Eva Montanari

PassePartout est l'un des éditeurs jeunesse vers lequel je me dirige quand je veux une histoire poétique. Ici, il nous propose une plongée dans le Paris des Impressionnistes avec une douce histoire très joliment dessinée et mise en scène où l'on croise des artistes comme Caillebotte, Monet, Renoir et Mary Cassatt. Un beau moment de replonger dans mes souvenirs des musées parisiens visités cet été ^^





Cet album n'est cependant pas nouveau. Il a déjà été publié en français en 2009 chez L'Atelier du poisson soluble avec exactement la même couverture mais un titre sensiblement différent : Où êtes-vous Monsieur Degas ?. C'est une belle initiative de le re-rendre disponible dans les librairies. D'ailleurs, depuis son autrice a publié plusieurs autres albums chez des éditeurs comme Thierry Magnier où on retrouve son goût pour la musique et les pérégrinations.









Avec cette couverture virevoltante, l'autrice, Eva Montanari, nous invite à une vraie balade dans le Paris des années 1800-1900. Aux côtés de son héroïne, une jeune ballerine dessinée par Degas, nous allons aller à sa poursuite dans Paris pour tenter de récupérer un sac échangé par mégarde. L'occasion pour le lecteur de voir la capitale sous un tout autre angle.



Chaque épisode de l'aventure de cette ballerine anonyme nous permet d'aller à la rencontre d'un ou une peintre célèbre de l'époque et plutôt que de copier-coller tel quel leurs oeuvres célébrant Paris, l'autrice les réinterprète avec beaucoup de justesse et de poésie. C'est ainsi un vrai bonheur de retrouver les coups de pinceaux de Degas, bien sûr, mais également de Caillebotte, Monet, Renoir ou Mary Cassatt sous cette forme éthérée et modernisée qui invite à l'évasion. J'ai adoré.



C'est en plus, ainsi, l'occasion de virevolter dans Paris et de voir dans quelles conditions peignaient ses artistes et comment ils trouvaient l'imagination nécessaire à leurs toiles. On voit ainsi défiler grandes artères parisiennes récentes, petite chambre d'hôtel parisien mais aussi parc où les gens aimaient danser et de retrouver, ainsi que pont par-dessus la Seine. Chaque lieu permet la rencontre d'un artiste phare et chaque page a sa propre teinte et sa propre force correspondant à cet artiste, comme on le voit plus particulièrement avec les bleus de Mary Cassatt. C'est enchanteur.



L'autrice de cet album nous invite donc à une vraie plongée dans l'art qu'elle poursuit dans les moindres détails de ses planches où l'on retrouve vraiment l'énergie et le mouvement de chaque artiste ainsi que des petits clins d'oeil à sa peinture ou sa vie. Elle va même jusqu'à évoquer le métier de marchand d'art, ce qui lui permet de citer encore plus d'artistes en plus de ceux déjà représentés ici. C'est une très belle invitation à qui voudrait aller à la découverte de ceux-ci dans les musées parisiens tels que Orsay, l'Orangerie, Marmottan ou Le Louvre.



Personnellement, l'impressionnisme étant le courant artistique qui me touche le plus, j'ai donc été très émue par la beauté et le ton de cet album. J'aurais pu me braquer face à cette revisite de tableaux si célèbres, j'en ai adoré la fraîcheur et la touche personnelle. J'ai vraiment été emportée par le mouvement de l'histoire et la petite aventure toute simple de notre petite héroïne anonyme si mignonne et à l'image fixé à jamais sur la toile.



Superbe invitation au voyage pictural et parisien dans la capitale française telle qu'elle était au XIXe, cet album est aussi beau qu'émouvant, qu'instructif pour qui aura la curiosité d'aller plus loin. Je vous invite chaleureusement pour ma part à aller à la rencontre de ces musées pour y admirer la touche de tous ces artistes et vous imprégner de toutes leurs émotions. J'y ai personnellement vécu un grand moment cet été.
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C’est la découverte des illustrations d’Eva Montanari qui m’a donné le goût d’aller plus loin. C’est ainsi que j’ai mis la main sur la traduction de son album Où êtes-vous, Monsieur Degas? pour lequel j’ai eu un véritable coup de foudre.



