Eri Sakai

Je suis toujours aussi fan des messages portées par Eri Sakai. Celle-ci nous offre un vrai plaidoyer puissant, posé et argumenté pour l'égalité homme-femme dans nos sociétés et une dénonciation en règle de ce qu'il en est encore à l'heure actuelle. La postface de l'autrice en est la preuve la plus flagrante et la meilleure.



En revanche au niveau formel, on n'y est pas vraiment. Narration maladroite, chapitres construits sans originalité, personnages qu'on aura vite fait d'oublier, dessins sans saveur. C'est vraiment la thématique qui fait tout et qui efface tout le reste derrière elle. Du coup, en tant qu'objet, le manga est passable, c'est en tant que porteur de message qu'il est tout.



J'ai beaucoup aimé suivre les différentes modèles de couples attendant un enfant ou ayant un enfant dans ce diptyque. Il y a bien sûr M Hiyama, notre personnage principal, qui est le ciment de tout et dont on s'est plu à suivre l'évolution depuis le moment où il ne voulait pas être enceint jusqu'à celui où il fonde un famille et réfléchit même à un second. Mais il y a également notre couple d'idols où la question sur l'image virginale qu'on a d'eux est percutante et d'actualité. L'autrice propose une autre voie. Enfin, il y a cette fois un couple adultère avec un homme dans le déni de sa grossesse mais aussi la critique de ces couples qui n'ont plus aucun sentiment et restent ensemble par confort social, habitude ou "pour les enfants", ainsi que la critique de ces pères qui travaillent trop et ne voient pas leurs enfants grandir.



C'est vraiment ça la force du titre, d'être actuel dans sa démarche, ses remises en cause et ses propositions. L'autrice ne cherche pas à nous proposer un monde fictif miracle où tout se résout facilement. Elle nous propose une uchronie où les propositions et évolutions sont crédibles car réalistes et nuancées, tenant vraiment compte des difficultés de notre société patriarcale. Elle nous percute ainsi avec nos fausses idées de progrès car ceux-ci restent bien minimes par rapport à tout ce qu'il reste à faire. En cela ses ultimes paroles dans les pages clôturant le tome sont passionnantes et éclairantes sur l'état de notre société et j'ai adoré la gifle que cela donne. J'espère que plein d'hommes liront ce titre et pas seulement ceux déjà convaincus avant même de l'ouvrir ^^!



Oeuvre d'utilité publique, l'oeuvre d'Eri Sakai est importante. Elle devrait servir de base à de nombreux propos sur le sexe, la parentalité, le couple ou juste la place des sexes et genres dans nos sociétés aussi bien chez les plus jeunes que les moins jeunes. J'espère vraiment que les éducateurs au sens large s'en empareront pour aborder ces questions avec le public le plus large possible.
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Akata fait force de proposition, et là ils nous ont trouvé un oneshot des plus originaux où les hommes peuvent tomber enceint. Ainsi, cela va amener une réflexion sociale forte et d'importance, tout en nous amusant, tout en transposant tout ce que peuvent faire les femmes enceintes à un homme, montrer comme nous pouvons changer une fois que l'on est concerné par une situation, mais aussi que cela semble encore très bizarre quand c'est un homme, ou encore de voir les différences selon que ce soit la femme ou l'homme qui porte le bébé.

Comme l'indique le titre, nous suivons la grossesse de M. Hiyama, qui est un employé avec un poste à responsabilité. Nous allons suivre tout le cheminement de sa pensée, mais l'originalité est aussi de consacrer chaque chapitre à une autre personne qui sera concernée par la grossesse, femme ou homme, adulte ou adolescent, tout ceux en âge de procréer.

Ainsi le titre permet avec une certaine légèreté de traiter de différents cas et de faire interagir les personnes.

Et tout y passe, cela en fait un très chouette titre d'utilité publique que je recommande au plus grand nombre de personnes.

Le dessin est agréable, c'est frais, dynamique, il y a plein de jolies idées.

Et surtout, n'oubliez pas cela peut arriver à tout le monde ! Dans cette société, c'est encore plus fort car homme et femme compris, même si c'est moins souvent pour les hommes, qu'il y a quelques implications différentes, il y en a d'autres qui se rejoignent. Une femme a souvent de quoi s'inquiéter d'avoir des relations sexuelles sans protection si elle ne désire pas un enfant dans l'immédiat, ici l'homme devrait l'être tout autant.

