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Critiques de Fabrice Pataut (13)
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Le cas Perenfeld

46 nouvelles de mémoire fallacieuse, de paradoxe apparent et de fantastique rampant.



Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/04/21/note-de-lecture-le-cas-perenfeld-fabrice-pataut/

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Le cas Perenfeld

Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Pierre-Guillaume de Roux pour m'avoir envoyé ce livre ! Je ne m'y serais probablement jamais intéressée autrement, parce que la couverture ne m'attirait pas du tout et que je ne suis pas franchement une grande fan de nouvelles.



Je dois dire que j'ai été agréablement surprise. J'ai mis beaucoup de temps à finir ce livre, certes, mais certaines nouvelles m'ont vraiment plu. D'autres beaucoup moins, et il y en a quelques unes que je n'ai absolument pas comprises (notamment les nouvelles très courtes d'une page, par exemple).



Il y a beaucoup de nouvelles dans ce recueil (une quarantaine), si bien que je n'ai pas envie de me pencher sur chacune, une par une. Je préfère vous donner mon impression générale.



Celle qui m'a bien plu était celle intitulée "Le cas Perenfeld" (comme le titre du livre), et on apprend que Perenfeld est en fait un homme, que le personnage principal de cette nouvelle a croisé tout au long de sa vie. Mais encore une fois, j'ai eu du mal à saisir la fin de cette nouvelle-là, le pourquoi du comment...



L'écriture de Fabrice Pataut est assez particulière, je ne saurais la définir. Les mots employés restent simples, et pourtant je n'ai pas toujours saisi le fond, voire toute la nouvelle (notamment avec "Vidéos").



Pour conclure, c'était une lecture très sympathique, mais si j'avais eu plus de temps pour le lire, j'aurais espacé mes nouvelles avec d'autres lectures.
Lien : http://leslecturesdanais.blo..
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Le cas Perenfeld

L’auteur a un talent démoniaque : comme ces démons des hérésies gnostiques qui créent le monde et le conservent à l’insu de Dieu, du moins le croient-ils ; ses nouvelles ont toutes cette étrangeté familière, d’autant plus étranges qu’elles coïncident plus exactement avec la réalité commune, sa banalité rassurante, qui tout à coup se révèle comme le plus inquiétant des leurres, aussi le plus énigmatique.
Lien : http://www.lespectacledumond..
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Reconquêtes

Publié en 2011, « Reconquêtes » se déroule en 2004 à Los Angeles. Dorothy Cunningham y poursuit le projet entamé avec son mari, aujourd'hui décédé, de constituer une propriété dont le périmètre reproduit exactement la géographie des Etats-Unis.



Le roman s'ouvre sur le projet d'achat - la conquête – de la dernière parcelle devant permettre l'achèvement de ce projet, une parcelle de la forme de l'Alaska.

Rendu public, l'existence de cette propriété va créer une polémique dans les media américains, mais aussi dans Le Monde (car l'Europe est souvent présente en arrière-plan dans ce livre), dans un contexte de campagne présidentielle américaine, de montée des tensions anti-américaines au Moyen-Orient et de décapitations d'otages occidentaux.



Initialement perplexe devant l'objet de ce livre- s'agit-il d'une farce, d'une réflexion sur l'histoire des Etats-Unis, ou bien d'une réflexion métaphysique - on laisse rapidement cette question de côté pour se laisser emporter par le récit.



L'histoire s'articule autour de quatre personnages principaux, qui veulent tous, plus ou moins consciemment, se reconstruire après une disparition :

Dexter Koons, agent immobilier cherchant par tous les moyens à se distraire de la mort de son fils Lewis ;

Rachel Drocheiner, la secrétaire de Dexter, qui tente vainement de capturer par le dessin l'image de sa grand-mère Hannah, qui vit à Tel-Aviv et dont la disparition est proche – avec en trame de fond l'occupation allemande en France à travers l'histoire d'Hannah ;

Dorothy Cunningham, qui veut finaliser ce projet de propriété états-unienne et ainsi clore le chapitre de sa vie conjugale avec son mari Dennis disparu plusieurs décennies auparavant ;

et Vladimir Kurzinovski, propriétaire d'origine russe de la parcelle alaskienne, toujours marqué par le deuil de sa sœur.



Terriblement drôle, avec une narration qui court sans arrêt sur plusieurs niveaux, des couples de personnages qui se forment au long du roman pour avancer ensemble, «Reconquêtes» est brillant et délectable.
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Aloysius

Faussement fantastique et réellement subtile, une conspiration intime dans les plis de la grande Histoire.



