France Alessi

Une histoire fantastique! Une imaginaire formidable de Hans Andersen. Sous la malédiction d'un sorcier, le soldat de plomb unijambiste se retrouve sur un long chemin sinueux d'épreuves. Mais ses pensées sur la danseuse permettent de le maintenir en vie car c'est pour elle que le sorcier l'a maudit. Mais il fallait qu'il soit mangé par un poisson afin qu'il retrouve sa bien-aimée. Tout le bon chemin n'est pas facile à parcourir.

Fantominus est un petit fantôme différent : au contraire de ses camarades, il est coloré ! Ce n'est pas sa seule qualité : il n'aime pas effrayer les gens et il est ravi lorsque des enfants viennent jouer avec lui dans son grand château à hanter !



Fantominus n'est pas sans rappeler Elmer, que nous aimons beaucoup dans la famille. Nous apprécions aussi le coup de pinceau d'Eric Battut et cet album est fidèle à son trait (même s'il est moins visible que dans Le petit train de huit heure). L'histoire de France Alessi est amusante, bienveillante et originale. En revanche, je trouve la mise en page trop sommaire : les textes ne sont pas mis en valeur et la police choisie n'est pas très appropriée (manque d'harmonie avec les illustrations).

Le Vaillant petit Soldat de Plomb est l'un des contes d'Andersen que je préfère, car c'est celui, qui, parmi tous ceux que j'ai lus à l'heure actuelle, concilie le mieux la plus haute cruauté, avec le rythme et la fraîcheur.

Il me rappelle un peu La Bergère et le Ramoneur, du même auteur : comme là, Andersen, nous conte l'histoire d'amour de deux objets, de deux figurines. Et comme dans La Bergère et le Ramoneur, la fin a quelque chose de tragique. Mais où, dans La Bergère et le Ramoneur, la fin terrible se passe après une longue période d'amour, là, la fin tragique vient tout de suite. Et c'est ce rythme, cette fraîcheur, cette cruauté, qui fait de ce conte, un grand conte.

Entre couleurs et noirceur, entre bien et mal, cet album est une vraie ode au positivisme et tombait à pic pour fêter Halloween!

Que serait un château hanté sans fantôme ? Dans le château de cette histoire, ce n'est pas un mais six fantômes qui vivent dans cette vieille demeure. Ils adorent faire peur aux visiteurs, tous sauf Fantômimus qui aimerait que les cinq autres méchants arrêtent d'effrayer tout le monde. Pour cela, il va pouvoir s'appuyer sur une joyeuse bande d'enfants.

On reconnaît bien le coup de crayon de Eric Battut qui vient illustrer cette petite histoire de fantôme différent des autres et qui ne trouve pas le bonheur en faisant peur à tout le monde.

C'est un album adorable. Le récit d'Andersen est un peu triste mais touchant et les illustrations de Gatti sont ravissantes. C'est un album frais et très agréable.

Contrairement à certains j'ai lu ce conte étant adultes après avoir vu des informations sur le clip de Instant Crush des Daft Punk et Julian Casablancas. Ce mini film s'inspire du Petit Soldat de Plomb. Une jolie histoire ramenant l'effet merveilleux dans Fantasia. Sauf que la fin est différente.

***Spoilers***

Un petit soldat de plomb unijambiste par manque de plomb, est ainsi le dernier d'un fratrie de soldats vivant dans une belle boite. L'ensemble est offert à un petit garçon. Le soir venu tous les jouets se rendent visite. Ainsi, un soir, le petit soldat unijambiste rencontre une belle danseuse de ballet se tenant sur un seule jambe faisant une pointe. Il tombe immédiatement amoureux de cette jolie danseuse unijambiste (il ne voit pas que son autre jambe est en hauteur). Plusieurs mésaventures après le petit Soldat et la jeune danseuse se retrouvent et sont unis pour la vie.

Un livre sur le travail de Claude Monet et en particulier sur ses tableaux de pont avec en regard une illustration d’Eric Battut sur le même sujet. Le concept est très bien exploité et nous permet de comprendre avec aisance les intentions du maître de l’impressionnisme.



Un album dont on a peu entendu parlé et je trouve ça bien dommage vu le travail de l’illustrateur (et vu l’écho des livres sur l’impressionnisme l’année dernière avec le Festival Normandie Impressionniste). Le style d’Eric Battut correspond bien à l’univers des impressionnistes, les touches de couleurs sont justes et donnent du relief au travail des artistes. Les deux tableaux se font face, se questionnent, se répondent et renouvellent la vision que l’on peut avoir du travail de Claude Monet. Un vrai chef-d’œuvre
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j’ai beaucoup aimé cette collection qui permet aux enfants de s’initier à l’art tout en écoutant/lisant une jolie histoire. Dans “Un pont”, ce sont les pérégrination de Monet, célèbre peintre impressionniste, puis de Hokusai, maître d’estampe japonaise, que l’on suit. Les deux hommes, et leurs univers, se rencontrant au bord d’un pont (Le pont japonais,1892). Le texte est poétique et agréable, il invite à la rêverie. Les illustration sont jolies et amusante, reprenant une peinture ou une estampe qui nous ai montré dans la même page et y mettant en scène le personnage de l’histoire. Les reproduction de peinture/estampe sont accompagné de leur nom et date.


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J'ai choisi cet album pour les illustrations, qui m'ont tapée dans l’œil en le feuilletant.



Elles sont colorées, soignées, détaillées. J'aime beaucoup.



L'histoire est agréable à lire mais pas assez aboutie à mon goût. J'aurais aimé une fin plus détaillée.



Je suis quand même très heureuse de cette découverte et de cette rencontre.



