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Critiques de Fabrice Flipo (9)
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La fache cachée du numérique

Si vous souhaitez approfondir cette question-clef des déchets produits par l'ensemble de nos outils informatiques électroniques ou simplement par tous nos portables, CSTFC vous conseille de lire ce petit ouvrage fort documenté qui est paru récemment.

"La face cachée du numérique " l'impact environnemental des nouvelles technologies par Fabrice Flipo, Michelle Dobré et Marion Michot aux éditions l'Echappée (2013).

vous y découvrirez qu'en rendant de nombreux services et en passant pour une alternative écologique assez naturelle, l'ère du tout numérique cache habilement de nombreux problèmes de pollution ou de consommation énergétique insoupçonnés....Saviez vous par exemple que la consommation des centres de données dans le domaine informatique dépasse désormais lcelle du trafic aérien...surprenant , non ?

Et que la simple recherche d'une donnée grâce à Google sur internet produit autant de dioxyde de carbone que de porter à ébullition de l'eau avec une bouilloire électrique...!

A lire impérativement pour se forger une idée plus claire de la situation qui se profile devant nous !
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La fache cachée du numérique

Petit livre sympathique à destination de tous ceux qui ne voient dans l'économie numérique que quelque chose de dématérialisé et donc inoffensif d'un point de vue environnemental. Non, tout n'est pas rose dans les technologies qui nous font gagner du temps et soi-disant protéger l'environnement !



Néanmoins l'ouvrage aurait eu à gagner avec un point de vue d'emblée moins partisan et plus de chiffres concrets, notamment sur l'analyse de cycle de vie. Ce qui n'aurait rien enlevé à la charge contre ces technologies plus ou moins vertes et leurs gains supposés.
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La numérisation du monde : Un désastre écologique

Cet ouvrage est écrit par Fabrice Flipo l'un des spécialistes sur les questions de sobriété numérique. Le titre de ce nouvel ouvrage « La numérisation du monde » défini bien son sujet, avec un sous-titre qui annonce tout de suite ou l'auteur veut en venir : « un désastre écologique ». L'auteur prends la hauteur et le recul nécessaire pour traiter son sujet, la conclusion est sans appel, en l'état actuel la numérisation du monde ne peut pas fonctionner. L'auteur s'attarde à démontrer que si on laisse faire les acteurs du numérique la situation écologique sera pire qu'avant. Le numérique n'est pas la solution aux problèmes écologiques, au contraire.



Pour effectuer sa démonstration, M. Flipo déroule son plan selon 5 chapitres claire avant d'aboutir à une très belle conclusion avec des propositions concrètes.



L'intérêt de cet ouvrage c'est qu'il traite du sujet de façon transversale en invoquant des psychologues, sociologues, économistes et de nombreuses études écologiques.



L'auteur commence par définir nos modes de vie qui ont un impact sur notre consommation, elle diffère selon nos catégories socio-professionnel mais aussi nos goûts personnels (Chapitre 1). Dans le Chapitre 2 l'auteur nous démontre que les produits numériques sont mis en avant dans le discours publique. Il invoque l'auteur James C. Scott et son « texte public ». Le Crédoc participe à l’insémination d'un discours pro-numérique. Dans le chapitre 3 on apprend comment les acteurs développent leur réseau. L'économie de réseau consiste à financer de gros investissement (télécom puis câble, ADSL, 4G, Fibre optique, maintenant la 5G). Au final ce sont les consommateurs qui paye via des abonnements (offre triple play etc). Nos box et smartphone sont en réalité en leasing pour financer les coûteux investissements. Tout est fait pour que de nombreuses personnes payent un abonnement et que l'outil devienne indispensable. Comme une marche inéluctable au progrès technologiques ou il n'y aurait pas de limite à la croissance et aux capacités.



L'ouvrage décolle à partir du Chapitre 4, car on comprends ou l'auteur veut en venir. Le numérique est incompatible avec les équilibre de la planète en raison de 4 dynamiques à l'oeuvre : « la consommation croissante du secteur numérique, son efficacité énergétique, qui réduit sa consommation relative mais alimente l’effet rebond, puisque ces gains sont rentables et dégagent des profits à investir ailleurs; l’effet globalement positif du numérique sur la croissance économique mondiale, d’où une consommation d’énergie en hausse; et, enfin, des effets ambivalent sur les autres secteurs mais qui vont généralement de pair avec des gains énergétiques, à nouveau, et donc avec des consommations croissantes. ». En résumé le numérique permets bien des économies d'énergie mais ces gains sont annihilés par l'effet rebond et l'investissement des économies réalisé en vue d'augmenter la production et la croissance.



Dans le chapitre 5 l'auteur fait un état des lieux sur les rapports de force. Les acteurs du numérique, que ce soit les GAFAM ou les constructeurs de matériels ont fait d'important progrès depuis les dernières études de l'auteur en 2013, mais ces gains sont annihilés par la croissance du numérique (effet rebond). Malgré la prise de conscience des acteurs du numérique sur les enjeux climatique, il ne faut pas attendre de leur part une diminution des émissions. La croissance verte et le développement durable ne peuvent pas fonctionner. Les ONG écologiques sont évoqués dans ce chapitre mais les propositions sont faibles au rayon du numérique et pas à la hauteur des enjeux. Les propositions concrète sont surtout évoqué en conclusion.