Publié en 2001 chez Buchet-Chastel avant d'être réédité en 2009 chez Motifs, le premier roman du philosophe du langage Fabrice Pataut était déjà sainement ambitieux. Plaçant d'emblée ses pions fantastiques (le Diable - incarné en femme légère couverte de bijoux, en créature médiévale ou en simple phalène, ou bien un chat doué de parole et nommé Verlaine,...), il utilise habilement leur présence pour distraire l'attention du lecteur, et, tel un prestidigitateur, l'entraîner sans qu'il le réalise immédiatement dans une terrible histoire d'usurpation d'identité et de vengeance, dans laquelle la brutalité de la prise de Minorque par les troupes franquistes en 1939 a pour douloureux échos les réseaux d'amitiés tissés en Espagne par les nazis en fuite, jusque dans les années de la Movida...



Dans le cadre quelque peu idyllique et légèrement suranné des Baléares de 1939, le tout jeune Aloysius, seul héritier d'une riche famille anglo-espagnole, basculera un beau matin dans l'horreur et la tempête, le charme stylé de l'écriture de Fabrice Pataut, sans abus d'effets spéciaux, appuyant discrètement la brutalité surprenante des événements. Un peu comme si une division Das Reich énervée débarquait à l'improviste dans un Combray entièrement voué aux madeleines...



Quarante ans plus tard, le détachement glacé du héros, de retour au pays après un long exil en Allemagne sous une identité d'emprunt, et la sobriété même de sa quête, feront bien entendu planer le fantôme de Montecristo, avec sa patience et sa fulgurance, dans la Barcelone de l'immédiat post-franquisme...



Nimbé de Marcel Proust et de Virginia Woolf, organisé en une exigeante narration, le roman de Fabrice Pataut, dix ans avant son "Reconquêtes", nous parle déjà subtilement des puissances parfois bien obscures de la mémoire...



"Aloysius baissa la tête. Ce n'était pas que Maria Christina aurait dû ignorer l'existence de Stanley. Bien au contraire. Tout, en un sens, était arrivé grâce à lui. Elle venait simplement de rompre le pacte implicite qui l'obligeait à ne jamais en parler. Ils appartenaient à deux mondes incompatibles, aussi opposés qu'il était possible de l'être, engagés dans un conflit impitoyable, une guerre des peuples comme seules les Écritures peuvent les raconter sans tomber dans le ridicule, avec la hauteur légitime des véritables épopées. Il y avait dans cette franchise inattendue quelque chose de profondément troublant qui infirmait d'un seul coup sa représentation du monde, une représentation d'autant plus familière qu'elle avait été lente à s'imposer, convaincante parce que opportunément rigide et, qui plus est, subreptice. Elle était maintenant caduque ; le nom prononcé venait de détruire la niche qu'il s'y était ménagée. Ce monde n'était pas, comme il l'avait cru jusqu'ici, essentiellement par opportunisme, scindé en deux parties égales et étanches : l'une contenant Maria Christina et les siens, inclus un par un au fil des occasions obligatoires, déjeunes d'anniversaires et goûters du samedi, sans que cela eût toujours revêtu l'importance escomptée, et, de l'autre, l'univers prétendument aventureux de Stanley, ses bords flous, ses odeurs de sueur et de sperme séché, ses règles inflexibles, sa cartographie maniaque et ses rituels de collège.

Bien qu'elle n'eût rien dit de surprenant, Maria Christina venait de faire un aveu décisif en affichant ouvertement son mépris pour les manières de l'homme auquel elle l'avait arraché de force. Tout s'en trouva bousculé : son sens de la chronique familiale, le sentiment de sa valeur personnelle et jusqu'à l'idée qu'il avait lui-même choisi son rôle, jusqu'ici tout en apartés, dans un minuscule recoin de l'histoire des hommes. Elle tenait dans ses main un fabuleux kaléidoscope et venait d'en tourner l'embout de quelques millimètres sans qu'on ait pu avoir l'impression qu'elle avait fait plus que l'inciter à en observer innocemment l'intérieur. L'arrangement de ses fragments mobiles réfléchissait maintenant une tout autre combinaison, inhabituelle et presque dangereuse. La nouvelle configuration des petits morceaux de verre coloré reflétés dans le jeu de miroirs angulaires exigeait rien moins qu'un réajustement de tout son être."

