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Critiques de Eusebio Trabucchi (17)
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Nos chers ennemis : Lettres complices à Engels

Tout d’abord merci à masse critique non-fiction, à la maison d’édition L’orma de m’avoir offert ce recueil.

Une des premières choses que j’ai adorée sur cet ouvrage. C’est la possibilité d’envoyer ce roman par courrier. Puisque la couverture se transforme en enveloppe.

Quelle belle idée !



J’ai toujours été intrigué par ce personnage « Karl Marx », je n’ai lu aucun de ses livres et pourtant il est dans l’esprit de tout le monde.



Ce livre est une correspondance avec Engels, le seul hic pour moi, c’est qu’il n’y a que les lettres de Karl Marx et pas les réponses de Friedrich Engels.

Une chose qui m’a le plus marqué c’est la pauvreté de Karl Marx, et les demandes d’argent fréquentes à son ami Engels.



Extrait :



À la question d’un quiz qui circulait alors, tel un jeu de société, « Quelle est votre idée du bonheur ? », Engels répondit : « un Château Margaux 1848. » Marx déclara quant à lui : « Lutter. » 



Malgré toutes les difficultés qu’il rencontre, ses lettres sont parfois submergées d’humour, de colère et de critique de leurs amis ou connaissance respectifs.

Un livre qui me donne envie de connaître davantage ce personnage et pourquoi pas de lire ses œuvres.



Bonne lecture !
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Sur le bon usage des mauvaises santés

A quoi servent les livres, à l’époque des frigos connectés ? La question se pose quotidiennement. Heureusement, les éditions de l’Orma nous adressent une suggestion : les livres peuvent servir à envoyer des lettres. Certes, cette autre activité laisse à son tour songeur le potentiel acheteur de livres qui veille à rentabiliser pleinement son achat. Pourquoi enverrait-il une lettre alors qu’en un texto, l’affaire est réglée ? Pour le romantisme ? Certes, l’odeur sur les enveloppes et les lettres est déjà un succédané de l’odeur de ... Cette pratique peut également dériver en un jeu de fétichisme accumulateur puisque les éditions de l’Orma proposent plusieurs livres-enveloppes : « Conçus pour être expédiés, LES PLIS sont des livres reliés de petit format, recouverts d’une jaquette qui se transforme en une enveloppe. » Très bonne idée. Peu importe le contenu tant que la jaquette s’échange. En troisième de couverture, le mode d’emploi de transformation du livre en enveloppe s’orne de quelques schémas géométriques. Etape 1 : Ouvrir. Etape 2 : Extraire. Etape 3 : Plier et fermer. Etape 4 : Ecrire. Etape 5 : Poster. De petits dessins minuscules sous-plombent les injonctions, au cas où vous seriez plus visuels. Voilà, vous savez désormais comment envoyer une lettre. L’étape 4 reste bien sûr la plus compliquée, car il faut savoir écrire, et savoir quoi écrire. L’étape 5 peut également susciter quelques complications car il faut arriver à rejoindre le bureau de poste avant son heure de fermeture.





La notice de construction nous indique également : « La cohérence des PLIS tient autant à leur forme qu’à leur contenu, qui est lui aussi « postal ». » Diplomatiquement, je comprends que les éditeurs tiennent ici à nous signaler que les PLIS sont des recueils épistolaires, mais sarcastiquement, le « postal » m’évoque aussi le « emballé c’est pesé », peut-être sans que le rapport ne soit très pertinent d’ailleurs. Nous poursuivons : « Les textes de la collection sont un effet une sélection de correspondances, qui offrent un regard inédit, intime et iconoclaste.... etc. ». Pour une sélection, c’est une sélection. Très sélecte, la sélection. Sélection sélectionnée juste avant la réédition de la correspondance en cinq volumes de Proust par les éditions Plon le 3 novembre. Mais voyons un peu. Après l’introduction de 4 pages, puis 2 pages blanches, nous aurons 19 pages de correspondance. Les pages sont de petit format (format enveloppe). Les lettres sélectionnées ne sont pas publiées dans leur intégralité, mais nous y reviendrons une fois la recension terminée. Suivent 4 pages avec des photos et des légendes. Et enfin 26 pages d’autres extraits de livres. Soit 45 pages de sélections en tout.