L’auteure et illustratrice, le temps d’une course folle dans Paris, donne l’occasion à une jeune héroïne, un des petits rats de l’Opéra, de rencontrer les grands maîtres de l’impressionnisme alors qu’ils sont en train d’apporter la touche finale à certaines des toiles qui les ont rendus célèbres. Tout ça parce que Monsieur Degas a quitté la salle de répétition en apportant le sac qui contient son tutu plutôt que le sien.



Caillebotte, Renoir, Monet, Mary Cassatt et bien évidemment Degas sont les héros de cet album qui dépasse l’histoire d’un sac pour devenir une véritable initiation à l’impressionnisme alors qu’en fin d’album les tableaux qui ont inspiré Eva Montanari nous sont présentés. Une belle réussite.
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Après mon coup de foudre pour Qui a vu Monsieur Degas ?, qui complétait si bien un séjour que je venais d’effectuer à la capitale, place à l’amusant et instructif Allez savoir !, qui fait si bien écho à ce que je vis parfois en classe 😉



Eva Montanari est une artiste italienne primée à plusieurs reprise aussi bien à New York, en Corée, qu’en Italie bien sûr et qui mérite bien d’être découverte en France, même si ça reste assez modeste. Allez savoir !, faisant suite aux Invités de Madame Olga en 2013 et à Qui a vu Monsieur Degas ? l’an passé.



Je trouve un vrai charme enfantin, doux et profondément gentil et humain chez cette autrice, que ce soit à travers ses histoires ou son dessin, ce qui est à nouveau le cas ici. Elle nous embarque dans une bien drôle d’aventure, dans un monde imaginaire où une école et une classe peuplée d’animaux de la jungle enjambe un long fleuve et observe avec curiosité la faune et la flore de celui-ci. L’occasion pour une leçon de choses et tellement plus de la part de leur instituteur.



J’ai beaucoup aimé la double lecture de cet album. Tout d’abord en tant qu’enseignante, le côté Histoire des arts est ce qui m’a frappée de prime abord. C’était plaisant de voir chaque animal de la classe, qui était un animal différent, peindre en utilisant un courant artistique différent mais qui lui correspondait bien, son crocodile à lui. Ce qui donne un crocodile façon expressionnisme, un façon cubisme, un autre en dadaïsme, etc.



Mais au-delà de ce premier aspect assez évident et fort réussi grâce au trait simple et expressif de l’autrice, il y a également un message plus humaniste sur ce qu’on peut observer chez ce qui nous entoure qui m’a touchée, car aucun ne note la même chose chez le crocodile qu’il doit représenter. Cela montre la richesse de nos personnalités, l’ouverture d’esprit à avoir et la diversité de la nature. Et puis, l’autrice rend aussi au bel hommage aux enseignants qui écoutent et encadrent également leurs élèves, les guidant pour trouver leur voie. L’enseignant de cette histoire remet à sa place les élèves moqueurs et permet aux autres de s’exprimer. C’est très beau.



Pour finir, j’ai totalement craqué pour le trait très vivant de l’autrice qui croque d’une manière très bonne enfant et pleine de rythme cette mini-classe animalière aux élèves aux personnalités si diverses, parfaitement rendues ici. Mon petit chouchou, c’est le rhinocéros et ses oreilles cubistes ! Mais qu’est-ce que j’ai aimé aussi voir les sourires fleurir sur les museaux de ces animaux, leur bonne humeur transpirait des pages, nous faisant pleinement participer à l’histoire. Enfin, j’ai beaucoup aimé les tableaux des uns et des autres, aux styles si différents, sous son pinceaux. Ils représentent à merveille chaque courant invoqué permettant aux lecteurs de les découvrir et peut-être de se trouver une sensibilité plus proche de l’un ou l’autre. J’ai mon chouchou en tout cas.