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Le cas Perenfeld

Livre à l'écriture complexe et intéressante qui ne m'a toutefois pas conquise. Je n'ai certainement pas compris où l'auteur nous embarquait à travers ses nouvelles. De trop nombreuses fois j'ai décroché ce qui n'a pas rendu ce livre attractif à mon goût. C'est dommage que les textes soit moins clairs car l'auteur à de très belles idées.
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Le cas Perenfeld

Découvert via Masse critique "Le cas Perenfeld"est une suite de nouvelles généralement très courtes mais toujours écrites avec un style fluide et agréable. Malheureusement, pour ma part je n'ai pas réellement accroché. En effet, c'est peut-être du à mon esprit très terre à terre mais la plupart des nouvelles m'ont semblé incompréhensibles et sans réel intérêt. J'ai d'ailleurs vraiment eu du mal à le terminer... En résumé, ce fut une bonne découverte mais pas forcément adaptée à mon style de lecture.

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Tennis, socquettes et abandon

Dois-je l'avouer ? C'est l'incongruité intrigante du titre qui m'a poussée vers ce roman, pour poursuivre la découverte de l'univers de Fabrice Pataut - après la jubilation des lectures de « Aloysius » et « Reconquêtes ».



William et Patrick, deux riches orphelins abandonnés par leurs proches, se sont connus enfants dans le pensionnat de Mme Evans. Inséparables dans leur enfance, ils se sont ensuite associés professionnellement puis brouillés, sur fond d'affaires boursières.



William s'enfuit au lendemain de son voyages de noces, sur un ferry vers la France. Patrick, sensé lui fournir un alibi auprès de son épouse Lucinda, va en fait le suivre et l'espionner.



On retrouve le plaisir charnel du texte, l'appétit du jeu, et le goût pour les faux semblants de ce grand brouilleur de pistes qu'est Fabrice Pataut.



Le charme du récit vient aussi de l'atmosphère étrange dans lequel il baigne, avec les trahisons ou révélations inattendues, et des comportements surréalistes tel celui de William qui, sur le ferry, découpe ses vêtements sur mesure des meilleurs tailleurs britanniques et les ingère, mettant ainsi en scène la « lente dissolution de son apparence », comme s'il anticipait son destin proche.



« Tennis, socquettes et abandon » est aussi le livre du pied, partie si représentative des personnages, qu'ils soient « fins comme des pattes d'oiseau », « roses à force d'oisiveté », « pieds diaphanes des plus beaux anges qui montent au ciel déchaussés », ou bien « curieusement légers, prêts à se détacher de leurs jambes ».

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Aloysius

« Aloysius » est une construction magistrale, qui s'enroule autour du lecteur et dévoile progressivement et avec une grande virtuosité les pièces de l'histoire et les liens unissant les personnages.



Mais, avant de reconstituer ce puzzle, Fabrice Pataut nous entraîne sur de nombreuses fausses pistes dans ce roman de l'imposture et de la duplicité, nous montrant par l'exemple combien il est difficile de distinguer le bien du mal.



Dans la première partie, le Diable conte au narrateur la chronique familiale et l'enfance d'Aloysius en ces derniers jours de Mars 1939, au moment où finit la guerre d'Espagne. Les franquistes débarquent alors à Minorque et massacrent des Républicains avec une extrême cruauté, pour l'exemple. Aloysius, jeune héritier de la famille Nelson-Sintes est alors recherché ; il va prendre la fuite en compagnie de son chat Verlaine ....



Quelque quarante ans plus tard, juste après la disparition de Franco, Aloysius, enfant disparu en mer puis exilé en Allemagne au moment de la guerre d'Espagne avec des complicités nazies, vit maintenant à Barcelone sous une autre identité. Les souvenirs lui reviennent et il va régler ses comptes.



« Méphisto était venu troubler mon esprit, casser la rigueur et la discipline difficilement acquises et chèrement payées après l'effroi de l'abandon. Dolores m'avait rendu mon calme et voilà qu'Aloysius revenait maintenant en chair et en os. J'avais connu, moi aussi, le coucher de Maria-Christina, son parfum, le grain de sa peau et la douceur de ses baisers, mais je n'avais eu ni l'occasion ni la force de les laisser parler lorsque j'étais loin d'elle. »



L'imposture est-elle celle de l'histoire ou celle de la littérature ? Aloysius est une leçon d'histoire sur la guerre d'Espagne mais aussi une leçon sur la façon de raconter des histoires, et le rapport entre le récit et la réalité, a la manière du théâtre de noyaux d'olives que lady Blemley, la mère d'Aloysius, joue à la table du déjeuner de famille.