La publication d’extraits uniquement se justifie par la thématique du livre : « sur le bon usage des mauvaises santés ». L’Orma nous explique son choix : « Vaste continent à explorer, la correspondance de l’écrivain est un pont vital entre sa forteresse intime et la vie extérieure. Oscillant entre conversations mondaines et introspections profondes, ses lettres montrent comment transformer la faiblesse en vocation littéraire et la maladie en ressource de génie ». De deux choses l’une : soit Marcel n’était pas tant malade que ça, qu’il n’ait écrit que deux-trois bricoles sur son état de santé tout au long de sa vie, soit les éditions de l’Orma n’avaient pas réellement envie de faire une recension exhaustive des passages de la correspondance de Marcel traitant de maladie – autrement dit, les collaborateurs de l’Orma n’avaient sans doute pas envie de se taper cinq volumes de correspondance de Proust, ou bien les éditions de l’Orma n’avaient pas suffisamment de papier pour faire un bouquin plus conséquent, surtout si les cinq volumes de la correspondance intégrale seront bientôt réédités.





Voilà pour l’aspect technique. Dans les textes sélectionnés, Proust expose parfois à sa mère le déroulé de ses longues journées consacrées à rester au pieu pendant 12 heures pour éviter toute manifestation corporelle de type asthme et crises d’indigestion – nous pensons alors à son style, nous pensons alors à cette si bonne phrase de Céline (« Proust explique beaucoup pour mon goût : 300 pages pour nous faire comprendre que Totor encule Tatave, c'est trop ») et nous comprenons mieux le lien du corps à l’esprit et à l’âme, la fatigue corporelle et le pointillisme délicat et soporifique du récit proustien.





Adepte du jeûne intermittent, comme nos jeunes youtubeurs du moment (« Je fais un repas par 24 heures (et entre parenthèses je me permets de vous demander si au point de vue ration d’entretien vous trouvez ce repas suffisant pour vingt-quatre heures : deux œufs à la crème, une aile entière de poulet rôti, trois croissants, un plat de pommes de terre ou frites, du raisin, du café, une bouteille de bière) et pendant l’intervalle des vingt-quatre heures la seule chose que je prends est en me couchant un quart de verre d’eau de Vichy (neuf ou dix heures après mon repas) »), Marcel n’hésite pas parfois à conseiller ses correspondants, aguerri qu’il est à la maladie et aux médecins, et il fabule sur l’intérêt de la maladie mis au bénéfice de la civilisation (« Tout ce que nous connaissons de grand nous vient des nerveux. Ce sont eux et non pas d’autres qui ont fondé les religions et composé les chefs-d’œuvre »).





Maintenant que le commentaire est plus long que le livre lui-même, je vais m’arrêter. Merci pour la découverte du concept de livre-enveloppe mais la prochaine fois, ce serait bien d’inclure le timbre. Et n’hésitez pas à m’envoyer des lettres, amis beubeuliens, j’aime bien. Merci.

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Sur le bon usage des mauvaises santés

Concernant Marcel Proust, on vous signale depuis juin la parution aux éditions de l'Orma pour 7.95 € seulement d'un recueil de lettres choisies et élaborées par Eusébio Trabucchi qui permet d'éclairer sa vie et sa sensibilité .

Vaste continent à explorer, la correspondance de Proust constitue un pont vital entre sa forteresse intime et la vie extérieure. Oscillant entre conversations mondaines et introspections profondes, ses lettres racontent la vie d'un écrivain qui a su faire de la faiblesse une vocation littéraire sans pareille et de la maladie une ressource de génie.



La maladie vue comme voie pour découvrir la liberté de l'esprit!




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Sur le bon usage des mauvaises santés

Recueil étrange d’une vingtaine de lettres choisies par un étrange exégète, « un curatore editoriale e traduttore italiano, studioso in particolare di epistolari e semiotica dei monumenti » dixit Wikipédia en italien, ce que Google traduit par « spécialiste en particulier des lettres et de la sémiotique des monuments ». Ce petit livre contient plus de commentaires et d’illustrations que de matière proustienne, ici les tortueuses manipulations des diagnostics et des traitements qui classent notre monument littéraire parmi les patients à fuir, comme le font d’ailleurs son frère médecin et les pontes de l’époque (Babinski, Vaquez). Le meilleur, de loin, déjà cité par Colimasson, est dans l’introduction : « C’est dans la maladie que nous nous rendons compte que nous ne vivons pas seuls, mais enchaînés à un être d’un règne différent, dont des abîmes nous séparent, qui ne nous connaît pas et duquel il est impossible de nous faire comprendre : notre corps ». Ces phrases à méditer ne sont pas dans le recueil. Pour le reste, un style orné d’époque.
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Lettres de joie et de barricades