Vous pourrez aussi expérimenter de voir un homme enceint, c'est clair que ça change.

Kentarô Hiyama s'est battu à sa manière, a mis en place des idées, sa grossesse l'a changé, il a pris conscience de pas mal d'éléments.

Enfin, l'histoire se finit, avec même un bond dans le futur, et un bonus intéressant.

Mais il semblerait que ce oneshot détonnant a rencontré du succès, car nous pouvons voir que le début de la prépublication de "La Paternité de M. Hiyama" est apparu, ce qui va permettre d'encore plus approfondir le sujet.

Le manga est de SAKAI Eri. Elle questionne comment dans nos sociétés est perçu la grossesse et également la parentalité.

Il existe également un drama japonais de cette histoire sur Netflix. Je n'ai pas eu l'occasion de le voir.
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Si l'on peut regretter un certain manque de consistance dans la série, alors qu'elle aurait pu aller plus loin, c'est déjà une première étape, et Eri Sakai explore le sujet encore plus à fond dans sa postface. Elle est partie d'une simple question a priori anodine : "Et si les hommes pouvaient tomber enceints ?" Pourtant elle met le doigts là où ça fait mal, là où la société manque totalement de compréhension, d'objectivité et de prise de recul. Il y a carrément moyen de faire quelque chose de très intense avec un tel sujet. Ce n'est pas la première fois qu'il est évoqué, à quand une prochaine histoire sous un support qui ira plus loin ? En tout, c'est à mettre dans un maximum de mains, et les hommes, le sexe masculin, compris bien évidemment. C'est déjà le dernier tome.

Eri Sakai nous dépeint toutes les absurdités de la société, d'ailleurs surtout avec la postface nous nous rendons d'autant plus compte que c'est encore pire au Japon. Le fait est que si les hommes, le sexe masculin, était concerné, réellement. Oui, s'ils pouvaient tomber enceint, il y a fort à parier que les choses bougeraient enfin à tous les niveaux : médical, loi, regard des gens etc.

Dans ce monde, elle a choisi d'en faire des cas exceptionnels, peu d'hommes peuvent tomber enceint mais cela se produit.

Eri Sakai nous montre aussi des histoires réelles, crues, tristes. Comme par exemple celle d'Hiromi Shinomura qui nous apparaît comme un sale connard doublé d'un bon gros salopard. Il trompe sa femme sans vergogne, et quand il tombe enceint, il est du genre mais ce n'est pas possible. Bref, il va changer sa vision des choses, il n'est absolument pas pardonnable pour autant dans son comportement.

Mr Hiyama continue à mener sa vie, et aider par moment d'autres personnes, sans que ce soit tous les jours faciles. Il a développé une réelle complicité avec Kôtarô son fils. Avec Aki, la mère de Kôtarô, ils cherchent toujours leur équilibre tout en réfléchissant à en faire éventuellement un deuxième.

Du côté de nos idols, ils sont tout le temps embêté par des journalistes, leurs vies étant jetés en pâture, alors qu'en soit cela ne les regarde pas. Nous mettons plusieurs fois en avant le poids que la société met sur les femmes : une idol doit rester pure, souriante, vierge, la société laisse moins de chances / possibilités aux femmes etc.

Ca râpe, ça fait mal, et c'est nécessaire, même si dans le manga lui-même beaucoup de choses sont exploités tout en restant assez en surface, cela fait déjà réfléchir.

Concilier sa vie professionnelle et privée n'a rien de simple, mais ensemble ça va déjà mieux, tous au même niveau, surtout qu'un enfant ça se fait bien à deux.

J'ai aimé retrouvé ce personnage masculin qui a vécu une grossesse dans un futur proche ou les hommes peuvent naturellement tomber enceints, même s'ils sont encore minoritaires et que ce n'est pas fréquent.

J'aime toujours le jeu de transfert des problématiques habituellement féminines que les personnages masculins ont à gérer dans cette histoire.

