Fabrice Pointeau

Tout n'est pas perdu ... ce livre m'a laissé assez perplexe.



L'aspect psychologique prépondérant est très intéressant et c'est ce qui sauve le livre selon moi.

Le narrateur est irritant par moment, ce qui est plutôt gênant.

Je dois être plus tordue que l'auteur, je m'attendais, enfin j'espérais, que le psy se soit amusé à nous manipuler et que la fin soit beaucoup plus surprenante.



Bref une lecture qui m'est complètement passée à côté et assez plate au final.

Un thriller terriblement bien écrit ! J'ai adoré le ton du récit. J'ai beaucoup accroché avec le style de narration à la première personne. Les descriptions, psychologies et réactions des personnages sonnent très justes. Ici, pas de situations tirées par les cheveux ou de retournements improbables. On y croit.



Déroutante aussi la façon qu'a l'auteur de nous faire passer par des émotions très diverses vis à vis du personnage qui raconte l'histoire.



Un excellent thriller que je recommande.

Roman psychologique magistralement mené Tout n'est pas perdu est l'un des meilleurs thrillers de l'année.

Roman entièrement narratif nous sommes plongés dans le récit d'Alan Forrester, psychanalyste dans une petite ville du Connecticut. Il est amené à soigner une jeune adolescente traumatisée par une agression mais dont la mémoire a été occulté pour lui permettre d'oublier ce drame. Malheureusement sa mémoire émotionnelle a été marquée et est dans l'incapacité de la rattacher à un souvenir. Jenny, ses parents ainsi qu'un autre patient ayant subi le même traitement se succèdent dans le bureau d'Alan pour essayer de défaire les nœuds que constituent cette agression.

Plongé dans la psyché humaine, tortueuse, fragile, parfois dangereuse, le lecteur est totalement captivé et haletant à l'issue de cette lecture. Entre manipulation psychologique, énigme à tiroirs, émotions latentes, déchirements, la profondeur de ce roman en fait une œuvre réussie et prodigieuse.
Lien : http://www.babelio.com/livre..

Un excellent thriller psychologique

Wendy Walker nous offre un thriller psychologique d'une grande qualité ! Le narrateur se trouve être un psychiatre confronté à une enquête autour du viol d'une jeune fille. Son but sera de lui faire recouvrer la mémoire à défaut de retrouver le coupable. Grâce à cette immersion dans le cabinet du médecin, le lecteur prend part au travail d'analyse du psychiatre ainsi que des fonctionnements du cerveau humain pour refouler des souvenirs et autres...

Jenny, la jeune victime, Tom et Charlotte, ses parents, et Sean un autre patient vont être également suivi par le psychiatre, la psychologie des personnages est extrêmement poussée et recherchée, l'auteure maîtrise le domaine avec brio.



Sujet original traité de manière originale

J'ai trouvé que le sujet traité est assez original, certes il s'agit d'un viol, agression malheureusement trop répandue mais le thème du médicament prescrit pour aider le patient à ne pas subir le trouble du stress post traumatique est intéressant et pose justement le problème d'un tel traitement.

De plus, le fait d'être plongé dans la tête et dans le cabinet d'un psychiatre permet au lecteur de vraiment comprendre tous les tenants et aboutissants. Enfin, pas avant la fin bien entendu...



Suspens et interrogations au rendez-vous

Tout le long du roman, le lecteur est en proie aux doutes, l'auteure nous donne plusieurs pistes auxquelles nous raccrocher mais les démonte toutes les unes après les autres, c'est seulement lors de la situation finale que les pièces du puzzle s'emboîtent enfin... Pour ma part, j'ai été assez surprise même si j'aurais aimé un plus gros retournement de situation malgré plusieurs actions étonnantes.



En résumé,

Un excellent thriller psychologique que j'aurais encore plus adoré si je n'étais pas en période de lassitude littéraire !
Lien : http://www.lesperlesdekerry...

"Tout n'est pas perdu " de Wendy Walker chez Sonatine.



Lors du bal de promo à Fairview, une petite ville du Connecticut, Jenny a été violé. Pour lui éviter des troubles de stress post-traumatique, on lui administre un traitement pour effacer sa mémoire.



Jenny :



"J'étais assise sur mon lit avec toute les choses que j'avais aimé mais n'aimais plus, et j'avais juste envie d'y mettre le feu. C'est à ce moment-là que j'ai su que je n'irais plus jamais bien."



Alan, psychiatre, va tenter de dénouer les fils de cet horrible cauchemar, pour aider Jenny et sa famille et pour trouver l'agresseur.



