Nationalité : France
Né(e) le : 15 janvier 1969
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Né(e) le : 15 janvier 1969
Biographie :
Estelle Fenzy est une enseignante et auteure.
Après avoir vécu près de Lille puis à Brest, elle habite en Arles où elle enseigne. Elle écrit depuis 2013, des poèmes surtout et des fragments, publie en revue (Europe, Remue.net, Secousse, Ecrits du Nord).
Elle publie en 2015 son premier recueil "Chut (le monstre dort)" aux éditions La Part Commune, puis "Sans", aux éditions La Porte.
Le 9 juin 2017 publication de Mère, éditions La Boucherie Littéraire, Collection La feuille et le fusil.
Estelle Fenzy publie le 07 janvier 2018 Par là, aux éditions Lanskine.
page Facebook : https://www.facebook.com/estelle.fenzysoual
Estelle Fenzy est une enseignante et auteure.
Après avoir vécu près de Lille puis à Brest, elle habite en Arles où elle enseigne. Elle écrit depuis 2013, des poèmes surtout et des fragments, publie en revue (Europe, Remue.net, Secousse, Ecrits du Nord).
Elle publie en 2015 son premier recueil "Chut (le monstre dort)" aux éditions La Part Commune, puis "Sans", aux éditions La Porte.
Le 9 juin 2017 publication de Mère, éditions La Boucherie Littéraire, Collection La feuille et le fusil.
Estelle Fenzy publie le 07 janvier 2018 Par là, aux éditions Lanskine.
page Facebook : https://www.facebook.com/estelle.fenzysoual
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Partage de poèmes de " Les chevaux de Tarkovski", Pia Tafdrup, éditions Unes, par Estelle Fenzy.
Citations et extraits (108)
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Elle s'est blottie
dans l'étau de mes bras
Les paumes du couchant
ont rassemblé
sa confiance éparse
p 56
Il m'a guidée
vers son refuge
Maison tiède
Sa tannière
de rosiers carmins
p 58
dans l'étau de mes bras
Les paumes du couchant
ont rassemblé
sa confiance éparse
p 56
Il m'a guidée
vers son refuge
Maison tiède
Sa tannière
de rosiers carmins
p 58
Je suis la dépossédée
Mon promis est mort à la guerre
j'étais encore fille
Je suis venue dans ce village
verser dans des jarres vides
mon chagrin.
Mais les jarres ont des fêlures
Jamais ne s'emplissent tout à fait
les vases de la dévastation
p 20-21
Mon promis est mort à la guerre
j'étais encore fille
Je suis venue dans ce village
verser dans des jarres vides
mon chagrin.
Mais les jarres ont des fêlures
Jamais ne s'emplissent tout à fait
les vases de la dévastation
p 20-21
Est-ce la mort
qui est cruelle
ou bien l’éternité
sans toi.
qui est cruelle
ou bien l’éternité
sans toi.
Toi les yeux moi la voix
à nous deux presque
un visage
Viens
Dévorons-nous corps et crus
Avant que l’amour ne recule
et lèche
sa parole imprononçable
dans l’écuelle de la mémoire
Je suis cet animal blotti
dans tes odeurs fidèles
humain à s’y ouvrir
visage ventre et veines
histoire vraie de l’amour
sensible et discordante
l’entaille et la couture
Écrire et caresser - oui
de la même main
à nous deux presque
un visage
Viens
Dévorons-nous corps et crus
Avant que l’amour ne recule
et lèche
sa parole imprononçable
dans l’écuelle de la mémoire
Je suis cet animal blotti
dans tes odeurs fidèles
humain à s’y ouvrir
visage ventre et veines
histoire vraie de l’amour
sensible et discordante
l’entaille et la couture
Écrire et caresser - oui
de la même main
C'était le temps
D'avant nous-mêmes
La terre nous aimait
Nous chevauchions
L'échine bleue de la rivière
J'étais sourcière
Je regardais bouger
tes robes de vapeur
pendant que tu trempais
tes pieds dans l'eau
Les rives s'essoufflaient vite de
nos enjambées de joie
( revue " Décharge")
D'avant nous-mêmes
La terre nous aimait
Nous chevauchions
L'échine bleue de la rivière
J'étais sourcière
Je regardais bouger
tes robes de vapeur
pendant que tu trempais
tes pieds dans l'eau
Les rives s'essoufflaient vite de
nos enjambées de joie
( revue " Décharge")
Je suis première dans l’aube.
Enfants se lèvent la figure en désordre. Mon regard lisse les joues
les traces d’oreiller.
Arc-boutée au petit chantier des jours, je prépare un ciment armé
d’amour : j’ai creusé les fondations dans des bouquets de trèfles.
Je suis mère.
La journée peut commencer.
Le vent se tait
la vigne frémit
Dehors ruisselle
un avant-printemps
de pâquerettes
de moineaux contents
la vigne frémit
Dehors ruisselle
un avant-printemps
de pâquerettes
de moineaux contents
Revenir de la nuit
comme
du bout de soi-même
Garder la mémoire
de ce qui a tremblé.
comme
du bout de soi-même
Garder la mémoire
de ce qui a tremblé.
Je me sens chez moi soudain dans la lucarne entrouverte du soir
sur ce sentier de cordages
où amarrer demain
Il m'attendait de tous ses bras
J'y ai posé mes lézardes
mes érosions
ma liberté injuste.
sur ce sentier de cordages
où amarrer demain
Il m'attendait de tous ses bras
J'y ai posé mes lézardes
mes érosions
ma liberté injuste.
Il y a dans la nuit
un détour de nous même
un abandon des rages
un vide volontaire
qui prend toute la place
nous fait plus fragiles.
un détour de nous même
un abandon des rages
un vide volontaire
qui prend toute la place
nous fait plus fragiles.
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