C'était intéressant que le récit se situe presque quatre ans après le premier volume : ainsi M. Hiyama a l'expérience de la paternité, d'élever seul son fils. La mère est présente mais pas forcément régulièrement. C'est également l'occasion de voir d'autres hommes tomber enceints, comment il les accompagne.

Dommage que les hommes doivent passer par l'expérience pour devenir empathique envers les femmes...

J'ai été fortement interpellé par le titre. Loin d'être à mon goût graphiquement, tout m'intriguait dans ce one-shot. Les traits et choix narratifs sont extrêmement simples mais efficaces. L'auteure s'est attaquée à la parentalité du point de vue de l'homme et à la grossesse avec tout ce qui l'entoure. C'était intéressant de voir et d'avoir tous ces points de vue et ces situations dans le manga : grossesse féminine/masculine, répartition des tâches, acceptation et préjugés, l'adolescence ou la vie maritale. L'auteure a exploité tous les pans sociétaux de cette thématique.

En février, Akata nous présentait le projet original d'Eri Sakai : mettre des hommes enceints afin de souligner tout ce qui dysfonctionne dans nos sociétés lors des grossesses. Elle récidive ce mois-ci avec la suite naturelle de ce projet : la parentalité une fois l'enfant né. C'est une nouvelle réussite !



Prévu en 2 tomes cette fois, la série revient après un premier opus déjà fort réussi qui avait su mettre en lumière les barrières que les femmes doivent enjamber pour porter à bien un projet de grossesse et/ou de famille tout en le conciliant avec leur travail et/ou leur vie sentimentale. La suite est toute aussi éclairante et subversive pour dénoncer cette fois la suite naturelle des choses : élever un enfant dans nos sociétés modernes.



Voici donc une suite dans la droite ligne qui fait du bien par où elle passe car elle met à nouveau le doigt sur bien des points à améliorer dans nos sociétés. Car si l'autrice parle, 8 ans plus tard, de son expérience toute japonaise, on peut retrouver énormément de traits présents également dans nos sociétés occidentales. Les Japonais n'ont pas le monopole du sexisme, loin de là.



J'ai donc apprécié de retrouver M Hiyama quelques années plus tard, alors que son fils est désormais âgé de 3 ans et que de nouvelles problématiques sont à l'ordre du jour pour lui mais également pour la société dans laquelle il vit, l'autrice ayant décidé de continuer à proposer un propos double : intime et universel à la fois. Les questionnements sur la vie d'un père et a fortiori d'une mère qui travaille en même temps étaient très pertinents, notamment celles concernant la crèche, la santé, la façon dont on est perçu par son employeur quand on est parent, notamment concernant ses absences et son rapport différent au travail. Cela l'était tout autant concernant le couple libre que nos héros ont décidé de former, même si c'est peut-être traité de manière moins approfondie, ce que je regrette.



En s'inscrivant dans la droite ligne du tome précédent, l'autrice révèle également l'évolution que la société a connu entre temps. Et après un pic grâce à la popularité de M Hiyama à la télé et sur les réseaux, cela s'est à nouveau tassé et il y a à nouveau un regard négatif porté sur les hommes enceints. Cela en dit long. de même, son projet de restaurant-café pour les hommes enceints est en train de péricliter. Mais notre héros n'est pas du genre à laisser tomber et il se retrousse les manches avec un nouveau projet qui correspond à ses nouvelles attentes et préoccupation : les crèches d'entreprise. J'ai beaucoup aimé ce focus car c'est quelque chose de fondamental dans nos sociétés pour le bien être des enfants et des parents, ainsi que pour l'évolution et l'éducation des premiers. C'est par une stimulation constante dès le plus jeune âge que passe leur éveil et leur sociabilisation. Il n'y a pas photos. J'ai donc vraiment apprécié qu'on mette ceci en exergue, sachant aussi les difficultés des parents chez nous pour trouver une place.