"Aider un être humain à échapper à la douleur que lui inflige son propre esprit."



À travers son enquête, le thérapeute va faire face à l'hypocrisie de certains. Il va découvrir leurs secrets, leurs dérives.Toute la ville a l'air coupable .



"Mensonges pieux, mensonges éhontés, un million de mensonges, un million de fois chaque jour, partout, par chacun d'entre nous. Nous cachons tous quelque chose à quelqu'un."



Le thérapeute joue les porte-parole, il devient le narrateur principal et va nous manipuler autant que ses patients, sans aucun ménagement.



La torture machiavélique de ton esprit commence. La tension monte en puissance, et t'en sortira un peu perturbé. En même temps t'as plein de séances de psy au fond de ton canapé, alors de quoi tu te plains?



En attendant, Wendy Walker réussi avec brio et un style fascinant , cette intrigue à tiroirs. Un thriller psychologique d'une grande maitrise.



C'est clair, "tout n'est pas perdu "pour cette jeune romancière. Pas besoin de petits cailloux pour aller vers le chemin de la réussite. Le talent est là. On a pas fini d'en entendre parler, et on la perds pas de vue .



Les amoureux du genre vont de régaler. Avec moi c'était pas gagné d'avance et pourtant j'ai adoré.



Alors foncez , laissez-vous tenter .La torture vaut le coup .

Je tiens à remercier Babelio de m'avoir permis de découvrir ce titre dans la dernière édition de masse critique.

Si vous aviez la possibilité d’effacer de votre mémoire le pire traumatisme de votre vie, le feriez-vous?

C’est le terrible choix qui s’impose aux parents de Kelly. Leur fille vient d’être la victime d’une terrible agression. Un nouveau procédé médical permettrait d’effacer définitivement de sa mémoire le souvenir des horribles sévices qu’elle a subit. Pour le bien de leur fille, ils acceptent. Seulement, après la procédure, même si Kelly se remet physiquement, elle garde dans son esprit les stigmates d’un viol dont elle n’a pas le souvenir. Le psychiatre Alan Forrester va donc tout mettre en œuvre pour l’aider à guérir en retrouvant ses souvenirs effacés dans les méandres de son esprit.

C’est Alan Forrester, le psychiatre de Kelly, qui nous livre ici son récit, un long monologue sur ses patients, les mécanismes de la mémoire mais aussi les procédés de manipulation mentale. Ce procédé narratif choisi par l’auteur, est dans un premier temps un peu dérangeant: on se perd vite dans les nombreuses digressions d’Alan. Trop de personnages satellites (des patients pour la plupart) qui semblent sans rapport avec Kelly gravitent autours d’elle. Le récit plombé par de nombreux retour en arrière, perd en dynamisme.

Mais arrivée à la moitié du roman, l’intrigue décolle. On se rend vite compte que chaque personne a son importance, ses petits secrets et son rôle à jouer dans l’histoire. Le portrait typique de la petite ville, qui derrière son apparence parfaite recèle son lot de vice et de perversion (comme à Twin Peaks) et qui va trouver son apogée dans un enchainement d'éventements à l’issue dramatique.

Dans ce genre de roman, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer toujours le même twist (le classique twist genre Vidocq ou « Serre moi fort » de Clare Favan, mais qui pour moi fait toujours de l’effet). J’ai été assez perplexe à la révélation de l’identité de l’agresseur, ça ne pouvait pas être aussi simple, mais si ma théorie était juste, cela expliquerait tout. Bon, j’avais tord, même si je n’était pas si loin de la vérité. Le twist final conclu parfaitement cette intrigue bien ficelée.
Lien : https://wereallmadaboutbooks..

Policier, lutte de classe, ségrégation, un bon roman américain. L'intrigue tient la route, la relation père fils aussi. Pas mal du tout.

Wendy Walker ne m’est absolument pas inconnue je l’ai découverte avec « La Nuit D’Avant « …



J’avais pris des risques , car je me suis permise d’acquérir tout les ouvrages de l’autrice avant de voir si cela allait être à mon goût !



Bien heureusement cela fut le cas donc je peux encore vous parler positivement de la plume formidable de Wendy Walker et plus précisément de cette histoire terrifiante qu’est « tout n’est pas perdu «



Ce livre est assez original car nous avons le point de vue d’un seul personnage qui se trouve être le seul narrateur du début jusqu’à la fin , et donc celui qui est je dirai le plus extérieur au cercle des personnages..



Il va y avoir un drame, un événement terrible nous est conté d’entrée de jeu dès les premières pages le tempo est donné la violence est posée : brutale et crue !



