Cinq minutes après, la princesse Mélie est arrivée. Sans façon, elle l'a embrassé si fort qu'il s'est cru sur le point d'étouffer.
Et là, rien.
Rien de rien.
Crapaud il était, crapaud il resterait.
Elle est repartie, Mélie, criant que les crapauds avaient bien changé, que c'était mieux avant, du temps des contes de fées.
Cette fois, Philémon n'a pas songé à s'excuser, Mélie était trop malpolie.
Arthur le dévisage, émerveillé.
Philémon sourit, ses parents lui ont dit vrai, finalement.
Les deux garçons s'éloignent, à pas lents, de l'étang.
Peut-être vont-ils se marier, et qui sait, un jour, avoir beaucoup d'enfants...
« – Du calme, du calme, jeune Woodien. Tu as l’air rusé comme un rhododendron. Alors, si j’étais toi, je poserais tout de suite cette banane sur le sol. Rends-toi, tu es fait comme un rat. POW ! La banane se ficha dans un mobil-home qui traînait pas là. Smith et Nelson répliquèrent. »
Les princesses sont libres de jouer de la musique, pas de chasser les bêtes féroces.
Nous attendrons le passage de la diligence du haut des falaises de Big Canyon pour l'assaillir. Nos épis transperceront leurs cache-poussière... Et leur vieux coeurs mouriront dans un frisson farouche.
Du calme, du calme, jeune Woodien. Tu as l'air rusé comme un rhododendron. Alors, si j'étais toi, je poserai tout de suite cette banane sur le sol.