je m'abîmai de longues minutes dans sa contemplation, m'emplissant le regard de toute sa personne, comme si je me fusse trouvé devant un de ces chefs-d'oeuvre, de l'art ou de la nature, qu'on sait ne jamais plus avoir le loisir de revoir, c'est-à-dire avec la volonté fiévreuse et désespérée de m'imprégner le plus profondément possible de sa beauté, dans cette plénière et à la fois douloureuse adhésion à l'instant que donne la conscience de sa fugacité, mais qui seule est le gage de sa fixation en nous (...)