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Critiques de Etienne Bonamy (6)
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Les forcés de la route

Le truc bien, quand on n'a pas de mémoire, c'est qu'on peut prendre des notes. Le truc embêtant, quand on perd ses notes, c'est qu'on n'a pas de mémoire... Je vais faire de mon mieux pour parler un peu de ce roman historique.



J'ai suivi avec enthousiasme cette course cycliste orchestrée par Günther Kezer, major de la Wehrmacht, et Jean Leulliot, journaliste sportif pour La France socialiste. Voilà un épisode historique dont je ne savais rien et qui se prête parfaitement à la littérature tant tout semble matière à rebondissements ! La Résistance fait partie du tableau et le sport lui-même se fait politique. « Il fallait profiter de quelques kilomètres de roue libre avant de passer aux travaux forcés, tous en étaient persuadés. » (p. 47) Avec cette lecture, je ressens une nouvelle fois combien sport et littérature ont d'affinités : les athlètes ont l'étoffe des héros et les compétitions sont parfois des odyssées fabuleuses.
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Les forcés de la route

Comme Émile Idée, le coureur dont les souvenirs inspirent et nourrissent ce roman sur un épisode méconnu de l'histoire du sport, le Tour de France est plus que centenaire. Une institution ! Et une institution qui a connu ses hauts et ses bas. Si après la 1ère guerre mondiale comme le conte Jean-Paul Bourgier dans l'ouvrage éponyme, "1919, Le Tour renaît de l'enfer", pendant la 2ème guerre mondiale, il touche Le fond. Plus d'édition, pire : une pâle copie, voulue et lancée à la hâte par l'occupant nazi et La France Socialiste, journal concurrent de L'Auto. Mais voilà, si La France Socialiste collabore, le peloton cycliste et sa caravane de suiveurs en font plutôt à leur tête - et leurs jambes - et, malgré les restrictions, pour cela, ils ne manquent pas de ressources.

L'auteur non plus qui a creusé les portraits et les parcours de chacun des personnages réels de cette fiction. Comme on change de plateau à vélo, on passe ici de la grande à la petite histoire, avec d'authentiques anecdotes, de véritables épisodes et d'heureux - ou moins heureux - rebondissements.

Une lecture instructive, documentée et agréable pour qui aime voyager dans l'histoire et le cœur de la France... à bicyclette !
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Petites histoires du 100 mètres et autres dis..

Plein de courtes anecdotes sur le monde de l'athlétisme. Un petit livre qui ravira tous les amateurs de sport. Les compétitions de sport et les J.O. sont vu ici par la petite histoire.
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Les forcés de la route

Merci tout d’abord à Babelio et En exergue éditions de m’avoir permis de plonger dans cette aventure méconnue de l’Histoire qui, en tant que nièce du Petit prince des Pyrénées et cycliste occasionnelle, m’intéressait et m’intriguait.

J’avoue, je me suis un peu perdue au milieu de tous ces coureurs, confondant allégrement leurs noms par moments, ce qui a rendu ma lecture un peu « cocasse ». Après l’abandon des Belges, il m’a fallu un petit temps pour réaliser qu’ils n’étaient pas revenus dans la course, mais que je suivais les Bretons !

Malgré cela, ce fut une lecture agréable et instructive, avec quelques personnages hauts en couleur. J’ai particulièrement aimé celui de Maurice, résistant malgré lui. Ce sont d’ailleurs ces personnages, et les avanies qui leur tombent dessus au fur et à mesure du parcours, qui font toute la saveur de ce récit, qui manque un peu de rythme et de dynamisme. C’est d’autant plus dommage que l’épilogue, les biographies et les remerciements finaux sont dans un style plus pêchu. Peut-être Étienne Bonamy est-il plus à l’aise avec le documentaire qu'avec la fiction ? Il n’en reste pas moins que c’est un roman très intéressant que je conseille sans réserve aux fanas de vélo et d’Histoire.
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Les forcés de la route

Pour son premier roman, Étienne Bonamy fait revivre un épisode méconnu de notre Histoire et du sport français. En 1942, un journal collaborationniste, La France socialiste, organise une pâle copie du Tour de France avec la complicité de l’Occupant allemand.



Pour cet ersatz de Tour de France nommé le Circuit de France, les organisateurs parviennent à mobiliser 6 équipes et 72 coureurs pour cette course d’une semaine qui ne compte que 6 étapes.



Malgré la bonne volonté de Jean Leulliot, le rédacteur en chef de la rubrique sportive de La France socialiste, l’organisation d’une telle compétition sportive dans une France coupée en deux et qui vit à l’heure du rationnement et du couvre feu va se transformer en une mission périlleuse qui va multiplier les couacs.



A travers les coureurs cyclistes, les suiveurs, la caravane, les journalistes et les officiels de l’époque, Étienne Bonamy nous fait vivre cette aventure hors norme de l’intérieur.

Dans cette microsociété, tous les profils se croisent, du collabo au résistant en passant par cette majorité silencieuse qui subissait une guerre et une occupation et qui a vu dans le Circuit de France une douce parenthèse sportive.
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Les forcés de la route

Étienne Bonamy, ancien rédacteur en chef du journal @lequipe nous livre ici son premier roman.



Un roman saisonnier alors qu’on sort tout juste du Tour de France et des Championnats du monde de cyclisme 🚴.



Néanmoins nous sommes la sur une toute autre approche du cyclisme, sa petite histoire dans la grande Histoire de France.



1942, alors qu’en raison de la seconde guerre mondiale l’organisation duTour de France est interrompue, le journal collaborationniste “La France Socialiste” en partenariat avec l’administration de Vichy décide d’organiser le circuit de France.



Écrite sous la forme d’un roman, permettant à l’auteur une plus grande créativité, la majorité des faits sont vrais et cette œuvre nous emmène au sein des réseaux de la résistance, au sein de la société du peloton (petit clin d’œil à un autre auteur cycliste @guillaumemartinpro) et à travers la France libre et occupée.



Une belle façon de rendre hommage à ceux qui ont fait le cyclisme de l’époque, avec le matériel et les conditions de l’époque et surtout à ceux qui en toutes conditions sont restés fidèles à leurs valeurs.



Ça se lit vite, ça se lit bien et on apprend des choses, je conseille.



Et vous? D’autres ouvrages sur le sport, l’histoire ou l’histoire du sport à me conseiller?
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