En introduction de ce premier volume de la saga du Château des animaux (qui doit en compter quatre), Xavier Dorison évoque clairement les sources de son inspiration.
Il tient à souligner que ce projet très ambitieux (près de 300 planches au total !) part de la volonté de revisiter le fameux roman de George Orwell, La ferme des animaux.
Mais il précise aussitôt que son objectif n'était pas d'adapter littéralement la fable anthropomorphique d'Orwell, mais bien de l'universaliser.
Publié en 1945, La ferme des animaux était une parabole sur les dictatures, mais aussi, plus particulièrement sur les dangers et les mécanismes de fonctionnement du communisme.
Avec Le château des animaux, Dorison s'attaque au poison des totalitarismes, mais de tous les totalitarismes, en expliquant qu'au XX° siècle, certains héros du quotidien (Mandela, Gandhi) ont trouvé une voie étroite en luttant contre ce fléau par d'autres moyens que la force.
Démontrer qu'il est possible de détruite la dictature par le courage et l'intelligence, voilà le pari de ce projet.
Ceci posé, je tiens à vous avertir tout de suite : Le château des animaux est la BD la plus impressionnante que j'ai eu l'occasion de lire au tournant 2019/2020.
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