A l'inverse, je regrette une espèce de redite avec la rencontre d'un autre couple qui va passer un peu par les mêmes questionnements que ceux que Hiyama et sa compagne ont vécu : garder ou non le bébé, se déclarer en couple, l'annoncer à l'employeur ? Mais cette fois avec un focus sur le monde du spectacle avec deux idols de concernés. Je n'ai pas été hyper séduite par ce choix car on avait déjà suivi plusieurs couples autour de ce thème dans le précédent opus. Heureusement, cela a permis à l'autrice de revenir sur l'image qu'on a des stars au Japon et de la différence qu'on y fait, jusque dans ce milieu, entre les hommes et les femmes. Il y a le questionnement sur l'attachement bien trop grand à la virginité ou bien de pureté on pourrait dire des femmes, et au célibat des hommes sur lesquels on doit pouvoir fantasmer librement. Mais ce n'est pas forcément quelque chose que j'aurais vu dans une telle série et j'avoue que ça ne m'a pas passionnée.



Il faut dire que le défaut un peu de la série c'est la caractérisation un peu légère et archétypales des personnages. Notre Idol enceint est trop mou, trop fade. Sa compagne est le cliché de la femme qui veut faire passer sa carrière avant tout. Elle ressemble un peu en cela à la compagne de M Hiyama qui est aussi mis en avant comme quelqu'un d'égoïste, juste parce qu'elle ne voulait pas d'enfant et qu'elle veut profiter de la vie. Ne voulant pas d'enfant et voulant profiter de la vie, je n'aime pas trop cette façon de nous voir. C'est notre choix après tout. Et ici, elle fait le choix d'assumer et d'entrer dans la vie de son enfant. Je trouve donc le reproche un peu facile. Heureusement que cela se nuance dans les dernières pages.



Tout comme son prédécesseur, La paternité de M Hiyama est une critique sociétale originale dont tout l'intérêt ici est de voir l'évolution de celle-ci aux différentes étapes de la vie du héros. Ainsi après la grossesse, place à la parentalité car élever un enfant c'est autant si ce n'est plus de travail que de le porter. On retrouve donc de nouvelles problématiques parfaitement d'actualité et surtout universelle avec les questions du regard de la société et de l'employeur, des modes de garde et de la santé. Je regrette juste que vienne s'y greffer des éléments déjà vus dans le oneshot précédent. A la place, ç'aurait été bien de creuser un peu plus les personnages, leur identité et pas seulement leur rapport à la société du fait qu'ils sont parents. Mais c'est une découverte vraiment instructive qui offre une belle sensibilisation aux amélioration à apporter à nos sociétés.
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Pour être honnête, même si le sujet m'intéressait, je pensais tomber sur un nouveau titre à concept un peu fade comme publie parfois Akata, privilégiant l'idée au fond. Erreur de ma part. Nous avons ici un vrai titre sociétal très pertinent et original. 



L'auteur, Eri Sakai, a en effet eu une riche idée en 2013 en proposant ce titre qui se veut drôle et léger pour aborder d'un sujet sérieux, surtout au Japon : la parentalité, via un biais original : une grossesse portée par les hommes. Un biais qui a fait son chemin car depuis le titre a été adapté en série sur Netflix (en 2021) et qu'une suite est sortie qu'Akata va nous proposer prochainement (La paternité de M Hiyama).



J'avoue que formellement, je trouve le titre fort simple. Un dessin sans rien de particulier qui ressort. Une narration archi classique mais efficace. Rien véritablement pour le faire sortir du lot et pourtant ! Derrière cette douce couverture, la main d'une femme sur le ventre d'un homme enceint interpelle et c'est bien là toute la base du récit.



J'ai vraiment apprécié de suivre les multiples chapitres de cette histoire mettant en scène des hommes et femmes confronté à cette paternité et/ou maternité voulue ou subie. Tout démarre avec Kentaro, un salaryman engagé dans son travail, qui ne s'attendait pas à tomber enceint et ne le prend pas très bien. Confronté aux préjugés et attaques de la société, il fait cependant le choix de les prendre à contre-pied et d'accepter son état, transformant cette faiblesse et force et cette grossesse non désirée en combat souhaité.



A travers chacun des portraits fait, dans lesquels Kentaro apparaît en fil rouge, l'auteur nous met face aux contradictions de notre propre société actuelle malgré le biais de l'univers de son histoire montrant des hommes pouvant être enceints. A travers eux, c'est le modèle actuel que l'auteur critique. En effet, c'est plus frappant pour certains de voir les préjugés et autres injustices réservées aux femmes se répercuter sur les hommes. Il m'a ainsi rappelé le roman jeunesse Renversante qui reprenait la même astuce avec tout aussi d'impact.



