AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Rome , le 27/05/1934
Mort(e) à : Rome , le 9/06/2006
Biographie :

Enzo Siciliano fut un écrivain et critique littéraire italien, lauréat du prix Strega en 1998 pour I bei momenti, publié par Mondadori.

Ami de Pier Paolo Pasolini, d'Elsa Morante, d'Alberto Moravia, il est, pendant un demi-siècle, au centre de la vie littéraire romaine. En 1964, il interprète le rôle de Simon le Cananéen dans l’Évangile selon Mathieu de Pier Paolo Pasolini.
Critique d'art, spécialiste de cinéma, journaliste et éditorialiste, il collabore à divers journaux (l'Unità, la Repubblica, l'Espresso) et dirige la revue de critique littéraire Nuovi Argomenti. De 1995 à 2000, il dirige le Gabinetto Vieusseux, de Florence, l'une des plus prestigieuses bibliothèques d'Italie.
De 1996 à 1998, il est président de la RAI, la télévision publique italienne (sous le gouvernement de Romano Prodi).
+ Voir plus
Source : Wikipédia et Catalogue de la BNF
Ajouter des informations
Bibliographie de Enzo Siciliano   (7)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Pier Paolo Pasolini raccontato da Enzo Siciliano 1-2


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Quand à écrire, je ne saurai y songer.Même rédiger une lettre me coûte. Je ne suis ni un paria de la société, ni un prophète ou un aventurier de l'esprit : mon expérience de la vie est rien moins d'extraordinaire, elle ne pourra jamais exprimer un désaccord entre moi-même et mes semblables,-non que je me sente parfaitement à l'aise avec eux, mais parce qu'iln'y a rien entre eux et moi qui puisse être noué pu tranché. (Lattès ,1985,p.101)
Commenter  J’apprécie          180
Les mots ne sont que du vent, mais ils constituent, par là même, des liens très difficiles à repérer et à trancher.
Tu n'as jamais admis mon goût pour la lecture, ni que j'essaie d'écrire des livres. Tu m'as tourné en dérision. Selon toi, la littérature est un leurre. Ai-je dit le contraire ? Ce leurre me convient, - il n'y a rien à ajouter.
J'ai donc décidé de partir, de trouver un travail quelconque, pas trop pénible, le plus loin de toi et de Rome. Et voilà que tu vocifères-tu te sens humiliée par mon départ. Or tu n'es humiliée que dans ta volonté de pouvoir sur moi. Quand je songe au petit éclair vert de tes yeux noisette, j'ai mal, mais je sais comment guérir de ce mal. (p. 24 / J.C. Lattès, 1985)
Commenter  J’apprécie          80
Quand à moi, j'eusse préféré ne pas être là: je n'avais pas compris grand-chose, et ce peu de chose m'apparaissait d'un intérêt limité au regard de mes futurs et véritables intérêts en ce lieu. La dispute familiale était de celles qui éclatent à tout propos, indifféremment. Les protagonistes vivaient un besoin inextinguible d'affrontement, et ne songeaient à rien d'autre: - ils jouaient un rôle, cela leur suffisait. Le seul fait certain était la présence d'un moribond, et de ses biens:- d'où un différend d'une certaine ampleur, ou l'occasion de pousser le conflit hors des limites de la décence. (p. 52 / Lattès, 1985 )
Commenter  J’apprécie          30
Il n'y avait rien de plus chez Lucia.Et pourtant, quand je l'étreignais,je ne pouvais m'empêcher de lui dire,meurtri et sous le coup d'une passion déchirante, "je t'aime.".Et je le répétais de si obsédante façon que ces mots,je m'en rendais compte, se vidaient de leur sens, se changeaient en un simple bruit, une formule propitiatoire.En lui disant "Je t'aime", je lui demandais de m'aimer, tout en sachant très bien qu'elle ne me donnerai aucun amour. (Lattes,1985, p.160)
Commenter  J’apprécie          10
Avec moi,tu n'as toujours songé qu'à la possession,et me connaître n'a eu d'autre but que de me posséder. Tu pensais que tout ce que je pouvais vivre devait tomber obligatoirement dans le cercle d'ombre de ton emprise.Ce n'est jamais ainsi que ça se passe,et pour personne.Nous nous dérobons déjà à nous-mêmes :-imagine,alors,vis-à-vis des autres,nous fussent-ils les plus chers,les plus proches.(J.C.Lattès,1985, p.142 )
Commenter  J’apprécie          10
Quand tu posais des conditions à ta liberté à mon égard, tu ne faisais que poser des conditions à ta voracité envers moi.Je t'ai beaucoup aimée, et j'ai pour toi une grande tendresse.Tu es l'être auquel je tiens le plus au monde,c'est dire que tu me manques énormément. Mais il y avait dans notre relation un vice qui a fini par subjuguer et par étrangler la relation elle-même, veux-je dire (Lattès,1985,p.142)
Commenter  J’apprécie          10
“Ogni volta che mi chiedono di raccontare qualcosa su mia madre,
di ricordare qualcosa di lei, è sempre la stessa immagine che mi viene in mente.
Siamo a Sacile, nella primavera del 1929 o del 1931, rata mamma
e io camminiamo per il sentiero di un prato abbastanza fuori
dal paese; siamo soli, completamente soli.
Intorno a noi ci sono i cespugli appena ingemmati, ma con l’aspetto
ancora invernale; anche gli alberi sono nudi, e, attraverso
le distese dei tronchi neri, si intravedono in fondo le montagne
azzurre. Ma le primule sono già nate. Le prode dei fossi ne sono
piene. Ciò mi dà una gioia infinita che anche adesso, mentre ne parlo,
mi soffoca. Stringo forte il braccio di mia madre (cammino infatti
a braccetto con lei) e affondo la guancia nella povera pelliccia
che essa indossa: in quella pelliccia sento il profumo della
primavera, un miscuglio di gelo e di tepore, di fango odoroso e di
fiori ancora inodori, di casa e di campagna. Questo odore della povera pelliccia di mia madre è l’odore della mia vita”
Commenter  J’apprécie          00
Le vieil homme à présent murmurait quelque chose à propos de lui-même."On vous racontera que je n'ai aucun respect du prochain. Il ne m'appartient pas de vous dire qu'il s'agit d'un mensonge. Je m'en tiendrai là. Les mots sont comme le verre: ils obscurcissent tout ce qu'ils ne nous aident pas à mieux voir."

(p.37/ J.C. Lattès, 1985)
Commenter  J’apprécie          10
Cette digression pour te faire comprendre que ce qui passe ici procède toujours de la même logique.Nul ne défie la loi; mais on vit en essayant de répondre à l'appel implacable de la loi à être défiée. (Lattès, 1985,p.141)
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Enzo Siciliano (14)Voir plus

Quiz Voir plus

Hunger Games

Dans quel district habite Katniss ?

Le 13
Le 4
Le 12
Le 11

7 questions
4 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}