On doit vivre la vie en produisant de la Maât, c'est-à-dire en engendrant des gestes justes solidaires, respectant les principes de la Nature.
C'est une pensée écologique avant la lettre.
C'est parce qu'il y a cela que la lumière et la source de l'existence peuvent se régénérer perpétuellement
Le temple représente la création, le lieu où les choses sont encore alors que le lac représente le lieu où les choses ne sont pas encore.
L'être et le non -être sont représentés symboliquement dans le sanctuaire égyptien.
Nous sommes habitués en occident à une philosophie de l'être où le non-être n'a pas sa place. Alors que pour les Egyptiens le non-être est aussi important que l'être.
Osiris est cette puissance capable de créer un seuil entre le monde potentiel et les matrices du monde, de transformer le virtuel en matrice de formes comme le négatif d'une photo.
On peut faire l'analogie entre le Douât qui contient les matrices et le négatif d'une photo, le positif étant notre monde d'ici bas.
Pour les Egyptiens à partir du moment où le négatif n'est pas abîmé, ce qui se passe dans le monde matériel n'est pas grave car on peut faire un nouveau tirage
Grâce à Aspasie, Socrate comprend que l’être humain n’est pas contraint de subir la vie comme une fatalité ; que les lois de la nature ne nous conditionnent pas au point d’étouffer celles de l’âme ; que, si on n’est pas parfait, on est perfectible.
Thot est avant tout un verbe, un souffle. Il est aussi le cœur du Noun
La mort assume les qualités contradictoires du Noun dans le cycle de la vie manifestée. Loin d’être inutile ou de représenter un échec, elle permet le maintien de la vie. Grâce à la loi de périodicité, l’ordre du monde Maat peut s’instaurer.
L'Homo sapiens résulte de l'émergence d'un nouvel état de conscience, celui de la prise de conscience du Sacré.