Bel objet d’aventure humaine et d’apprentissage artistique, Allez savoir ! est à nouveau une merveilleuse rencontre avec l’artiste conteuse Eva Montanari, qui décidément tout en restant dans son domaine de prédilection sait se renouveler et nous faire voyager. J’ai beaucoup aimé le message humaniste de cette histoire pleine de diversité et de bons sentiments.
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Je remercie Babelio et les éditions Passepartout pour l'envoi de ce magnifique ouvrage dans le cadre d'une Masse Critique. Mes enfants et moi avons eu beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire. Les illustrations sont sublimes et pleines de douceur. L'histoire est articulée autour du thème des différentes visions du monde et comme celles-ci se traduisent dans la création artistique. Les élèves (tous des animaux de la savane) d'une école dessinent à tour de rôle le crocodile qui vit dans le fleuve. Chaque animal représente le crocodile à sa manière. L'autrice en profite pour introduire des termes artistiques tels que cubisme, futurisme, etc. J'ai beaucoup aimé cet aspect, j'aurais aimé qu'il soit d'avantage développé peut-être dans des pages additionnels à la fin de l'histoire avec des exemples de peinture pour chaque courant artistique.

Madame Olga est une vieille dame aveugle, à l’ouïe très développée et grande cuisinière. Madame Olga ne s’ennuie jamais ! Tous les jours, elle reçoit à sa table des invités prestigieux : l’homme de fer-blanc, Don Quichotte, Dorian Gray, Moby Dick... Chacun y va de son anecdote sur son histoire, sur ses compagnons ou simplement de son excentricité. Chaque jour apporte son lot de surprises. Mais la plus jolie d’entre elles reste sa petite fille Nina qui est l’instigatrice de toutes ces “rencontres”. Chaque jour elle se fait un devoir de se rendre à la bibliothèque pour apprendre

l’histoire d’un personnage fantastique et ainsi ensoleiller le quotidien de sa grand-mère.

Un album très touchant illustré de dessins doux réalisés aux crayons qui reflètent bien la relation qu’entretien cette petite fille avec sa grand-mère.

Lors d'une visite à l'Opéra, Mr Degas confond son sac avec celui d'un petit rat. Celle-ci décide de partir à sa recherche dans les rues de Paris pour lui rendre ses couleurs. Elle rencontre Mr Monet, Mr Caillebotte, Mr Renoir, Mary Cassatt en train de peindre au fil de sa recherche.

Les illustrations sont très jolies et le texte simple, clair et assez musical. Les rencontres avec les artistes dépassent le simple prétexte : la mise en scène est bien réalisée, le choix des oeuvres peintes est judicieux. Il existe une réelle cohérence dans tout ce bel album.

Détail non négligeable, les oeuvres utilisées dans le texte sont reproduites en miniature à la fin du livre, avec un médaillon de la page les mettant en scène.

Nous avons beaucoup aimé cette lecture très colorée, et c’est tant mieux car c’est le thème principal de cette histoire.

Les jeunes animaux à l’école évoquent leurs peurs face à cet animal étrange et terrible qu’est le crocodile.



Chacun le représente sur une toile , chacun à sa façon , chacun son style !



Une jolie façon d’aborder les différents courants artistiques. Mais aussi et surtout une jolie façon d’aborder les différences, la tolérance et l’empathie.

Une histoire très sympathique pleine d’humour et de couleurs qui a ravit ma petite fille de 2 ans. Il est intéressant de voir comment est mise en avant la perception de ce crocodile par les enfants selon leurs émotions. Cette histoire appelle à la bienveillance entre enfants et à respecter les perceptions de chacun.

Merci pour cette découverte !

Je découvre Eva Montanari grâce à la nouvelle édition de ce livre initialement sorti en 2009.



L'auteure nous immerge dans le milieu de la danse, au coeur de l'Opéra Garnier, lors des répétitions de jeunes danseuses classiques. Mais aussi dans le Paris des peintres impressionnistes.