Ce livre fait partie de la collection "les plis", petits livres conçus pour être offerts et expédiés, recouverts d'une jaquette qui se transforme en enveloppe. Les textes de la collection sont des lettres de l'auteur qui offent un regard sur le personnage. Cette grande révolutionnaire communiste a été l'une des premières à constater les dérives des bolcheviques. Toutes ses lettres sont intéressantes. Dans la même collection, Verdi, Poe, Voltaire, Stendhal, Woolf, Brontë, Kafka, Curie, Rilke, Napoléon, Rimbaud, Van Gogh, Proust, Zweig, Baudelaire, Apollinaire et d'autres. Une formule originale et pas chère (5€) pour un cadeau intelligent.
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Nos chers ennemis : Lettres complices à Engels

La politique, ça s'écrit au quotidien 



L'avantage, avec les lettres, c'est qu'elles ne trichent pas. Très jeune, Karl Marx rencontre Friedrich Engels ; la première entrevue ne donne rien, mais la suivante est déterminante, occasionnant un vrai coup de foudre et marquant ainsi le début d'une longue relation. En grande partie épistolaire, car les compères vivent séparés l'un de l'autre pendant des décennies : ils s'écrivent, très régulièrement, avec la double plume de collègues de boulot et d'amis intimes. 



Une sélection de missives provenant de Marx nous donne à entrevoir son regard acerbe sur ses contemporains et ses rivaux politiques qu'il critique allègrement au moyen d'un vocabulaire fleuri, évidemment très gauche... Voyant souvent rouge, c'est chaque jour qu'il fait sa révolution, en brandissant son courrier. 



À côté de cela, on y découvre aussi des fragments de sa vie personnelle, sur laquelle il s'épanche sans détours lorsqu'il évoque (presque systématiquement) ses déboires financiers, appelant d'ailleurs régulièrement son acolyte à la rescousse... 



Cette correspondance est instructive, criante de vérité, parfois même émouvante. Elle manifeste le réel engagement d'un personnage qui a eu une vie timbrée mais s'est affranchi du regard des autres et a toujours enveloppé son compagnon de cœur d'une amitié... extrême. 

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Lettres de joie et de barricades

L’épistolaire magnifié

« Lettres de joie et de barricades »

Lettres choisies et présentées par Eusebio Trabucchi

Traduction des lettres : Virginie Pironin

Traduction des apparats : Delphine Ménage

« Il peut arriver aux aigles de descendre aussi bas que les poules, jamais aux poules de monter aussi haut que les aigles. »

Dès 1884, Rosa Luxemburg commence à lire les œuvres de Marx et Engels.

Toute sa vie aura été de combats contre les inégalités et les injustices. Elle organise des grèves jusqu’à l’International et se retrouve souvent emprisonnée.

Le 15 janvier 1919 elle est rouée de coups de crosse et abattue par balle.

Les lettres ici présentes témoignent et rendent hommage à cette emblématique figure, elle qui aimait la nature, sur les barricades et depuis sa geôle. Leo Jogiches, de Robert Seidel, de Karl et Luise Kautsky, Emanuel et Mathilde Wurn, Constantin Zetkin, Konrad Haenisch, Walter Stoecker, Paul Levi, Mathilde Jacob, Hans Diefenbach, Sophie Liebknecht, Clara Zetkin, tous ici présents dans ce pli remarquable. Les lettres sont un miroir mémoriel.

Rosa Luxemburg en lumière, femme courageuse et surtout engagée, humaniste et sensible.

Malgré les oppressions muselières, elle était « le bonheur au coin de la rue »

 « Tu ne comprends donc pas que c’est notre propre cause qui l’emporte et triomphe là-bas, que c’est l’Histoire du monde elle-même qui livre ses batailles et dans, ivre de joie, la Carmagnole ? Écrit-elle à Luise Kautsky.

Ce pli-prêt-à-expédier au doux prix de 7,95 € orné d’apparats biographiques, de photographies, et d’illustrations est une gageure.