Je continue à le feuilleter après plusieurs lectures, par plaisir.
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Parfois qualifié d’intrépide ou de petit, Le Vaillant Soldat de Plomb fait partie des contes les plus connus d’Andersen. Récit à plusieurs niveaux de lecture, c’est l’une de ces fables qui laissent une impression durable sur l’imaginaire des enfants. On y suit les péripéties d’un jouet, soldat de plomb auquel il manque une jambe de naissance : il tombe amoureux d’une danseuse, qu’il pense unijambiste comme lui. Mais cela ne plaît pas au sorcier de la boîte à surprises, et voilà notre soldat jeté par la fenêtre, mis dans un bateau en papier, transporté dans les égoûts, chassé par les rats puis avalé par un poisson…



Aventure, magie, poésie, mélancolie, Le Vaillant Soldat de Plomb réunit tous les ingrédients d’une bonne histoire. À l’exception du cruel sorcier, les jouets ne parlent pas. Leurs émotions sont toutes entières concentrées dans leurs pensées, ce qui ajoute à la vraisemblance des événements et permet de s’identifier plus facilement à eux. Le soldat reste ainsi de plomb du début à la fin : droit, serrant son fusil contre lui, n’ayant de désir que pour la danseuse en carton, fluette, immobile et aussi muette que lui. Les autres objets de la chambre s’animent, passant ainsi aussitôt dans le royaume de féerie, mais ces deux personnages fixes et par conséquent réalistes tranchent avec l’agitation ambiante.



Y a-t-il une morale à tirer du Vaillant Soldat de Plomb ? Tout n’est-il que hasard et coïncidences, et le monde se réduit-il à une flamboyante et insouciante injustice ? Conte étrange que celui-ci pour un auteur aussi chrétien, où le diable incarne le mal dans les plus innocentes occupations, et où Dieu n’est pas une fois remercié pour le miracle qu’Il accomplit. S’il n’est pas aussi dur que La Petite Fille aux Allumettes, ce texte n’en reste pas moins cruel. La passivité des personnages et leur acceptation aveugle des aléas du destin cause aussi leur perte, là où tout aurait pu bien se terminer. Certains voient dans ce texte paru en 1838 des sous-entendus autobiographiques évoquant les relations de l’auteur avec les femmes : il est à noter que c’est le premier conte qu’Andersen n’ait pas tiré d’une source littéraire ou d’un folklore local.



Et vous, à votre avis, le soldat est-il courageux ou stupide de garder le silence du début à la fin ? Ce texte reste pour moi une source d’interrogations et de débat. Même si elle trahit en partie l’histoire originale, j’ai adoré l’adaptation des studios Disney réalisée dans Fantasia 2000.



Pauline Deysson - La Bibliothèque
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Sîtâ est la prunelle des yeux de son père, mais le brahmane Mâsha veut l'épouser en employant un moyen diabolique. Mais sa tentative va se retourner contre lui.



Un conte mettant en avant la ruse et le destin choisi par les dieux, avec des illustrations aux couleurs vives.
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Ce petit album à la couverture souple permet de redécouvrir le célèbre conte d’Andersen qui retrace les aventures d’un soldat unijambiste délaissé en raison de son handicap. Amoureux de l’inaccessible demoiselle du château en papier, celui-ci saura surmonter maintes dangers ; et c’est dans les flammes qu’il rejoindra enfin la belle danseuse… Servi par les magnifiques illustrations d’Henri Meunier qui soulignent toute la poésie et la mélancolie de ce conte bouleversant, ce grand classique, un incontournable, sera découvert avec bonheur tout aussi bien par les plus jeunes que les plus grands qui ne le connaîtraient pas encore !

Un conte indien qui raconte l'histoire d'une jeune princesse qui grandit au palais. Un jour, son précepteur, beaucoup plus âgé qu'elle, la demande en mariage...

Très jolie collection de livres qui permettent de faire découvrir l’art aux enfants tout en leur racontant une jolie histoire. Dans “une pomme, une balle” c’est la peinture et affiches publicitaires de la fin du XIX qui sont à l'honneur. L’histoire tourne autour d’une promenade de deux petites filles que l’on suit l’une après l’autre. D’abord la petite blanchisseuse avec laquelle on rencontre d’autres enfants du peuple, puis la petite bourgeoise qui joue dans le parc avec d’autres enfants appartenant à la haute société. Ce qui est intéressant dans cette histoire c’est que, non seulement elle permet d’initier l’enfant à la peinture, elle donne aussi un cadre pour expliquer comment la société était autrefois. La première petite fille que l’on rencontre n’a que 8 ans, mais elle travaille, tout comme ses amis. Quant au peintures, elle sont montré dans un encart puis reprises et détourné par l’image principale dans laquelle on voit évoluer les personnages de l’histoire. L’enfant s’amuse à reconnaître la peinture dans le dessin. Dessin qui, d’ailleurs, est très mignon.


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Quand deux artistes facétieux et talentueux, France Alessi et Eric Battut, imaginent, l’un au moyen de sa plume, l’autre son pinceau, la rencontre symbolique, riche et énigmatique, entre une fleur et un caillou, ce sont bien deux projets, deux visions du monde et deux manières de l’envisager, qui s’affrontent, se confrontent, s’opposent, pour mieux se retrouver.

Ainsi, ce sont deux figures singulières du monde de l’art qui se font face : le Douanier Rousseau, peintre onirique et coloriste d’exception et le Facteur Cheval, rêveur fantasque qui construisit son Palais idéal.

Un album avenant, chamarré et fantaisiste qui initie notre regard à l’image, à la peinture et à la poésie, nous conduisant vers ce « monde tout en nous et dans les pierres ». Car « n’oublions jamais : la vie sans but n’est rien de rien ».