A travers de grandes et belles illustrations, nous retrouvons le charme désuet de l'ancien temps.



Qui a vu Monsieur Degas? permet une lecture à deux niveaux. Les plus jeunes lecteurs (à partir de 6 ans) y découvriront la folle aventure d'une petite danseuse à Paris par le biais d'un trait de crayon caractéristique. Tandis qu'une deuxième lecture est possible quand on reconnaît les différentes personnages qu'elle croise.



L'histoire prend alors toute son ampleur puisque la petite danseuse rencontre les grands maîtres de l'impressionnisme, les peintres Claude Monet, Gustave Caillebotte, Pierre-Auguste Renoir et Mary Cassatt. Pour elle, c'est l'ouverture sur le monde de la peinture, du jeu des couleurs et de la fugacité d'un instant peint pour toujours sur une toile. Car, la peinture, tout comme la danse, est un art de l'instant, que l'on vit et que l'on ressent, capable de provoquer mille émotions.



Dans ce livre, Edgar Degas occupe une place particulière puisqu'on le voit sur son lieu de travail. En effet, étant introduit à l'Opéra de Paris, Degas prend l'habitude de peindre les danseuses pendant leurs répétitions.



La beauté et la poésie des dessins au service des arts de la danse et de la peinture. Une très belle découverte.



Remerciement à Babelio et à Passepartout Editions pour cette découverte.

Une danseuse étoile s'empare de son sac avec son nouveau tutu pour le ballet de ce soir. Mais surprise ! A l'intérieur, elle ne trouve que des tubes de peinture ! Monsieur Degas, le peintre qui assiste aux répétitions, a dû confondre son sac avec le sien. Pas une minute à perdre, il faut qu'elle le retrouve.



En tutu et chaussons de danse, la danseuse parcourt les rues à la recherche du peintre. Elle tombe d'abord sur Caillebotte à la terrasse d'un café, qui lui dit de demander à Monet, qui a justement vu Degas mais celui-ci est déjà parti de l'autre côté. Et ainsi de suite. La danseuse rencontre un nouveau peintre qui lui indique systématiquement que Degas vient juste de partir.



C'est une très belle histoire, qui se suffit à elle-même au premier degré. Celle d'une danseuse qui recherche un peintre qui lui échappe. Les dessins et coloris sont doux et jolis. Cela rend la lecture très agréable.



Là où cela devient plus intéressant encore, c'est que c'est une ouverture vers le monde de l'art et de ses grands noms. Eva Montanari identifie les caractéristiques de ces peintres : Monet capable de peindre la même scène mais à une heure et sous une météo différentes ; Renoir qui savait à merveille jouer avec les couleurs ; Mary Cassatt qui peignait principalement des petites filles etc



Il ne tient qu'à l'adulte d'accompagner la lecture de l'enfant par la présentation des toiles des artistes présentés.



Ainsi, on peut lire ce livre comme une simple histoire ou comme une porte d'entrée vers les peintres impressionnistes.

Quelle que soit la façon dont on aborde l'ouvrage, c'est une lecture charmante !



Merci à Babelio et aux éditions Passepartout !

Notre petite héroïne est une ballerine.



Après avoir un jour servi de modèle au peintre Egdar Degas, la jeune fille s'aperçoit qu'il y a eu échange de sacs!?



Ballot!



Elle ne se chaussera pas dans des tubes de couleurs et Monsieur Degas n'aura que faire de chaussons pour peindre ses toiles.



La pauvre enfant se lance ainsi dans les rues afin de rattraper l'étourdi.



L'auteure Eva Montanari nous propose une chaîne amusante qui nous fera traverser Paris" et dont les étapes nous feront côtoyer les grands artistes contemporains de Degas.







"... Il sortit de son tube de noir et dit avec le plus grand sérieux :



- Sais-tu que cette couleur n'existe pas dans la nature?