Ces lettres apprenantes lèvent le voile sur une belle personne et redore l’image d’une grande théoricienne.

Glissez ce pli-prêt-à-expédier dans une boîte aux lettres après la lecture pour un (e) ami (e). Ainsi ce petit bijou se réalisera à merveille. Tel est aussi son but. Lire, et offrir en partage, la correspondance d’une illustre personne, Rosa Luxemburg. Publié par les majeures éditions l’Orma.



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Le Magicien Maugraby

Si l'on avait pu explorer le cerveau de Jacques Cazotte au XVIIIe siècle alors qu'il était en pleine création littéraire, le voyage aurait été à coup sûr foisonnant de contes et de rêveries, débordant de merveilleux, farci de diablerie et grouillant de mille mots nourris des Mille et une nuits.



Lorsque j'ai reçu Le Magicien Maugraby, j'ai d'abord admiré l'objet qui déjà rend hommage à cet esprit fertile: ses détails (nombreux), la grande qualité de son papier, les caractères de son titre, et bien sûr les illustrations au stylo à bille de Prisca Milanese (qui accompagneront ensuite ma lecture de mystères et d'images venues d'ailleurs).



Après avoir contemplé ce nouvel objet littéraire de la collection Plurabelle (qui décidément porte merveilleusement son nom), j'ai lu avec attention la note éclairante de Lorenzo Flabbi sur l'histoire du texte et les choix opérés par les éditions L'Orma. Puis j'ai pu en savoir plus sur l'auteur à travers deux courts textes de Gérard de Nerval et Charles Nodier, pour parfaire l'entrée dans l'histoire incroyable de ce fameux Maugraby, présenté en quatrième de couverture comme "la suite maléfique des Mille et une nuits".



"Maléfique"- comme une évidence chez Cazotte- un adjectif dont il semble avoir exploré tous les interstices au cours de sa vie. Le Diable amoureux (1772) est considéré comme un des textes précurseurs de la vaine fantastique développée au siècle suivant. Et du diable il en est à nouveau question ici. Le magicien (Maugraby) en est la figure sombre incarnée.

Cazotte, porté par le goût pour l'orientalisme à son époque- notamment par la publication des Mille et une nuits- imagine une forme de suite plus ou moins proche des célèbres contes orientaux à travers une série de récits enchâssés rapportés par la voix de Shéhérazade.



Maugraby, au service du diabolique Zatanaï, s'est donné pour mission de soumettre les princes et les princesses à la tentation d'être entièrement à son service. Il est le mal incarné et à force de sorcellerie, discours rusés et fallacieux, subterfuges malins et tours de magie en tous genres, il parvient à ses fins et réduit les figures les plus convoitées et les plus respectées à de vulgaires esclaves à son service.

La course du "maudit magicien" semble alors intarissable. Prenant toutes les formes possibles pour mieux duper ses proies (de l'homme/la femme à l'animal), il met à genou les royaumes qu'il traverse, sème le désespoir et persécute à l'envi.

Entre menaces et (fausses) caresses, son esprit machiavélique hypnotise ses victimes, les manipule, pour en faire des êtres aliénés.

Mais on le sait, la folie de la puissance destructrice un jour se heurte à une autre puissance, plus dominante encore, constituant ici l'ultime récit de ce recueil qui est sans doute celui que j'ai préféré, à la lumière des trois autres contes qui l'ont précédé.

Bref, un voyage réussi au pays de la perfidie et de la magie, dans un bel écrin éditorial !
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Le Magicien Maugraby

J’ai reçu ce livre grâce à la Masse Critique Mauvais Genres de Mars 2024. Merci à Babelio pour ce concours, merci aux Éditions L’Orma pour l’envoi.



J’ai tout d’abord apprécié l’esthétique du livre. Ce livre de contes contient de très belles illustrations de Prisca Milanese.



Ce livre a été écrit par Jacques Cazotte au XVIII ème siecle. C’est donc en plein cœur de la Révolution française que sortent ces écrits. L’auteur mourra d’ailleurs guillotiné en 1793 sous la Terreur.

Les écrits initiaux comportent 8 contes dits gigognes, les histoires s’entremêlent. Ce livre en propose 4 seulement. En effet, parmi les 8 contes, 5 sont très similaires. Le choix a été fait de n’en présenter qu’une parmi ses 5. Et de présenter également les trois autres contes.