La conclusion est brillante car l'auteur sait ramasser son sujet de façon concise et nous démontre qu'il a parfaitement cerné tous les enjeux. Le problème n'est pas que numérique mais il dépend aussi de nos modes de vies. Quel type de société voulons nous ? Jusqu’où voulons nous aller dans la numérisation du monde ?

Pour lutter contre l'envolé numérique il propose de limiter certains services, beaucoup trop consommateur, comme les objets connectés à foison, la voiture autonome, limité la 4K, abandonné le 8K, limité l'IA à certains projets, limité le développement de la 5G et l'idée d'une 6G etc

Il propose également des quotas d'émission liés à un prix global du carbone, davantage de recyclage des matériaux, un développement de la voiture low-tech et la dénumérisation des voitures, une garantie de 10 ans sur le matérielle et 20 ans sur le software, mais aussi l'écoconception pour que les programmes sont mieux conçus, davantage optimisé.

Sa mesure phrase pour le matériel serait d' « obliger les entreprises qui mettent un produit sur le marché à émettre un document certifié par un tiers de confiance (association de consommateur) évaluant les effets écologiques et sociaux de la généralisation du produit. ».

Ils proposent aussi un ancrage plus local du numérique et moins de publicité. Il encourage les communs qui devrait utiliser les mêmes armes que les marketeur pour la mise en réseau des initiatives et leur diffusion. Pour les communs il faut se méfier d'un enfermement trop communautaire qui aurait tendance à exclure.



J'ai beaucoup apprécié ce livre, très actuel, et très au fait des enjeux. Il permets de prendre de la hauteur. Ma critique finalement et qui justifie mon 4/5 c'est qu'on peine à croire que les mesures soient facilement réalisable. C'est l’État et les institutions, donc les politiques, qui sont aux manettes pour encourager la majeur partie des propositions de l'auteur. En face de l'état on a des mastodontes capitalistes qui ne se laisserons pas faire. L'auteur le dit bien il faudrait changer de système – quitter le capitalisme pour un nouveau projet social, vers plus d'égalité mais sans uniformité. Cette ouvrage est un vrai travail universitaire avec de nombreuses notes ce qui est très agréable et ouvre la voie sur une connexion avec d'autres domaines, notamment dans les champs économique et politique.
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La décroissance : Dix questions pour comprend..

Excellente entrée en matière pour aborder ce thème. Les auteurs permettent de bien circonscrire le sujet tout en donnant à voir l'ampleur des questions que pose la décroissance.

D'ailleurs dé-croissance ou a-croissance ?
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La fache cachée du numérique

Le numérique comme on le pense peu. Un bouquin qui commence à dater, mais du coup, on se dit que c'est tout simplement pire maintenant.

En conséquence, j'ai tout de même changé mon comportement... et l'ordinateur est allumé beaucoup plus rarement à la maison.
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Le développement durable et ses critiques : V..

Livre pédagogique et bien documenté qui rassemble un ensemble d'enseignements donnés par Fabrice Flipo. Les enseignements rassemblés ont parfois un caractère disparate. Publié en 2022, il n'aborde pas les débats climatiques et le développement fulgurant, mais problématique, de la "finance durable".
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La décroissance : Dix questions pour comprend..

Comme son titre le suggère, cet ouvrage est divisé en dix chapitres.

Il est bien sûr en défaveur de la continuation de la croissance des pays les plus développés.



Il est globalement intellectuellement honnête et ses propos, même si on ne les partage pas forcément tous, demeurent défendables.



Il aborde certaines problématiques peu traitées dans les manuels traditionnels comme la suraccumulation du capital dans les entreprises (question il est vrai marxiste).



Il ne contient aucune formalisation mathématique. et se lit facilement.



Je le recommande en complément d'une formation plus classique à l'économie pour connaître un point de vue divergent.



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La décroissance : Dix questions pour comprend..

Essai intéressant et accessible.

Comme l'énoncent à plusieurs reprises les auteurs, « la décroissance » n'est pas un parti mais plutôt un lanceur d'inventivité tourné vers un lendemain politique post-développement.

Aux notions de « progrès techniciste » et de « bonheur égoïste », les objecteurs de croissance opposent le bien commun et la joie d'une pensée renouvelée et tournée vers des idéaux écologiques et humains.

Les fers de lance de la décroissance appellent à dépasser

- la valeur-travail qui ne doit plus être considérée comme le principal vecteur de richesse dans la société post-capitaliste qu'ils espèrent voir émerger.

- la notion de croissance qui n'est plus vectrice de progrès.
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La décroissance : Dix questions pour comprend..

Fait le tour de la question : l'histoire, les mouvances, les écueils, les fausses idées, les faux proces




Lien : http://www.editionsladecouve..
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