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Critiques de Florence Ehnuel (6)
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La reformulation empathique

Pour un dialogue constructif, basé sur les émotions et le ressenti, et pour dénouer les conflits, la reformulation est un outil très efficace, simple à utiliser et adaptable à tous les âges. Cet ouvrage nous présente comment s'y prendre et je l'ai trouvé très clair et bien documenté.
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Saisons russes

Florence Ehnuel «Saisons russes», publié chez Stock (ISBN : 978-2234063129)



Dans le quotidien «Le Monde» fut publié une chronique indiquant que l’auteur (oups ! dans «Le Monde», gazette conformiste de la gauche caviar, on écrit maintenant «auteure», avec un «e» final pour désigner les auteurs féminins, ça fait branché) avait ceci d’exceptionnel qu’elle parvenait à insérer en toute simplicité sans pudibonderie ni affèteries des scènes de sexe dans son texte littéraire. N’ayant que très peu d’intérêt pour la littérature dite «érotique» dont j’ai vérifié qu’elle est en général profondément rasoir (au bout de trois lignes, on ne sait déjà plus où se trouvent les jambes et les bras de quel protagoniste), je me suis dit qu’il fallait tout de même vérifier si par hasard...



Eh bien, non, il n’y a pas eu de miracle. Principalement parce que ce roman ne comporte - si ma mémoire est bonne - en tout et pour tout que deux ou trois paragraphes de scènes «osées» vites expédiées : une fois de plus, le pôvre critique du «Monde» se focalise sur un aspect qui n’est pas l’aspect principal du texte, uniquement pour faire un scoop bobo-branchoss.



Ceci étant, je ne regrette pas cette lecture, car l’idée est effectivement originale : montrer que l’apprentissage d’une langue nécessite d’incorporer d’emblée la dimension physique, charnelle, sensuelle de cette langue me semble d’une justesse frappante, et l’auteur le fait relativement bien au début de son récit. Là où notre auteur échoue cependant, c’est à rendre crédible le glissement progressif vers une liaison plus ou moins érotique «réelle» (sachant qu’on est dans un roman, hein !).



L’héroïne découvre qu’elle a besoin de prendre ses cours en se dénudant complètement, puis en dénudant également son cher professeur Iouri, puis en se frottant contre lui, mais cela n’ira pas plus loin, car elle se découvre finalement amoureuse de son amoureux, un certain Pierre, vers lequel elle retourne.

Notons au passage que - lieu commun de notre littérature actuelle - l’héroïne est mère de deux enfants, sans que le père de ceux-ci ne soit le moins du monde mentionné : ces angelots sont tombés du ciel.



Bref, son texte, plus proche de la nouvelle que du roman, reste bien propret, convenable et finalement sans grande profondeur.

Divertissant (c’est déjà pas si mal).

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Le beau sexe des hommes

L'apprentissage d'une langue étrangère par l'approche érotique des corps....cette méthode peut surprendre mais elle donne des résultats, en tous cas, auprès de l'héroïne de ce roman...ce professeur de russe adapte sa "pédagogie" à son élève avec une grande liberté et une généreuse inventivité!
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Le beau sexe des hommes

Dans la continuité de l'essai "L'Amour conjugué" (2004) où il était question de son expérience d'abord douloureuse puis libératrice de l'adultère, puis de "En amour sommes-nous des femmes ?" (2007), où l'auteur abordait la spécificité de l'amour et de la sexualité au féminin, cette confession "Le beau sexe des hommes" (2008) poursuit dans la même veine autobiographique et réflexive.



Cette fois l'auteur ne doute plus, ni d'elle-même, ni de ses choix de rencontres libres, elle clame haut et fort son amour des hommes, leur diversité, leurs différences, les enrichissements qu'elle en tire. Elle assume son goût des rencontres et accessoirement de la sexualité, à la fois secondaire après le critère des affinités, et essentiel comme outil de connaissance de soi et de l'autre.



Après avoir évoqué son enfance (le corps tabou, la nudité à éviter, la sexualité redoutée), elle rend hommage à son premier mari qui l'a réconciliée avec son corps et la sexualité, et à son premier amant et toujours amant au long cours, qui l'a révélée à elle-même dans une sexualité libérée, sans tabou, exploratrice, où tout est permis dans le respect d'un cadre partagé.



