De nombreuses fois, elle avait senti qu’elle n’avait aucune âme sœur dans tout son groupe. Et, devant le portail fermé, cette odeur était remontée à ses narines : l’odeur de la solitude. Et c’est le goût qui revenait à ses lèvres : le goût amer d’être enfin comprise. Ni convoitée ni admirée. Comprise. Ne serait-ce que par un seul individu.
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