J'écris car l'écriture ne demande pas la permission pour apparaitre. Elle vient nous chercher. Elle fait éclore l'homme en lui-même.
Écrire pour s'incliner devant le Mystère. Écrire donc pour se soumettre. Se soumettre à l'élan de vie qui traverse.
Et pour refuser. Refuser le monde tel qu'on nous le propose. Refuser de l'appréhender d'un regard sans lumière.
Un jour nouveau naît dans une révolte silencieuse.
Le point de rupture est là et s’envole de sa faille une nuée d’espérance.
Je l’entends dans le vent, l’arbre, le ciel, le souffle, la montée de l’aube.
Un silence comme une fenêtre pour laisser entrer la lumière. Un doute. Un possible. Une autre vérité peut-être. Celle de l’autre. Celle que j’avais hier.
S’accorder de pouvoir accueillir la vie tout entière. L’aimer. Et par cet amour, devenir soi-même un nouveau point de départ.
Il n’est nul besoin d’aller au plus haut de la montagne, au plus profond des océans, au plus sondable de l’invisible. Il y a près de moi un ami, une femme, une mère, une terre: c’est là où je suis attendu.
Sans grande action, sans crédo, sans idéal que celui de pouvoir s’endormir le soir et se dire:
“Aujourd’hui j’ai regardé, touché et senti avec ce que j’ai d’amour pour la Vie. Ainsi, j’ai contribué à la restauration du monde.”
Tout le reste n’est que bavardage.
Ma seule religion sera une religion de tolérance.
Je verrai dans le pétale d’une seule fleur tout ce qui a été, et tout ce qui sera. Je verrai dans le regard d’un seul homme, ma propre origine. Je verrai dans chaque matin un nouveau point de départ. Je verrai dans chaque chose, ma propre idée. Je verrai dans chaque douleur ma propre ombre; et dans chaque sourire ma propre lumière. Je verrai dans le chant bleu de la mer, ou le vert de l’arbre épanoui -la raison et le sens; un cœur unique.
J’aurai des bras pour s’enrouler autour de corps qui passent; pour inviter les dieux à redevenir des hommes, pour inviter les hommes à redevenir des dieux; pour inviter le ciel à rencontrer la terre; et inviter la terre à pardonner aux hommes.
Jusque-là, ma quête de santé n’a été qu’un labyrinthe ou une croisade épique à la recherche du meilleur produit, de la meilleure plante, du régime ultime, du remède le plus puissant, de l’aliment le plus riche, du complément secret, de la formule absolue, de la recette idéale, etc.
En me soumettant à un tel brouhaha d’informations extérieures et impersonnelles (comme le montre l’assemblage de citations ci-dessous), j’ai perdu ma capacité de discernement et je suis effectivement arrivée tout droit au pays des Merveilles : en apparence un monde un peu mystérieux et un peu magique ; en réalité un monde d’intolérance, de jugement et de violence déguisée.
A l'heure où la médecine conventionnelle semble souvent mener à une impasse, où les scandales pharmaceutiques se multiplient, en ces temps modernes où les maladies dues à notre mode de vie se généralisent, où le monde se questionne de plus en plus sur la reprise en main de sa santé et se tourne vers des approches alternatives tout en manquant souvent d'un discours sincère, solide et cohérent, il m'a semble que ce livre prenait tout son sens [...].
Je veux croire que partager nos savoirs nous permettra de retrouver le sens commun, et de donner une vraie signification à la vie, la santé, la maladie et la médecine.
Je veux croire en une autre façon de prendre en charge l’humain, qui sera une juste rencontre des beautés et limites des médecines ancestrales, des médecines non conventionnelles et des médecines conventionnelles.
Je veux croire que le patient deviendra un participant actif de sa vie et de son histoire, pour ne plus aliéner la liberté d’être soi.
Si tu ne t’agenouilles que devant l’infini qui est en toi; tu pourras te tenir devant le monde entier.
L'Art est une des seules façons que nous ayons de rester vivant tout en étant en train de mourir.
J'aimerais te parler de la joie qui m'inonde.
Le cercle de tes yeux est le centre du monde.