Ce fut ainsi plaisant à travers ces hommes, mais aussi ces femmes, de parler de nombreux sujets liés à la parentalité et à la grossesse : de l'annonce de celle-ci, en parlant du choix de le garder ou non, des examens qui induisent un certains choix, en passant par les mauvaises réactions de certaines entreprises, le monde périurbain (transports, cafés, restaurants, lieux de vie) qui sont rarement conçus pour les personnes enceintes, les préjugés sur les parents célibataires, l'avortement, les grossesses chez les jeunes, la contraception, etc. C'est très riche. Si j'ai aimé la simplicité, voire la drôlerie parfois, avec laquelle c'est abordé, ce qui permet d'en parler plus facilement, je regrette cependant dans l'ensemble un certain modèle normatif : pas de couples homosexuels, pas d'avortement réellement souhaité, toujours un désir d'enfant au final et une mise en avant du mariage bien trop systématique comme attente des femmes... Autant l'idée de base est moderne, avec le rééquilibre des tâches dans le couple ainsi, autant on retrouve souvent une idéologie de couple bien trop "classique". J'espère que ce sera un peu corrigé dans le prochain volet.



Après avoir eu un peu peur, j'ai finalement apprécié de suivre plusieurs personnages, plusieurs histoires, avec en fil rouge Kentaro qui croise chacun d'eux, notamment grâce à son projet de café pour et avec des personnes enceint(e)s. C'était plaisant de voir des parcours différents et j'ai ressenti un petit attachement pour chacun d'eux : de la femme adultère, en passant par le couple d'ado, le vieux couple installé ou l'éternelle célibataire réfractaire aux enfants. Ces profils ont vraiment permis de traiter le sujet dans un champ plus vaste que ne l'aurait permise la seule histoire de Kentaro et c'est une bonne idée.



Critique sociétale originale, La grossesse de M Hiyama offre un joli espace de réflexion sur la grossesse et sa place dans nos sociétés ainsi que sur la parentalité dans un sens large et avec des situations variées. L'auteur pointe ainsi avec un humour grinçant les failles de nos sociétés concernant ce sujet et ce qu'il y aurait à améliorer pour que chacun vive plus sereinement ce moment et la décision qu'il/elle prend seul(e) ou à deux. C'est un titre vraiment instructif que je mettrais volontiers entre les mains de chacun jeune et moins jeune.
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A la suite d’une évolution naturelle, les hommes fertiles peuvent avoir une grossesse. Kentâro Hyama est jeune trentenaire et vit sa vie sans se soucier de l’avenir.

Après un contrôle chez son médecin, il apprend qu’il est enceint de 10 semaines.



Il devra effectuer un choix : soit mener cette grossesse à son terme ou bien bien l’interrompre….

Mais en constatant que la société dans laquelle il vit , est inégalitaire, son choix sera déterminant sur sa vie.



J’ai découvert ce manga en déambulant @manga_cafe_bxl et sur les bons conseils d’un vendeur, j’ai décidé de tenter la lecture de ce manga.



J’ai fortement apprécié le parti pris de l’autrice: les situations vécues par les femmes célibataires et mariées enceintes. La place de la femme dans la société japonaise est également épinglée.



Le récit est original et l’auteur aborde avec une touche de légèreté des sujets tels que la parentalité, le sexisme et les inégalités.



Au fil des chapitres, on découvre divers personnages confrontés à la maternité et chacun amène son point de vue.



En bref, ce manga est une belle découverte et il ravivera tout lecteur souhaitant lire une histoire avec des sujets sociétaux et avec un soupçon d’humour.

Ce manga m'intriguait et j'ai profité d'un achat d'occasion pour le découvrir. Hé bien, c'était une belle surprise.

L'histoire peut paraître assez légère mais la thématique centrale de la grossesse rajoute un certain sérieux.

Ici, les hommes ont un pourcentage de chances de tomber enceints et de mettre au monde un enfant.