Nous suivons le point de vue de Alan le psychiatre qui suit assidûment les différents protagonistes !



Jenny Kramer , jeune adolescente de quinze ans notre personnage principal qui présente des troubles inquiétants …



Elle a été violée sauvagement dans la forêt non loin d’une demeure ou une fête battait son plein , remplie de jeunes de son lycée …



Après cette terrible agression elle a reçu un traitement post-traumatique qui a effacé le souvenir de ce viol (il est évident que ce genre de traitement n’existe pas c’est fictif )



L’esprit l’a oublié , cependant sa mémoire émotionnelle est bel et bien marquée …



Alan va côtoyer et recevoir tous les acteurs de ce drame dans son cabinet ..



Secrets , fissures , drames , pensées intimes , troubles …



Nous sommes loin d’imaginer ce qui se joue au sein de cette petit ville en apparence si paisible si tranquille …



Un thriller puissant et poignant et terriblement profond où l’autrice nous manipule parfaitement , terriblement, à sa guise …



J’ai élaborée plusieurs théories je me trouvais constamment dans le faux !



Ingénieux et addictif !



Un livre fascinant qui explore la mémoire et ses mécanismes !



Nous plonge intensément dans les méandres de la psyché humaine , nous laissant nous torturer nous triturer les méninges car effectivement cela porte à réflection….



Une famille peut-elle survivre à un drame pareil ?



Jenny peut elle espérer une reconstruction ?



Une guérison après avoir traversé un enfer de la sorte ?



Qui a pu lui infliger cela ?



De nombreuses questions nous submergent au fil de la lecture , sans pour autant avoir les réponses satisfaisantes immédiatement…



Mais ce qui nous pousse avidement à poursuivre la lecture !



Une intrigue superbement cruelle et incroyablement menée ..



Époustouflant !



Ce qui me donne l’envie de lire encore Wendy Walker !



Elle m’a définitivement séduite !

C'est une belle surprise que cette lecture. J'ai eu ce livre à la suite d'une promotion (un exemplaire offert pour l'achat de 2 Pocket). J'avais rangé ce livre derrière d'autres livres à lire. Je l'ai déterré la semaine dernière, la 4ème de couverture m'a convaincue. Et les premières lignes, pages et chapitres ont fini par m'emporter dans cette histoire originale !

L'histoire est racontée du point de vue du psychiatre de Jenny Kramer, qui l'a prise en charge à la suite d'un viol très violent. le problème, c'est qu'on lui a administré un traitement pour qu'elle oublie ce qu'il s'est passé, pour lui éviter de trop souffrir. Ce psychiatre, Allan Forrester, va tout faire pour lui faire retrouver la mémoire, et lui faire suivre une thérapie traditionnelle pour surmonter cet évènement.

Je trouve l'idée intéressante. le psychiatre nous raconte tout ce qu'il s'est passé depuis la prise en charge de Jenny jusqu'au dénouement, où Jenny retrouve la mémoire. Allan va rencontrer les parents de Jenny, un autre patient qui a lui aussi vu sa mémoire effacée sur un traumatisme subi, et le policier en charge de l'affaire.

Ce psychiatre a une manière bien à lui de gérer toute cette histoire. Je ne peux pas trop en dire parce que l'auteur amène de nouveaux éléments au fur et à mesure de l'histoire, et ce serait spoiler d'en dire plus. En tout cas, cette thérapie va lui faire vivre de belles angoisses. A force de parler à plusieurs personnages, les volontés de chacun vont s'interférer et va mener le psychiatre vers des situations dangereuses.

En bref, une belle surprise, une belle lecture parfaite pour ce début de vacances. A lire !


Lien : https://letempsdelalecture.w..

Plutôt une bonne surprise que je serais très curieuse de découvrir sur grand écran. Un style un peu trop froid à mon goût mais qui sait instaurer une bonne ambiance psychologique qui sait prendre son temps et monter crescendo. Ca m'a fortement démangé de connaître le fin mot de l'histoire et la chute m'a beaucoup plu, faisant du coup du livre une histoire bien construite même si elle n'accorde pas le même degré d'attention à tous ses personnages.

Fairview, petite ville provinciale bourgeoise du Connecticut où tout le monde se connait. Après le viol dont elle a été la victime, Jenny Kramer, adolescente, reçoit un traitement expérimental, testé sur des vétérans de la guerre d'Irak, destiné à effacer de la mémoire le traumatisme subi et empêcher l'apparition d'un stress post-traumatique. En dépit de ces soins, Jenny s'effondre avant d'être confiée au Docteur Alan Forrester, psychiatre, qui pense que le meilleur moyen de l'aider, est au contraire de l'amener à revivre la nuit de l'agression, pour la libérer.