« Le Noyau s'était emparé de l'esprit d'Esther sur l'instant ; le Petit Monde de l'Olive du Mercredi avait pris le dessus, fier et compact malgré le désintéressement général. Elle allait désormais gratifier d'un prénom tiré des Vagues ce qu'Edward vouait le plus normalement du monde à l'oubli, grande prêtresse de l'animisme végétal en lutte contre l'indifférence civilisée. »

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Reconquêtes

À Los Angeles, un terrain "en forme d'États-Unis" confronte cinq personnages à leurs mémoires. Magnifique de finesse, d'ironie et d'émotion.



Paru en août 2011, le quatrième roman du philosophe du langage Fabrice Pataut intrigue d'abord, puis rapidement, séduit et enchante, laissant en place une curieuse sérénité rêveuse au moment de le refermer.



Cinq personnages à Los Angeles, en 2004, au moment où les forces américaines patinent en Irak, et où les décapitations d'otages occidentaux semblent se multiplier. Une veuve d'un certain âge se retrouve sous les feux de l'actualité lorsque les médias réalisent que la forme de sa propriété reproduit exactement celle des États-Unis, y compris une parcelle distante figurant Porto-Rico et un terrain, en cours d'acquisition, situé exactement où devrait se trouver l'Alaska... Un agent immobilier, scrupuleux et dévoué, chargé de superviser cette acquisition... Son assistante, amour possible qui mûrit doucement au fil des mois... La grand-mère de celle-ci, survivante de la Shoah, achevant paisiblement sa vie à Jaffa / Tel-Aviv... Le propriétaire du terrain restant à acquérir, vieil ami et complice de la veuve, Russe d'origine, artiste et critique avisé...



En quelques semaines de récit, ces cinq protagonistes, deux ou trois de leurs proches, et surtout leurs fantômes personnels (époux décédé, sœur disparue, mère enfuie ou fils emporté jeune par un accident de voiture,...) dessinent une trame serrée de sentiments parfois immensément complexes traités avec simplicité et distance, de bienveillances réciproques et gratuites, mais aussi de secrets pesants et de complexes enfouis, pour aboutir à une sérénité finale digne des conclusions d'un grand film d'aventure... alors que l'on n'a guère quitté ce petit périmètre délimité par les excroissances de cette propriété symbolique.



Tour de force de réflexion et de sentiment autour des anges et des démons de la mémoire, servi par un style d'une rêveuse précision.



"Kurzinovski remplit calmement les deux tasses.

«Je l'ai taillé à la main, ce terrain, monsieur Koons. Je l'ai tracé, projeté au crayon ici même, dans la pièce d'à côté, si vous voulez tout savoir, là où je peins. Je l'ai planté de conifères pour que la réalité corresponde à la carte de l'atlas emprunté à la bibliothèque municipale - lettre A, entre "Alabama" et "Arizona". J'ai détourné une rivière qui le traverse aujourd'hui d'est en ouest. Comment vous dire ? Je l'ai désherbé et replanté. J'en ai repris toute la bordure. Petit à petit, au fil des années, en grignotant des parcelles mitoyennes parfois minuscules. De la manière la plus légale qui soit, je vous prie de le croire. Je me suis toujours acquitté de mes impôts fonciers. j'ai toujours été un bon citoyen américain. Quelle que soit la manière dont vous tournez les choses, je l'ai dessiné. Plus qu'un bien immobilier, c'est un portrait de la terre qui m'a recueilli que je vais offrir à Madame Cunningham.» "

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Le cas Perenfeld

Alors, tout d’abord, je tiens à remercier Babelio et l’éditeur Pierre Guillaume de Roux pour m’avoir fait confiance et m’avoir envoyé ce livre vers lequel je ne me serais pas je pense pas tourné si je l’avais vu en rayon, mais je trouve que la massecritique peut aussi être l’occasion de s’ouvrir à de nouveaux horizons.



Fabrice Pataut nous propose donc un recueil de 49 nouvelles ! Qu’il classera vers la fin du livre sous les termes amour, angleterre, cannibalisme, douce france, échec, exil, frères, lâcheté, mère et fils, mode, musique, orient, paris, perte de temps, prostitution, rituels, vérité et Yiddishkeit.



Je vais rapidement les lister avec une petite précision, génrale ou un peu mon avis sur les nouvelles, et après je concluerai.



