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Bibliographie de Flavye Borys   (1)Voir plus

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
L’alcool tournait dans sa tête. Il avait chaud et sa colère aussi. Au bout du salon, il s’approcha de l’escalier montant. La musique se fit de plus en plus forte. Il s’en rapprocha. Il jeta un œil curieux au palier, mais ne vit rien. Juste une porte à moitié ouverte, un rail de lumière filtrant à travers la lucarne. Il supposa que la musique venait de là, toutes les autres portes avaient l’air closes. Soutenu par la rambarde, il monta lentement, discrètement, foulant les marches une à une. Pas à pas. Doucement mais sûrement. Il préférait être trop prudent. Les airs électro se firent plus présents. Plus forts. A première vue, personne sur le palier. Et effectivement, une seule porte entrouverte. David parvint à se hisser jusqu’à la dernière marche et resta prostré à l’étage. Et maintenant, qu’allait-il faire ? Défoncer la porte ? Prendre sa douche avec elle ? Des serviettes de bain faisaient face à l’ouverture. La musique venait de la salle de bains. Aucun bruit d’eau. Mademoiselle se prélassait certainement dans son bain, ne se doutant de rien. Avec cette musique et le rosé, elle devait être dans un autre monde.
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Rose aimait ses grandes arcades néogothiques pointées vers les cieux. Elle était particulièrement fan des vitraux, classés aux monuments historiques. Elle avait l’œil, et le sens artistique que David ne comprenait pas toujours. Elle voulait se marier à la simple lueur de ces vitraux, lumière pure et naturelle, selon elle. Elle souhaitait que tous les grands évènements de leur vie se célèbrent ici.
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Il était juste un homme, il ne pouvait pas comprendre. Les codes de la mode, c’était un truc réservé aux femmes. Eux, ne juraient que par l’utilité tandis qu’elles, nageaient dans la futilité. Enfin, ce dont David était certain, c’était qu’il n’avait jamais été fait pour ça et que s’il continuait à épiloguer sur le sujet, il allait réellement se mettre en retard.
Quand il faut, il faut.
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Il était exactement le genre de type qui privilégie les grandes occasions de la vie mais qui les apprécierait encore plus sans l’accoutrement qu’on lui impose. Pas au point d’en arriver au jogging, non, il lui restait encore la raison. Mais des tenues classes et confortables, ça existait. Visiblement, ce n’était pas suffisant.
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Pas de façades. Le look quotidien avait au moins le mérite d’être digne de lui. C’était bien celui qui le représentait le plus, pas besoin d’artifices. C’est vrai, pourquoi se cacher derrière tout ce cérémonial du smoking et de la cravate pour donner une belle image de soi ? David avait toujours trouvé ça ridicule. Etre ou paraître, la voilà la question, cher William, pensa-t-il. Et c’était d’autant plus valable pour les évènements importants. Dans de telles situations exceptionnelles, si personne n’était à l’aise dans ses vêtements, de quoi auraient-ils l’air ?
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Elle prend souvent le relais lorsque j’abuse un peu trop de la bouteille de vin. Non pas que j’en aie abusé ce soir, elle exagère toujours. Nous étions juste tous les deux, profitant d’un moment de tranquillité en tête-à-tête. Mais selon Rose, le dernier verre était celui de trop. Celui qui te fait passer du stade pompette au retrait de permis. Ça lui a suffi à vouloir reprendre le contrôle sur le retour et surtout, à m’en convaincre.
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Elle est radieuse, comme au premier jour. Sa peau porcelaine, ses yeux noisette, et ses cheveux d’ébène… Autant de choses qui me font craquer encore aujourd’hui. Elle se reconcentre sur la route et moi, sur mes pensées. J’ai hâte de quitter ces routes campagnardes pour revenir à la ville. Non pas que la campagne me dérange, mais ces chemins perdus, ces lieux reculés, ces terrains vagues… Cela rend la nuit d’autant plus oppressante.
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Pourquoi ces foutus freins ne veulent pas faire leur boulot ?! Bon sang, il doit bien y avoir un moyen de désactiver ce fichu régulateur !
Plus le temps de penser. Un nouvel obstacle se dévoile à l’horizon. Bien trop proche pour nous. Dans un ultime coup de volant, nous évitons le poteau électrique face à nous, mais pas le second qui nous accueille les bras ouverts. C’était l’un ou l’autre. Nous étions condamnés.
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Cravate ou pas cravate ? Sans cravate, ça fait trop cool, comme quelqu’un qui se serait habillé avec ce qu’il avait sous la main, faute de vêtements classes. Avec cravate, ça fait très sérieux, un peu homme d’affaires, limite, trop bien vêtu pour ce qui l’attendait. Tout homme qui se respecte préfèrerait passer pour quelqu’un de soigné plutôt que pour quelqu’un qui se laisse aller. Donc, la cravate, c’était mieux.
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Il sentit alors que la décantation ne faisait que commencer. Une vraie descente dans les abymes de ses pensées. Pourquoi lui avoir fait subir ça ? Pourquoi ne rien lui avoir dit ? Ils avaient tous agi comme s’il n’existait pas. Comme s’il regardait ce monde en étant invisible. Il hurlait mais personne ne l’entendait. Personne n’avait daigné lui répondre, tout ce temps. On lui avait enlevé sa vie.
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