Tout n'est pas perdu se déroule en vase clos, dans le cabinet du Docteur Forrester, le seul narrateur. Wendy Walker crée une ambiance asphyxiante qui donne envie d'ouvrir une fenêtre pour respirer un bol d'air frais. L'auteure a soigné la personnalité ambiguë du psychiatre, en faisant un marionnettiste dans sa manière de tirer les fils reliant ses patients entre eux. Il a une haute opinion de ses compétences professionnelles, se considère comme intellectuellement supérieur à son épouse à qui il a offert une formation pour élever le niveau de leurs conversations, et délivre volontiers au cours du roman quelques principes à l'emporte-pièce sur l'éducation des enfants ou le comportement des adolescents. Dans son cabinet se succèdent les principaux protagonistes de l'histoire, Jenny, ses parents, à tour de rôle ou ensemble. Les lignes de failles dans le couple Kramer se transforment en fractures depuis le viol de Jenny. Les séances thérapeutiques sont racontées et analysées par le médecin. Certains extraits de ces entretiens font office de dialogues. L'épilogue livre un coupable.







Tout n'est pas perdu est un bon thriller psychologique qui fournit de nombreuses informations sur les mystères de la mémoire, la perte de souvenirs, leur recouvrance et reconsolidation, et sur les différentes méthodes susceptibles de guider des personnes traumatisées vers leur guérison. L'histoire et la construction sont originales, le style est parfois roboratif mais conforme à l'effet recherché. Une découverte agréable et intéressante.

Belle surprise pour ce thriller psychologique qui nous plonge dans les mystères de la mémoire et dans les affres de la manipulation.

Un thriller comme une sorte d’hyper analyse psychologique sur le thème de la manipulation mentale.



C’est une très belle expérience de lecture que cette construction choisit par l’auteur: en effet, il nous offre d’entrer en thérapie avec son personnage principal qui est à la fois remarquable et détestable.



Même si les premières chapitres m’ont paru un peu longs de part les descriptions, j’ai vite compris que c’était un passage obligé et que ça permettait d’épaissir la suite de son histoire.



Ce livre est une pépite de psychologique qui nous attire dans les méandres de la psyché humaine à travers des personnages extrêmement bien dépeints.



Un livre où l’auteur arrive à nous balader avec brio, à tisser sa toile jusqu’au dénouement original et inattendu.



Un roman qui déstabilise et permet de se démarquer d’autres du même genre.



Et cette grande question: qui subsiste: Tenter d’effacer des pans de la mémoire traumatique est il sans danger? Et quelles en sont les limites ?



Je vous le recommande!

Le hasard a fait que j’ai entamé la lecture de ce roman juste après le début des manifestations qui secouent les Etats-Unis.



Michael Cooper est un dessinateur reconnu de BD. Agé de 35 ans, il n’a que peu de contacts avec ses parents. Pourtant quand son père, qui est en train de s’éteindre d’un cancer du poumon, lui demande de les accompagner à Durham (Caroline du Nord) berceau de la famille, il accepte.



Alors que son père est hospitalisé , Michael décide d’enquêter sur sa naissance car il a toujours ressenti une forme de rejet de la part de sa mère. Or il ne trouve aucune trace de certificat de naissance à son nom dans les registres des hôpitaux de la ville.



Interrogé, son père va alors lui révéler un terrible secret de famille ainsi que son implication directe dans la destruction du quartier noir de la ville dans les années 60, quartier d’Hayti qui était le haut lieu de la culture afro-américaine.



La destruction de ce quartier visait à faire partir la communauté noire, même au prix de meurtres.



Michael va se retrouver bien malgré lui emporter par cette histoire qui a encore des répercussions dans les années 2000 et qui va bouleverser entièrement sa vie.



Sur 680 pages, l’auteur nous plonge au coeur des secousses qui ont ébranlé et ébranlent toujours la société américaine, particulièrement dans les états du sud, quant à la condition des afro-américains.



Publié aux Etats Unis en 2008, ce formidable roman, avec ses portraits psychologiques fouillés de ses personnages, permet de cerner et de comprendre la problématique des relations entre communautés ainsi que de plonger dans une histoire familiale particulièrement complexe.



Un roman à découvrir absolument.

