A l'étranger, les Russes sont quelquefois lâches ; ils craignent trop le qu'en dira-dira-t-on. Ils s'inquiètent beaucoup de savoir si une chose est convenable ou non. Ils ont l'âme dans un corset surtout ceux qui prétendent à une situation en vue. Mais le général m'a laissé entendre que sa situation personnelle est particulièrement difficile. C'est précisément à cause de cette situation particulièrement difficile qu'il était devenu tout à coup si lâche et avait changé de ton avec moi. Mais le lendemain ce sot pouvait changer encore et s'adresser aux autorités ; il fallait donc me tenir sur mes gardes. Je n'avais d'ailleurs aucun intérêt à irriter le général.