverer, et ce faisant vous en reporterez la grace de Dieu, prouffit à l’ame et au corps, et à la fin la gloire de Paradys. etc…
« L’Evesque de Lauzanne. »
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Pendant que nos voyageurs mettent pied à terre, remarquons que M. Lullin ne s’était point trompé sur le compte des diseurs de bonne aventure, et ajoutons quelques observations aux siennes. C’est assez mal à propos, avouons-le, qu’on donne à ces vagabonds le nom de Bohémiens, car ils ne viennent pas de la Bohême. Quelques auteurs croient qu’ils sont originaires de l’Égypte, et les appellent Égyptiens. D’autres les font venir de la côte de Malabar dans les Indes, et disent qu’ils appartiennent à la caste des Sudders, qui est dans cette nation la quatrième classe des habitants, en descendant depuis la première classe, ou depuis la classe supérieure
On a remarqué en effet qu’ils parlent souvent entre eux une langue particulière, qui est encore, à peu de chose près, celle de la contrée que nous venons de citer. Du reste, il y a actuellement plus de quatre cents ans qu’ils se sont répandus en très grand nombre dans toutes les contrées de l’Europe, et qu’ils passent sans cesse de l’une à l’autre. On peut dire avec raison que ce peuple est un véritable peuple nomade.
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« Sur la grande place de Fribourg paraissait une forteresse en bois, ornée de chiffres, d’emblèmes, et de devises analogues à l’esprit de la fête. Chargées de la défense du château, les plus jolies filles de la ville et des environs montaient sur le donjon. Les jeunes garçons, en costume élégant, venaient en foule les assiéger. La musique sonnait la charge en jouant les airs les plus tendres. De part et d’autre il n’y avait pour armes que des fleurs : on se jetait des bouquets, des guirlandes et des festons de roses ; et quand cette innocente artillerie était épuisée, quand le donjon et les glacis étaient jonchés des trésors de Flore, on battait la chamade. Le château arborait le drapeau blanc ; la capitulation se réglait, et l’un des articles était toujours que chacune des amazones qui formaient la garnison prisonnière, choisissait un des vainqueurs, et lui payait sa rançon en lui donnant un baiser et une rose. Ensuite, les trompettes sonnaient des fanfares, les assiégeants montaient à cheval, et se promenaient dans les rues ; les dames, dans leur plus belle parure, du haut des fenêtres, les couvraient de feuilles de roses, et les inondaient d’eaux parfumées. La nuit amenait des illuminations, des festins et des bals : c’était vraiment une scène de l’ancienne chevalerie. La fête était d’autant plus agréable que l’ordre le plus sévère y était scrupuleusement observé : elle se passait sous les yeux des pères et des mères, attentifs à mainte-nir la décence au milieu du bruit, et la courtoisie à côté de la joie.
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Dans les premiers mois de l’année 1529, et par un beau jour de printemps, on vit sortir de Lausanne un jeune cavalier de bonne mine, mis avec élégance, et monté sur un fringant coursier. Il se dirigeait du côté de Genève, et les armes qu’il por-ait annonçaient que, dans ces temps de troubles et de dissensions, les routes n’étaient pas parfaitement sûres. Le soleil commençait à paraître à l’orient, et ses rayons, s’élançant du sommet des montagnes, formaient sur le lac une traînée de lumière. Depuis les environs de la ville, la vue embrassait tout le bassin du Léman ; et, sur la droite, le pays de Vaud se présentait à l’œil comme un jardin délicieux, qui semblait devoir être le séjour de la paix et de la félicité. Les idées de notre voyageur n’étaient pas, malgré son jeune âge, tout à fait en harmonie avec le calme de la nature. On lisait dans ses yeux, dans l’expression de sa physionomie, qu’une peine secrète l’agitait douloureuse-ment, et troublait son repos. Quelquefois cependant, attiré par le beau spectacle qui s’offrait à lui, il portait ses regards vers le ciel, et son âme s’élançait alors tout entière vers l’auteur de ces merveilles
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Elle m’aimait !… j’en étais idolâtre !… un voile sombre et funeste s’est placé entre nous !… les hideux préjugés nous ont séparés !… je vis et je ne vis plus : cette nature, autrefois si belle, qui vivifiait mes sens, et me faisait sentir le prix de l’existence, est maintenant morte et inanimée ; je laisse aller mes pas errants, et ne suis plus rien que dans mes souvenirs… Plaisirs ! bonheur ! qu’êtes-vous ? Je ne vous connais plus ! ma tête se courbe vers la terre, ma dernière ressource ; mon cœur est froissé, et bientôt… ô Dieu ! reprends à toi ce souffle d’existence dont tu m’avais fait part !… Oui, reprends !… et pourtant elle m’aimait encore ! peut-être encore elle aurait pu !… Que dis-je ?… Rien !… plus rien !… l’éternité nous sépare !… l’éternité !!!…
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Je plaiderai, dit-il, oui je plaiderai avec tout le zèle dont je suis capable, la cause sacrée de l’innocence et de la vertu ; et j’espère du Dieu de bonté qu’il fera couler de mes lèvres cette douce persuasion qui peut gagner le cœur sans blesser l’amour-propre.
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allons nous restaurer, mon jeune ami : un repas substantiel nous attend ; vous trouverez peut-être que ce n’est pas un souper du vendredi ; mais ma santé exige que je me nourrisse bien, et le Saint-Père m’a donné carte blanche. Quant à vous, mon fils, vous avez eu une journée fatigante, vous avez besoin de vous refaire, et je vous permets, pour aujourd’hui, un régime semblable au mien.
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Introduction
les fictions pures n’ont-elles pas aussi leur mérite ? Laissez-moi vous avouer avec le naïf La Fontaine, que :
Si Peau-d’âne m’était conté
J’y prendrais un plaisir extrême…
Le monde est vieux, dit-on ; je le crois : cependant
Il le faut amuser encor comme un enfant.
Liv. VIII, fabl. 4
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Introduction
Si ceux, dit-il, qui condamnent ce genre de composition, réfléchissaient sur la somme de plaisirs réels qu’il procure, et de chagrins qu’il soulage, la philanthropie devrait modérer leur orgueilleuse critique, ou leur intolérance religieuse. (Walter-Scott.)
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