- Mais alors, mes cheveux, de quelle couleur sont-ils? demandais-je.



Monsieur Renoir sortit ses autres tubes:



-Dans tes cheveux il y a une touche de rouge, une pointe de brun, et même un petit peu de vert, dit-il..."







La petite fille en tutu ne comprenait pas vraiment.



Il est évident, chers lecteurs, que nous serions à l'identique tout aussi coi, de cette réponse d'artiste si nous n'avions jamais vu la vie par l'oeil de l'artiste impressionniste.







L'album sera truffé de clins d'oeil aux oeuvres des peintres, les mettant en scène dans le décor, la petite ballerine les traversera avec hâte jusqu'à ce qu'elle rattrape Degas.







Que de célébrité à portée de main.



Caillebotte peindra dans la rue à son passage, Monet la saluera de sa fenêtre et Renoir profitera des chansonnettes des bals populaires en sa compagnie. Nous changerons de décor et l'aventure reconstituera une vie parisienne d'époque.



Bienvenue au XIXème siècle.



Nous découvrirons même des artistes du mouvement moins connus, tels que Mary Cassatt ou Julien François Tanguy surnommé " le Père Tanguy".







Quel humour de la part de Eva Montanari!



La petite ballerine est elle-même un élément de tableau de Degas et l'auteure l'animera afin de rencontrer de nouveau son "créateur".



L'auteure, dans son style propre de dessinatrice, respecte la manière de Degas, sa technique de rehaut de blanc, ses emplois de personnages et angles de vue, de quoi déja nous mettre dans l'atmosphère de Degas.







L'album pourrait à l'issue donner lieu à une petite recherche sur l'impressionnisme, ses décors sans contours, ses ombres colorées et ses lumières pailletant les éléments dans son champ.



Mais rassurez-vous l'auteure aura pensé à tout à la fin de l'album.







L'impressionnisme, c'est une prouesse technique qui devrait amuser et intéresser les jeunes lecteurs.



Ils comprendront peut-être ses principes de mouvements collectifs artistiques où des artistes adoptent une philosophie nouvelle, rompent avec la manière traditionnelle de dessiner pour innover et vont travailler de façons inédites pour capter la réalité sur une toile.



La recherche de l'émotion fait prendre des chemins souvent curieux et intéressants dans l'art, pour l'artiste et le spectateur.



Un album très intéressant pour ses passerelles possibles.

Edgar Degas, à la fin d'une séance de peinture parmi les petits rats de l'opéra, a confondu son sac et celui d'une jeune danseuse. Celle-ci va passer tout le livre à chercher monsieur Degas à travers Paris pour procéder à un échange de sacs. Elle rencontrera d'autres peintres impressionnistes avant de trouver l'artiste. Un hommage au bronze "La Petite Danseuse de Quatorze ans" de Degas et à la peinture impressionniste. Une bien jolie idée d'histoire et des illustrations pleines de charme.

C’est la fin de répétition pour le ballet de ce soir à l’Opéra mais catastrophe le sac d’une des ballerines contenant son précieux tutu à été emporté par erreur par ce peintre qui est là depuis quelques jours…🩰



La petite danseuse va courir dans tout Paris à la poursuite de Monsieur Degas et de son sac. En chemin elle va croiser Monet, Caillebotte, Renoir ou encore Mary Cassat. 🎨





J’ai énormément aimé cet album, la douceur du dessin, les rencontres avec tous ces grands peintres, la visite de ce Paris d’un autre temps.



Merci beaucoup @babelio et @passe pour cette belle découverte. Je ne connaissais pas du tout cette maison d’édition et je ne peux que vous conseiller d’aller faire un tour sur leur compte. De bien jolies pépites , un certain nombre sont dans ma liste de souhaits ☺️

J'aime beaucoup cette série Tintamarre et Gazouillis qui raconte les histoires d'un duo père/fils crocodiles. L'histoire est toujours racontée avec beaucoup d'onomatopée, faisant sens pour les tout-petits. Et le graphisme aux tons doux donne envie d'aller faire une balade sur la plage pour profiter de ces instants précieux.
Lien : http://boumabib.fr

Un album tout à fait d'actualité avec le personnage du père qui passe son nez sur un écran que ce soit celui de l'ordinateur à la maison ou son smartphone en extérieur. Du coup, il n'est pas vraiment là pour son enfant et ne voit pas ses bêtises comme ses prouesses.