Ce que j'ai aimé, c'est que même si cela est impossible, l'auteur n'est pas parti dans quelque chose d'extravagant. On prend en compte le physique d'un homme et s'il souhaite mener sa grossesse à terme, il devra passer par la case césarienne.

La grossesse est au centre de l'histoire (évidemment). On s'intéresse à la place qu'elle peut prendre dans la société que ce soit dans la vie de tous les jours (transports en commun) ou au travail (avec les congés, l'absence due aux désagréments ou à un enfant malade). Le manga est composé de plusieurs chapitres et chaque chapitre est consacré à un personnage plus ou moins concerné par la grossesse. J'ai vraiment aimé suivre plusieurs personnages et avoir plusieurs points de vue.

C'était une bonne lecture. À la fois légère et sérieuse. Avec assez d'humour.

Troisième et dernier tome ? De cette mini série dans un monde où un homme sur dix peut tomber enceint, et ce, depuis quelques années seulement. En inversant les rôles (dans certains cas), les inégalités, les difficultés que connaissent les mamans et futures mamans de notre réalité sont pointées du doigt. Inégalités au travail, dans la vie personnelle, regard des autres, malaises pendant la grossesse.



Ainsi, certains hommes de ce manga connaissent ces difficultés et s'étonnent que rien ne soit fait pour aider les parents. M Hiyama, papa, se lance dans des projets de crèches et de garde d'enfants pour soulager les parents, mais ses objectifs sont freinés par des hommes qui ne se sentent pas concernés par ces problèmes (1 homme sur 10 seulement tombe enceinte, et la plupart/tous ? Se disent que ça n'arrive qu'aux autres).



On aborde aussi les notions de responsabilités, d'avortement, de garde d'enfants... qui touchent des hommes enceints pris au dépourvu (car ils ne se sont jamais posé les questions, n'y ont jamais réfléchi, car ils ne sentaient pas concernés)



Je n'irai pas jusqu'au coup de cœur, certaines scènes, certains clichés inversés m'ont mise en colère. Mais ce manga a le mérite de mettre en avant les difficultés et les préjugés sur la grossesse et la maternité/paternité. Et pour cela, il faut le lire !

L’éditeur Akata dans sa collection Large, celle réservée aux plus de 14/16 ans et adultes, propose une petite pépite avec ce one-shot : « LA GROSSESSE DE M HIMAYA » de l’autrice ERI SAKAI !



L’histoire 🤰



L’espèce humaine évolue et depuis 10 ans, les hommes peuvent porter, eux aussi, un bébé.



ERI SAKAI, saisie le lecteur dès la première case par ce postulat. Les hommes peuvent être enceints.



Ce manga est jubilatoire à lire tant les situations que nous présente l’autrice sont si percutantes.



Avec une bonne dose d’humour (noir), ERI SAKAI nous fait rire !



En prenant le lecteur à contrepied, c’est bien le rôle et la place de la femme enceinte dans nos sociétés modernes qui est au cœur du sujet.



Parce que c’est un homme, qui peut-être enceint, ce dernier doit pouvoir préserver son statut et son rang social !



Parce que l’homme peut porter un enfant dans son ventre, ce dernier doit être marié pour vivre pleinement sa grossesse !

L’autrice au fil des chapitres égraine subtilement dans cette fiction tout le poids d’une grossesse pour la femme.



ERI SAKAI nous rappelle que si le personnage de M Hiyama nous touche dans son parcours d’homme enceint, il faut peut-être ne pas oublié qu’il en est de même pour une femme ! Que la période des 9 mois de grossesse n’est pas forcément un long fleuve tranquille.



L’autrice nous fait suivre la grossesse de M Hiyama par au travers de différents personnages femmes et hommes.



Chacun ayant son point de vue, son regard sur cette grossesse masculine !



Une fiction touchante accompagnée d’un dessin sobre qui va a l’essentiel.



L’égalité des droits entre les femmes et les hommes n’existe pas, ce récit vient comme une piqûre de rappel nous dire qu’il ne tient qu’à nous tous de faire changer cela.

Ce manga nous montre la grossesse de M. Hiyama mais pas seulement. En effet chaque chapitre est consacré à des personnes qui se trouvent concernés par une grossesse et ce qu’ils décident d’en faire. J’ai trouvé cela bien qu’il y ait différents cas de figure. Cela reflète bien la société dans laquelle on vit et ses pressions sociales.