Ce livre est présenté comme la suite maléfique de Mille et une Nuits, même si en soit ce n’est pas le cas.



J’ai beaucoup aimé me replonger dans les contes orientaux que j’ai pu lire et apprécié dans ma jeunesse. Cette version moins édulcorée et plus sombre a été une belle découverte.

Je regrette le choix de ne pas avoir présenté l’intégralité des contes de J. Cazotte. Cela aurait permis de comprendre les liens entre les différentes histoires. Et de comprendre comment l’auteur a pu présenter 5 contes narrativement très proches tout en évitant la redondance. Mais cela pourra être l’objet d’une de mes prochaines lectures.

Cela m’a également donné envie de me replonger dans certains contes de Mille et une Nuits.



Je recommande ce livre aux amoureux des contes orientaux. La lecture est aisée malgré quelques tournures de phrases parfois anciennes et compliquées.



Bonne lecture à tous !
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Ne demandez pas raison de mon amour

Ce livre ne sert à rien ! Offrez-le ! On y lit des extraits de pièces de Shakespeare - resitués dans leur contexte - contenant des lettres qui ne m'ont pas semblées particulièrement remarquables. Mieux vaut consacrer les 30 minutes que nécessite l'opuscule à la lecture d'une pièce intégrale de l'auteur. L'ouvrage vaut surtout pour la place réservée à Victor Hugo: l'introduction et le post scriptum rappellent que c'est son fils qui a traduit Shakespeare et que le père a encouragé son projet. Enfin, le concept du "livre à poster" est génial: la jaquette se transforme en enveloppe qu'il ne reste plus qu'à affranchir et à offrir !

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Le Magicien Maugraby

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions l'Orma pour ce roman reçu dans le cadre d'une masse critique.



Ce qui marque tout d'abord est la couverture, d'un Modigliani Neve qui m'a beaucoup plu...



Ensuite l'ensemble du roman a été illustré, ce qui apporte un vrai plus pour ce livre de conte.



Car oui l'histoire issue de la suite des Mille et Une Nuits, a été écrite au 18e siècle..

Une suite maléfique qui raconte les exploits d'un magicien malfaisant, Maugraby. Au travers de 4 histoires assez courtes, j'ai découvert comment il corrompait des âmes pures avant de les apporter à son maître.



Amoureux des contes en général, J'ai apprécié autant le contenant que le contenu...et malgré quelques tournures désuètes, les histoires sont bien agréables
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Lettres de joie et de barricades

Offert en cadeau, une belle découverte, sur le plan politique l'ensemble est plutôt décousu et reste assez obscur si l'on connait peu la période mais l'on retiendra surtout les lettres portant sur l'amitié et une vision de la vie flirtant entre un optimisme militant et une quiétude poétique. Cela donne envie d'en savoir bien plus sur cette Rosa Luxembourg.

Coup de coeur également pour le format de l'ouvrage, étonnant !
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Sur le bon usage des mauvaises santés

J'ai eu le plaisir de lire ce livre sans le cadre des opérations masses critiques.

Ces correspondances ouvrent une fenêtre sur le quotidien de Proust, partagé malgré lui avec la maladie, mais aussi plus globalement avec la médecine, tour à tour patient et "médecin". J'ai eu plaisir à lire ces lettres, même si j'aurais parfois aimé en savoir un peu plus dans la durée des échanges.

Sur la forme, ce recueil de correspondances se présente comme un "livre à expédier", avec une couverture-enveloppe qui lui confère un certain charme !
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Ne demandez pas raison de mon amour

Ah William Shakespeare ! Il n'y a pas à dire, celui que l'on surnommait le Barde a un talent certain pour le théâtre, mais également un autre pour l'écriture des correspondances. Qu'elles aient pour objet de déclarer un amour secret ou de se jouer d'un personnage, les lettres sont un élément scénique incontestable qui ajoute une touche dramatique aux scènes ici présentées.



Il est dommage toutefois que ce recueil ne soit ici qu'une compilation d'extraits de pièces shakespeariennes ayant pour objet la lecture d'un courrier. Pour un lecteur qui comme moi n'a eu que peu l'occasion de lire ce grand dramaturge anglais, l'intérêt est minime. Outre la beauté du texte et les quelques éléments de contextes, ces scènes prises isolément perdent l'élan d'intérêt que leur insuffle le rythme d'une pièce lue ou vue d'une traite.



