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Citations de Francesc Miralles (234)


D'après les spécialistes, nous élaborons chaque jour environ soixante mille pensées. Positives ou négatives, banales ou profondes, il n'y a pas à les juger : elles sont comparables à des nuages qui passent. Nous sommes responsables de nos actes, pas de nos pensées. C'est pourquoi, lorsqu'une idée t'angoisse, apposes-y l'étiquette "pensée" et laisse-la filer.
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Lorsque je m'achète un roman, j'ai pour habitude de le garder dans son emballage jusqu'à ce que j'aie le sentiment d'avoir mérité la récompense. A ce moment-là, je m'offre le livre avec un plaisir non dissimulé.
Tous les gens seuls que je connais ont recours à ce type de rituels. On me présenta un jour, un type qui s'écrivait des lettres. Lorsqu'il recevait sa propre missive, dûment affranchie, il l'ouvrait avec soin et la lisait comme si elle venait de très loin. Ensuite il méditait une journée entière sur son contenu et, le jour suivant, répondait avec un grand luxe de détails. La lettre apparaissait tamponnée trois jours plus tard dans sa boîte aux lettres et tout recommençait.
Grâce au courrier, je crois que cet homme réussit à devenir assez ami avec lui-même.
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Ne pleure pas parce que les choses sont terminées ; souris parce qu'elles ont existé.
(Citation de L.E. Bourdakian en début de roman)

Mais qui est L.E. Bourdakian ??? impossible de trouver la moindre info sur internet...
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N ’oublie jamais ceci: tout sentiment a son pendant.

Se sentir malheureux prouve que I'on est capable de se réjouir.
C 'est une bonne nouvelle.

Quand tu es seul, tu te rends compte à quel point, tu serais bien en compagnie de quelqu’un.
C ’est une bonne nouvelle.

II te faut soufrir pour apprécier le bonheur de n'avoir mal nulle part.
C ‘est une bonne nouvelle.

Voilà pourquoi iI ne faut jamais craindre la tristesse, ni Ia solitude, ni Ia douleur car elles sont Ia preuve que la joie, I’amour et Ia sérénité existent.
Ce sont de bonnes nouvelles.
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Le dimanche après-midi est un mauvais moment pour prendre des décisions, surtout lorsque janvier étend sur la ville son manteau gris à étouffer les rêves.
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Penser,c'est s'extraire du présent pour aller pêcher dans les eaux du passé ou du futur.Pourtant , l'expérience s'inscrit toujours dans le présent.p.85
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Au lieu de te lamenter que cela soit terminé, réjouis-toi que cela soit arrivé