Le ton est bienveillant. L’écriture est dynamique. Le dessin est léger.

Ce manga fait réfléchir, donne de l’espoir. De plus il incite les personnes à se battre pour leurs droits et à s’entraider.
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J’étais un peu perdue sur les dates de parution mais apparemment la grossesse date de 2012 au Japon ! Je pensais que c’était beaucoup plus récent car le sujet est toujours très actuel !



La paternité en deux tomes suit M. Hiyama bien décidé à vivre une vie de père épanoui tout en conciliant son travail. Son projet pour y arriver : une crèche d’entreprise !



J’ai apprécié ce tome même si bien moins percutant que la grossesse. J’ai aimé la parole donnée aux femmes qui doivent gérer bien souvent seule le casse tête de la garde des enfants. Les hommes semblent débarquer !



Comme quoi y a pas meilleur allié que celui qui vit les mêmes déboires que toi ! L’empathie passe mieux dans les galères partagées ! Je recommande à tout parents ! Et aux autres aussi bien sur mais les parents particulièrement , vous avez toute mon admiration et ce livre rend aussi hommage à vos dévouements quotidiens !

Jolie découverte que ce manga en tome unique!

Le postulat de départ est intéressant : l'évolution naturelle de l'humanité permet aux hommes de tomber enceints, de la même manière qu'une femme lors d'un rapport sexuel.

Ce manga permet de dénoncer le traitement habituellement réservé aux femmes enceintes dans notre société puisque le personnage principal est un homme qui tombe enceint sans l'avoir prémédité et qui découvre tout un pan de la société : du changement de regard au travail au manque d'infrastructures au quotidien.

C'est une lecture vraiment intéressante qui lève le voile sur la situation des femmes, le manque de considération quant à leur condition de personne portant la vie...

C'est un OS sympathique. La couverture est très douce avec ses couleurs et son style aquarelle. Les dessins sont relativement simples.



Le speech de base m'intriguait énormément. J'avoue que je m'attendais plutôt à un scénario sur la transidentité. Une personne de genre masculin ayant gardé ses attributs féminins, finissant par tomber enceinte.

Finalement, ce n'est pas du tout ça !



Je comprends la démarche mais le fait qu'il n'y est pas un minimum d'arguments scientifiques pour expliquer ce phénomène me chiffonne pas mal. Des hommes tombant enceints par un moyen inconnu (autofécondation ?), ne possédant donc pas d'utérus... C'est vraiment tiré par les cheveux.



Tous scénarios aussi étranges soit-il doivent impérativement fournir une explication pour que cela tienne la route. Même une oeuvre présentant de la magie, expliquera des notions pour que le tout paraisse tout de même crédible.

Ici, rien n'est fait en ce sens...



Je suis peut être trop à cheval sur la biologie mais il y avait beaucoup de choses à mettre en place pouvant expliquer plus ou moins le scénario: une personne trans FtM, une personne possédant un appareil reproducteur féminin et masculin, une malformation, une mutation... N'importe quoi !



La démarche est tout de même louable. Ce tome met en avant les inégalités entre les hommes et les femmes. Que ce soit par rapport aux congés pater/mater, aux tâches ménagères ou même le salaire.



Les personnages sont sympathiques et plutôt attachants.



Ce manga aurait mérité un peu plus de profondeur pour gagner en crédibilité et capter davantage le lecteur.

Un sympathique concept, la grossesse masculine, mise en scène dans l'une des sociétés les plus patriarcales : le Japon. L'occasion de se divertir tout en réfléchissant au genre, aux assignations, à la répartition des rôles, à l'image également. Moins bien structuré que la série tv de Netflix tirée du manga, le livre est un peu brouillons, mélangeant un peu trop les personnages et parfois les temporalités, laissant une sensation de sketch, de tranches de vie alors que les personnages sont très intéressants et mériteraient d'être davantage suivis.

J'avais entendu parler de ce manga et une copine me l'a prêté pendant mon séjour chez elle.

C'est hyper surprenant mais dans le sens intéressant. Je ne m'attendais à rien de particulier parce que je n'y avais pas vraiment réfléchi.