Peu de texte et des illustrations auxquelles il faut faire attention pour que l'histoire fasse sens.

En tout cas cela confirme le talent de cette autrice italienne (Tintamarre et Gazouillis).
Lien : http://boumabib.fr/

Un album aux couleurs très douces, presque sans mots, juste des onomatopées. Une histoire très simple mais qu'il était urgent de raconter : à l'heure où l'on s'inquiète du temps que passent les enfants et ados devant un écran, qu'en est-il des parents ?

De l'ordi au smartphone, en passant par la tablette et la télé, arrive-t-on encore à vraiment passer du temps en famille ? A regarder les autres et à regarder autour de soi ?

Livre accessible à partir de 2 ans.

J’ai été très surprise par la lecture de cet album qui retrace la journée d’un enfant à la crèche par des bruits de son quotidien. Au départ j’ai été un peu décontenancée par la répétition de la formule « l’objet fait Bruit Bruit ». Mais finalement c’est cet aspect répétitif qui accroche l’attention. Il permet de se concentrer sur les images et de comprendre les différentes étapes de la journée du petit bout (du réveil jusqu’au retour à la maison). Le trait crayonné de l’autrice apporte de la douceur et de la sensibilité à l’histoire et rappelle les dessins des enfants. Un album original et bien pensé.
Lien : http://boumabib.fr/2019/05/1..

Adorable, original et doux que demander de plus. Ce n'est pas un album de plus sur Noël c'est une belle découverte à faire :)

Les invités de MMe Olga est un album pour enfant de plus de 5 ans qui associe un conte enchanteur raconté par la petite Nina et un visuel soigné, épuré et coloré qui régalera les pupilles des plus petits comme des plus grands.



Ce livre enfantin raconte l’histoire de MME Olga, une grand – mère aveugle, fine cuisinière et à l’ouïe exacerbée. Chaque soir cette femme simple et accueillante reçoit à sa table des personnages fantasques et amusants qu’elle reconnaît au bruit de leur pas. Ainsi, l’homme de Fer-blanc du Magicien d’Oz, le lapin blanc et les soldats d’Alice aux pays des merveilles ou encore Tom Sawyer lui raconte leurs épiques aventures. MME Olga se dépayse ainsi aux voix enchanteresses de ces énergumènes tout droit sortis des contes littéraires classiques. A travers ses histoires, Nina la petite fille de MMe Olga permet à sa pauvre grand – mère de s’évader à travers le monde. Car chaque soir, Nina quitte à pas de loup, la demeure de sa mère – grand qui après un voyage littéraire et gastronomique s’est assoupie dans son lit.



Par ailleurs, les illustrations d’Eva MONTANARI invite à la douceur des sens. Les couleurs pastels et les traits de crayons à la fois flous et précis emportent le lecteur dans une atmosphère paisible et l’invitent au cœur de voyage et d’aventures avec MME Olga.



Le contenu est certes un peu léger mais n’en déplaise à ma petite fille de deux ans et demi qui aura apprécié autant que sa maman, ces quelques minutes d’évasion…



Je remercie Babelio et les éditions Passe Partout pour ce partenariat spécial « retour en enfance ».

Une pépite d'ailleurs deuxième prix de la meilleure édition jeunesse en 2009 dans ma catégorie jeunesse décerné par le ministère de la culture. Les éditions OQO traduisent en publient ainsi les pépites de l'édition jeunesse espagnole.

Ici autour du thème de la pluie, l'illustration utilise plusieurs procédés à base de collages de papier et de céramique pour aiguiser notre regard sur le monde urbain.