D'autre part, pour qui serait passionné par Shakespeare, ce court recueil n'aurait malheureusement pas grand chose à apporter, si ce n'est les quelques précisions relatives aux traductions françaises que le fils d'un certain Victor Hugo (oui oui, notre Victor national) a eu le plaisir de réaliser. Mais là encore, j'imagine qu'un véritable admirateur du Barde anglais sera davantage rassasié en lisant les Essais de VIctor Hugo...



Dommage car c'est un objet-livre plutôt plaisant, que l'on offrirait ou recevrait volontiers !
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Ne demandez pas raison de mon amour

Grâce aux Masses Critiques Babélio, j'ai reçu ce "livre à expédier" des éditions L'ORMA. Si je trouve le concept sympa, en effet, ce petit livre peut être un joli cadeau à envoyer, avec sa jaquette qui sert d'enveloppe, je n'ai pas compris l'intérêt de ces lettres choisies. On retrouve plusieurs lettres tirées de plusieurs des pièces de théâtre de Shakespeare. Elles sont à chaque fois accompagnées d'une petite explication pour les remettre dans leur contexte. Nous avons également quelques illustrations. Si j'ai appris des choses, comme par exemple, que c'était un des fils de Victor Hugo qui avait traduit les pièces de Shakespeare en français, je n'ai éprouvé aucun intérêt à la lecture de ces lettres. N'ayant pas lu les pièces du grand dramaturge, les personnages m'étaient totalement inconnus. J'aurai préféré lire une pièce de l'auteur, plutôt que des lettres choisies dans différentes pièces (dont d'ailleurs aucune n'est tirée de Roméo et Juliette, alors que c'est la plus connue). En bref, autant j'ai aimé la forme, mais le fond ne m'a pas convaincu. Cette collection de livre reprend plus d'une vingtaine d'auteur tel que Zweig, Hugo, Austen, etc...








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Nos chers ennemis : Lettres complices à Engels

J'adore les livres de la collection et je suis ravie d'avoir pu lire ce pli consacré à Marx.



"Quatre décennies de la correspondance entre Karl Marx (1818-1883) et son ami le plus fervent, Friedrich Engels. Cédant volontiers aux commérages et aux fous rires, dans cette sélection de lettres, le père du communisme donne libre cours à ses colères et nous offre un autoportrait extrêmement vivant."



Je relève surtout la qualité de leur relation amicale et la personne qu'ils étaient. Engels apporte un soutien extraordinaire et constant à Marx :

-financier : Marx a été confronté à la mysère

-moral : lorsqu'il a perdu son fils



Je relève aussi ce jugement / ces opinions toujours très fort.e.s. Ensemble ils vont lutter pour rendre le monde meilleur (lutter contre le travail des enfants par exemple).



En bref, j'ai adoré découvrir ces personnages vraiment, je trouve cela passionnant de savoir qui se cachaient derrière leur collaboration intellectuelle. Deux amis. Une complicité.

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Sur le bon usage des mauvaises santés

Après m'être plongée dans le premier tome de La Recherche, j'avais envie d'en savoir plus sur la vie de l'auteur qui je ne connaissais pas et ce bref recueil de correspondances me semblait être un bon aperçu de la vie personnelle de l'écrivain. J'étais donc ravie de recevoir ce livre dans le cadre de la masse critique Babelio de septembre et je m'y suis tout de suite plongée. Après lecture de ce recueil mon objectif était atteint : j'en sais désormais un peu plus sur la vie de ce fils et frère de médecin qui souffrait beaucoup de son asthme et pour qui la littérature était une véritable vocation, une plongée de l'esprit, un exercice d'introspection. A travers ses lettres on sent que ses maladies lui pesaient beaucoup, le faisait souffrir, l'empêchait de participer à certaines mondanités auxquelles il était convié mais que malgré tout, sa persévérance pour l'écriture était plus forte. Je comprends aussi désormais mieux l'importance des personnages de La Recherche et leurs potentiels liens avec ses relations privées. Si vous êtes curieux d'en savoir brièvement plus sur l'auteur sans vous lancer dans la lecture d'une biographie je vous le conseille.



Merci à Babelio et aux éditions L'Orma pour l'envoi.
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