Je trouve que ça aborde l'avenir de notre reproduction de manière super intéressante et les prises de conscience des un.e.s et des autres font réfléchir.

Je pense que j'aurai aimé qu'on aille un peu plus en profondeur sur les sujets de l'infertilité, de la manière dont on voit les femmes enceintes ou mères, et comment les hommes enceints se voient. Je trouvais que ça allait un peu vite... A voir peut-être le deuxième tome?

J’ai commencé ce manga un peu sceptique, après tout ce genre d’histoire j’en ai lu des 100aines et quand ce n’est pas transphobe c’est homophobe ou sexiste. Enfin dans 90 % des cas ça tombe bien on est dans le 10 % restant.



On est dans une société où les corps humains se sont adaptés pour que les hommes puissent tomber enceints

Et le manga suit différentes grossesses vécues par différents personnages. Des hommes, des femmes, des adolescents, mariés, dans une histoire de tromperie ou sans connaître l’autre parent...



Et tous vivent dans cette société où y a une 10aine d’année les hommes ont pu accoucher

Et ce manga parle de toutes les discriminations présentes dans cette société, et donc notre société, ça parle surtout de sexisme

Les entreprises refusant les congés maternité, les personnes voulant des espaces sans enfants et donc sans parents, les transports en commun pas pensés pour les poussettes ou les refus des enfants qui pleurs dans les espaces publics, l’abandon par le partenaire ou le fait de ne pas respecter la fatigue de la personne enceinte...



Et tout ça est mis dans une histoire chorale parlant de l’évolution de la société avec ces différents membres qui essaient de changer les choses



J’ai passé un très bon moment à le lire.



Néanmoins, si vous cherchez un manga sur la transidentité, le sujet n’est pas du tout abordé. Ça peut être agréable de la représentation avec des hommes enceints, mais ça n’est pas le sujet.

J'avais donc vu passé ce manga sur leurs réseaux et au final je l'ai d'abord découvert via la série sur Netflix (très bien foutue d'ailleurs, et bien adaptée). Le pitch ? Les hommes cis peuvent être enceints, il n'y a aucune explication à ça et ça n'est pas du tout un élément cherchant à développer une ambiance fantastique. C'est un fait, point.

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Partant de ce postulat, l'autrice aborde avec une grande finesse toutes les problématiques liées à la grossesse et à la maternité, avec notamment le point de vue japonais où allier vie perso et vie pro tient du parcours de la combattante. Même si le récit peut être universel sur de nombreux points, il reste quand même profondément ancré dans son univers culturel.

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Ce simple renversement des codes permet de mettre en exergue ce qu'on s'est déjà toutes dit, à propos des règles ou de la contraception, "ah si ça arrivait aux hommes on aurait déjà de belles solutions !". Comme on dit, l'intime est politique, et l'approche de certaines problématiques éminemment genrée.

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On suit donc Mr Hiyama, employé modèle d'une grande entreprise, qui se retrouve à faire face à des situations de discriminations en tout genre, à envisager des problèmes qu'il ne considérait pas être les siens. Les thèmes abordés sont nombreux, toujours en satellite autour de la place des femmes dans la société japonaise et avec cette idée que la majorité des êtres humains, surtout les hommes, se penchent sur les problèmes de société seulement lorsqu'ils sont concernés... Mais ce manga n'est pas que sérieux, il est drôle, allégeant un peu les scènes qui ne le sont au fond pas du tout, même si l'humour y est parfois un peu noir.

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Bref, tout ça en un one-shot équilibré, où on ne voit pas le temps passer tout en y retrouvant l'essentiel. Il y a une suite, qui aborde spécifiquement la paternité de Hiyama, que j'ai hâte de decouvrir aussi 😍

La suite en deux tomes de la grossesse de M. Hiyama.

On retrouve le héros et de nouveaux personnages font leur apparition.

La paternité reste le fil conducteur du manga avec ce héros qui se transforme en modèle auprès de qui avoir des conseils.

Un premier tome qui traite aussi des coulisses du star system.

Un manga que j’ai apprécié lire. J’attends le tome 2 pour m’en faire une idée globale.