Jenny Kramer a vécu une agression dans la petite ville tranquille de Fairview dans le Connecticut. Suite à celle-ci, Jenny a reçu un traitement afin d'effacer cette partie là de sa mémoire. Allan Forester, thérapeute, va tour à tour traiter tout ceux qui sont intervenus dans ce drame. Pour sauver Jenny, Allan va l'aider à recouvrer sa mémoire. Toutes les façades vont tomber, et Fairview est-elle vraiment une ville aussi tranquille qu'en apparence ?

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Autant vous dire que j'ai adoré la façon dont l'histoire est déroulée ! Le fait qu'il n'y est qu'un narrateur qui relate tout les points de vue de chacun des intervenants donne un aspect neutre à l'histoire mais en même temps donne tout le pouvoir à celui-ci dans l'histoire. Finalement, le lecteur se retrouve comme un voyeur manipulé par ce narrateur puisqu'il maîtrise tous les liens entre les différents personnages et nous les dévoile seulement quand il juge bon de nous les donner.

Ce thriller psychologique joue énormément sur la perte de mémoire, où en tout cas celle qui a été provoqué par le traitement qu'a subi Jenny. Cette absence de mémoire va permettre au psychologue d'utiliser la manipulation pour protéger sa famille. Celui-ci se considère comme intellectuellement supérieur et donc parfaitement amène de juger ce qui peut être fait ou dit pour sauver ses proches mais aussi, égoïstement, ses patients.

L'écriture de l'auteur nous pousse à tenter d'en découvrir toujours et nous torture puisque nous ne pouvons absolument pas quitter le cabinet d'Allan. Plus les pages avancent plus l'impression d’étouffer devient importante, jusqu'à cette fin surprenante et parfaitement amenée qui délivre le lecteur de cette angoisse.

J'aime beaucoup le style d'écriture. Un livre me plaît quand j'ai envie de lire tout le reste d'une traite dès la première page, c'est ce qui s'est passé avec celui-ci. J'adore le côté "psychologie", très expliqué, vraiment très intéressant. L'histoire est prenante, le père m'émeut beaucoup, on a envie d'en savoir plus sur chacun des personnages, ce qu'ils cachent et pensent.



Si j'avais une seule critique à faire, je dirais que c'est peut-être un peu trop "fouillis". Revenir dans le passé, puis revenir dans le présent, reparler de certaines choses, détails ou personnes qui ont été survolées dans les pages précédentes. Je ne dirais pas qu'on va jusqu'à s'y perdre, mais ça donne un côté un peu brouillon. Cela me fait penser à un mix de "Les lieux sombres" de Gillian Flynn et de "Lovely Bones" d'Alice Sebold.



Pour résumer, je le conseille régulièrement à mon entourage !

Que faire quand certains douloureux souvenirs sont effacés mais que la mémoire émotionnelle et le corps se rappellent d'eux. Tel est l'enjeu d'un psychiatre qui va tenter de retracer l'agression d'une jeune fille et réveiller de sombres secrets.



Un premier roman fascinant.

‘Tout n'est pas perdu' est un bon polar. Je l'ai trouvé très original.



En effet, Wendy Walker a choisi un sujet très peu exploité dans les romans, le syndrome post-traumatique.

Ce n'est pas un polar classique et ça change ; c'est très agréable à lire. On suit l'enquête à travers le personnage du psychiatre.



L'intrigue est bien ficelée, les personnages bien campés. L'histoire est crédible et m'a tenue en haleine jusqu'au bout.

Enormément de suspense.

J'avais hâte de connaître le fin mot de l'histoire. Je ne suis pas déçue.



Je vais continuer à suivre cette auteure.

Bon policier, très original dans sa narration qui nous fait partager le point de vue du psy.

On se sent voyeur, au cœur des secrets et des révélations,

spectateur de manipulations dérangeantes,

pris dans un sentiment de malaise de plus en plus déstabilisant !

Le final est bien amené, et les passages théoriques sur les bases de fonctionnement du cerveau sont intéressants.

Un roman psychologique à part entière, qui sort totalement de l'ordinaire de par une narration très particulière. C'est le psychologue en charge du dossier qui parle tout au long du roman. Un dénouement que l'on n'attend pas et ça devient rare lorsqu'on a l'habitude de lire des thrillers.



Une grande maîtrise pour un premier roman!

Je n'avais plus l'habitude de lire des livres aux chapitres denses, pas de saut de ligne, peu voire pas de dialogues.

Je n'ai pas été conquise par ce livre, l'enquête sur ce viol est bâclée (mais cela fait partie du dénouement) pour laisser plein pouvoirs au psychiatre. L'ensemble de l'histoire se situe dans le cabinet du psychiatre donc beaucoup de verbal et peu d'action.