Elle rend hommage à Don Juan (Voir en Citations) dont elle aurait aimé incarner le pendant féminin.



J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Je partage entièrement sa vision de la vie, sa curiosité affective, sa soif de partage et d'enrichissement, même si ma pratique à l'égard des femmes diffère de la sienne à l'égard des hommes.
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En amour sommes-nous des FEMMES ?

Après l'intéressante essai-confession "L'Amour conjugué" (2007), où l'auteur faisait le récit de son expérience d'abord subie de l'adultère de la part de son conjoint et du choix finalement épanouissant et enrichissant de rester ensemble, pour les quatre enfants, mais aussi par amour, tout en s'accordant une liberté affective et sexuelle, l'auteure poursuit sa réflexion sur les thèmes du désir, de la séduction, des rapports hommes-femmes, des différences entre hommes et femmes dans l'érotisme.



En 55 pages d'une grande sincérité et d'une clarté, l'auteure nous livre son ressenti, ses convictions, son mode de fonctionnement psychologique et physiologique. Elle aime la séduction, l'ambiguïté de la relation sexuée homme-femme, elle aime la sexualité, ne s'en cache pas, et se demande s'il est possible d'être une femme libérée sur un plan sexuel dans un monde qui colle des étiquettes et cultive les stéréotypes.



J'ai beaucoup apprécié cet essai, concret, intime, en tant qu'homme qui continue à s'intéresser aux femmes et à chercher à les comprendre, à percer leur mystère, ou leur énigme. Je me suis retrouvé dans la quête de l'auteure, même si, elle, elle est bien plus impliquée dans la pratique et la multiplication des rencontres. Un point sur lequel elle est intéressante, point déjà abordé dans l'essai précédent, c'est le rôle de la culture, des idées, des mots, du langage, dans le déclenchement et l'entretien du désir, du plaisir.
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L'amour conjugué: Essai sur le conjugal et l'..

Essai et réflexion sur le couple, l'amour, la fidélité, l'adultère, à partir de l'expérience de l'adultère subie par l'auteure alors qu'elle était femme fidèle, mère de quatre enfants, attachée aux valeurs traditionnelles du couple chrétien uni et par les liens par le mariage.



Elle raconte le choc, la sidération, puis la décision de faire, de vivre sa souffrance comme une épiphanie, de réfléchir en profondeur sur les thématiques du couple, de l'amour, de la liberté. Et c'est le récit d'une métamorphose existentielle et sentimentale. Les deux époux restent ensemble et s'accordent une liberté affective et sexuelle. Et voilà qu'elle prend goût à cette liberté, elle découvre les hommes, leurs corps, leurs façons différentes de faire l'amour et d'appréhender l'érotisme.



Oui, il est possible de faire durer un couple en apprivoisant l'adultère, à l'exemple d'artistes ou couples plus ou moins célèbres comme Sartre et Beauvoir ou Dominique et Jean-Toussaint , Françoise Simpère, Catherine Breillat.



Il est aussi question de l'érotisme du langage, de l'importance des mots dans l l'éveil et l'entretien du désir, dans le plaisir lui-même avant, pendant et après l'amour. Nous sommes avant tout des êtres de langage.



Un essai témoignage que je recommande, que j'ai beaucoup apprécié, d'autant plus qu'il renvoie à ma propre expérience de l'adultère. J'ai été dans le rôle du mari adultère, et notre couple a dû aussi trouver ses solutions. Pour moi, face à l'ultimatum de l'amante "C'est elle ou moi", ce fut la rupture avec l'amante, la préservation et le renforcement du couple d'origine, et une forme de sérénité-sagesse, avec comme un renoncement à l'aventure en ne fréquentant tout simplement pas les sites de rencontres, même si la tentation est là, même si j'approuve totalement l'auteure Florence Ehnuel qui écrit à propos de cette liberté affective et sexuelle

" j’y voyais une manière de rendre compatibles la tendresse et l’ardeur, le temps long de la solidarité et le temps plus court de la fougue amoureuse, les devoirs envers les enfants et ceux que l’on se doit à soi-même, l’engagement envers le conjoint et la pluralité du moi..."
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