- Kipling la nuit : courte scène assez complexe car il y a beaucoup de personnages, mais ça pourrait faire une bonne scène de film



- Machines : histoire très plaisante autour d’une invetion



- Le Rhin : histoire assez banale, plaisante



- Tobermory détective (à la saki) : je ne pense pas avoir toutes les cartes en main pour comprendre car il y a des références à des autres romans de l’auteur, mais c’est très original



- Le chien d’avant : observation d’un chien bien trouvée



- Julien : très beau texte sur l’amour et la mort



- Mademoiselle Salinas : réflexion sur la lecture



- Cérémonies : histoire intrigante autour d’un jeu



- Vampire : démythification



- Le banquet : histoire regroupant des métaphores très intéressantes



- Enigme dans le désert :une énigme tout simplement



- Légende du cercueil de verre : un tour en Chine dépaysant, mais aussi sombre



- Solution de l’énigme : la solution de la précédente énigme



- Le mauvais ange : courte apparition de Casanova et de Sade dans leurs propres rôles



- Visites : texte intelligent sur la mort



- Vidéos : drôle d’histoire (fantôme ?)



- Les fourreurs : histoire sur des artisans spéciaux



- Invitation à un démontage : instant loufoque dans le train



- La clé : une interrogation menant à des métaphores et à une réflexion



- Invitation à un remontage : suite d’invitation à un démontage



- Le chat cuisinier : court texte étonnant, un véritable coup de coeur, sûrement mon texte préféré



- Harper’s Bazaar : amitié entre deux femmes et un mari encombrant, seul texte sur la mode



- Monsieur Loiseleur : courte description d’un homme



- Le cas Perenfeld : titre du recueil, histoire d’amitié, de couple, d’apprentissage



- Cinq portraits de Lol : cinq visions différentes autour d’un même prénom



- Coupelle : plusieurs histoires se croisent, avec pour thème principal la religion



- L’éponge incestueuse : vie d’une éponge



- Les gants : histoire où ils passent de mains en mains (rires)



- Mâchez ma chair, ma chair chère : poétique mais malsain



- Derme, épiderme, pachyderme : où il est question de tennis, de cirque, d’envies mais avec un langage assez grossier



- Demain la poule : analyse d’une poule



- Vents : termes musicaux



- Ulan Bator : histoire de fumerie



- Petites conversations avec Maria de Lurdes : histoire ayant pour objet les nouvelles du recueil



- Allers-retours hésitants sur le pont Alexandre III bien après le temps de l’occupation : une histoire de désillusion



- L’herbier, d’abord, puis le bateau : histoire d’amour dans le domaine maritime



- Heureux dénouement : très jolie histoire, une de mes préférées



- Rasages successifs de mon oncle : une belle éloge du rasage



- Diaboliques : relation mère/famille agitée



- Brahms BWV 1016 : très bonne histoire d’amour, de secrets,...



- Lenteur et douceur : éloge d’aliments



- Cartes postales : une histoire étrange



- Destination australe : histoire autour de l’amour, de l’espoir



- Barbara, de neuf à quarante ans : périodes de la vie d’une inconnue (pour le lecteur car surnommée «elle») Mais on découvrira son identité



- L’éternel : brève description de la vie de Pascal, et rapport à la religion



- La dernière fois : une dernière histoire sombre et tragique



Et après ces nouvelles et ce classement, on a quelques pages narrant l’origine des histoires, la plupart portugaises.

Au final certaines m’ont énormément plu, d’autres moins, je pense que chacun en aimera beaucoup certaines et aura plus de mal avec d’autres, cela dépendra du lecteur. A découvrir.



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Vidéos

Une nouvelle déroutante menée avec brio sur l'enlèvement d'un adolescent à Los Angeles.



Publiée en 2003, un étonnante nouvelle de Fabrice Pataut, sur ce terrain de Los Angeles qu'il connaît, affectionne et retrouvera longuement dans son envoûtant roman "Reconquêtes".



Ici, 60 pages bien denses pour dire l'insidieuse folie qui s'installe dans un ménage d'apparence ordinaire après l'enlèvement de leur enfant, mois après mois...



"Neil avait disparu depuis six mois sans laisser de trace lorsque le facteur remit le premier colis en main propre à madame Pendergast. Il s'agissait d'un paquet rectangulaire enveloppé dans du papier kraft, affranchi au tarif lent, sans adresse d'expéditeur, avec le nom des destinataires écrit au milieu en petits caractères d'imprimerie."



Une progression dramatique déroutante, avec un maniement minutieux des flashbacks, des imaginations et des moments "présents", pour aboutir à un final qui vous laissera normalement tout interdit...

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Reconquêtes

L'Amérique de Fabrice Pataut n'est pas caricaturale : elle n'existe pas. Et l'on songe de nouveau à Pynchon - au "bon" Pynchon, veut-on dire... - et à ses personnages obstinés dans leurs folies. Fabrice Pataut parvient, lui aussi, à convertir cette folie en roman. C'est peut-être cela que l'on appelle communément l'"univers" d'un écrivain.
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