On ne peut comprendre la vie qu'en regardant en arrière, mais on ne peut la vivre qu'en regardant vers l'avant
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Peut-être que tout ce qui est beau est triste
parce que éphémère comme un baiser papillon
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Je revins trente ans en arrière, jusqu'à un samedi après-midi que je croyais oublié...
Je me rappelle que je m'étais dissimulé sous un escalier, mais quelqu'un avait déjà eu la même idée. Il s'agissait d'une fillette de six ans environ, comme moi, aux cheveux noirs, frisés, et au regard vif.
-- Est-ce qu'on t'a déjà donné un baiser papillon ? m'avait-elle murmuré.
-- Non, avais-je répondu, effrayé. Qu'est-ce que c'est ?
Aussitôt, elle avait ouvert et refermé les yeux plusieurs fois contre ma joue.
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On est toujours entouré de fantômes. L'important, c'est d'apprendre à vivre en bonne entente avec eux.
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Quand nous enterrons les moments de bonheur, nous renonçons au meilleur de nous-mêmes. Il y a beaucoup de choses qu’on peut jeter par-dessus bord, mais pas ces moments-là.
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C'est ce qui se produit avec le passé : il est partout, mais il n'est pas visible. Voilà pourquoi il n'est pas facile de s'en défaire. Nous sommes comme un navire immobilisé par son ancre mouillée dans des profondeurs. Ce qui ne veut pas dire que nous ne soyons pas capables de la lever pour reprendre la route.
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Du passé au futur, il n'y a qu'un pas. Les maîtres zen ont beau dire, c'est le présent qui n'existe pas.
- Pourquoi dites-vous cela ?
- Tenez, un exemple très simple : la question que vous venez de me poser est déjà du passé. Et la réponse que je vous donnerai est encore du futur. Lorsque vous l'aurez eue, ce sera du passé, et le futur sera ailleurs. Il n'y a pas de temps pour le présent. Nous allons du passé au futur, lequel devient à son tour du passé. C'est la vie !
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Se sentir malheureux prouve que l'on est capable de se réjouir.
C'est une bonne nouvelle.
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"Profite pleinement des petites choses, car peut-être un jour regarderas-tu derrière toi et te rendras-tu compte que c'étaient de grandes choses." Robert Brault
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Il te faut souffrir pour apprécier le bonheur de n'avoir mal nulle part. p. 54
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Elle nous apprend quelque chose sur le bonheur: on ne peut le ressentir dans toute son intensité que lorsqu’on est déjà tombé très bas ou monté très haut, pour la bonne raison qu’il s’agit d’un jeu de contrastes. Ceux qui nagent toujours dans le spectre moyen des émotions ne connaîtront jamais l’essence de la vie. Voilà l’enseignement du puits: il faut parfois toucher le fond pour saisir l’immensité du ciel.
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Ceux qui partent sans dire au revoir ne partent jamais tout à fait (…) Et pour être heureux, il faut laisser partir les morts et retenir les vivants (…)
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Abandonne le passé et le présent démarrera.
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L’héroïne est une fillette prénommée Béatrice, orpheline de mère et dont le père n’était jamais à la maison parce qu’il travaillait. Après la mort de son épouse, il devint distant et négligea sa fille, qui devint en grandissant une gamine triste et solitaire. A l’école, on la surnommait « Bizartrice », parce qu’elle ne voulait jamais jouer aux mêmes jeux que ses camarades.

Chaque matin, elle prenait son petit déjeuner en silence près de son papa, qui après avoir regardé le journal télévisé partait en courant au bureau. Il travaillait si tard que lorsqu’il rentrait, Béatrice dormait déjà.

La petite se demandait si son père l’aimait ou si elle était arrivée au monde par hasard. Elle ne lui pardonnait pas de ne jamais l’étreindre, lui faire des bisous, lui dire des mots gentils. Il se montrait très réservé comme elle, et ne se préoccupait que du quotidien, savoir si elle avait fait ses devoirs ou si elle avait bien pris son goûter.

Les journées de Béatrice se ressemblaient toutes, jusqu’au matin où un perroquet vint se percher sur les cordes à linge qui donnaient sur sa chambre. L’oiseau s’introduisit dans la maison et la fillette supplia son père de la laisser le garder.

Aussi froid que prévenant, le père se hâta d’acheter une cage et autorisa la petite à installer l’oiseau dans sa chambre. Le perroquet commença à répéter les mots qu’elle lui apprenait chaque soir en rentrant de l’école.

Un jour, pourtant, le perroquet fit une chose insolite. Quand Béatrice s’éveilla de bon matin, il lui dit : « Je t’aime ! » La fillette en fut très étonnée et s’imagina qu’il avait entendu cette phrase dans une série télévisée qu’il voyait par la fenêtre, chez le voisin.

Le lendemain matin, quand le perroquet lui répéta « je t’aime ! », elle n’en crut pas ses oreilles car elle était certaine de ne pas lui avoir appris ces mots-là.

Le troisième matin où l’oiseau lui dit « Je t’aime ! », Béatrice décida de mener son enquête. Elle ne comprenait pas pourquoi il ne lui déclarait son amour que le matin, alors que le reste de la journée il se contentait de répéter ce qu’elle lui avait elle-même enseigné.

Ce matin-là, avant que son père ne parte au bureau, Béatrice courut lui raconter ce mystère au cas où il aurait eu une explication à lui proposer. Pour toute réponse, l’homme faillit s’étrangler et se dépêcha de quitter la maison, sa sacoche à la main.

Soudain, Béatrice comprit et fondit en larmes, des larmes de bonheur. Elle comprit que le perroquet répétait chaque matin ce qu’il entendait le soir, quand son père venait la voir dans sa chambre pendant qu’elle dormait.
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