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3.75/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 14/03/1965
Biographie :

Franck Müller (souvent orthographié Muller) est un maquettiste, ainsi qu'un scénariste et un dessinateur français de bande dessinée.

Il fait ses études au lycée professionnel Paul Painlevé à Courbevoie de 1981 à 1983, pour apprendre la profession de comptable. Après son service militaire il se met à travailler comme comptable à partir de 1986 dans diverses entreprises de comptabilité. Il pratique ce métier jusqu'en 2004.

En 1999, Franck Müller crée le site internet La récrée !!!. Les fans de bande dessinée peuvent s'y rendre pour y parler de leur passion commune. En 2000, Jacques Lelièvre, alors rédacteur en chef du "Journal de Mickey", demande à Müller de dessiner un jeu pour le magazine. En 2004, emballé par son travail, Lelièvre propose à Franck de venir travailler à la rédaction de l'hebdomadaire. Franck accepte le poste, démissionnant ainsi de son travail de comptable.

En 2004, Franck Müller devient l'illustrateur du "Couac ! Le plus dingue des canards !", rubrique loufoque de "Super Picsou Géant". Parallèlement à son métier de dessinateur-scénariste, il est également maquettiste pour le JDM. En 2012, il scénarise également l'album "Ras les basques !" (faisant partie de la série Trop bien, la Colo !), avec la collaboration d'Aré au synopsis et de Cédric Ghorbani au crayonné et à la colorisation.

En 2014, Franck Müller crée son troisième site internet, qu'il appelle Banana Mag. On y propose des bandes dessinées humoristiques réalisées par Franck lui-même, par Jacques Lelièvre, par Yannick, par Erroc, ou par Aré.

Franck Müller vit dans la petite commune de Follainville-Dennemont avec sa femme et ses deux filles.
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Source : https://picsou.fandom.com/fr/wiki/Franck_M%C3%BCller
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Il a lancé des ordres et ses soldats ont obéi : ils ont accroché les cinq hommes dans cinq oliviers différents, mais presque identiques, tous pareils, tous frères, cinq hommes jeunes avec des visages d'enfant, dans cinq vieux oliviers torturés, cinq oliviers au tronc noueux, qui ne demandaient rien d'autre au ciel que de donner des olives aux hommes, sur cette jolie place où l'on avait dû danser, pour un mariage ou un baptême. Et voici qu'ils tendent leurs bras noueux vers le ciel avec les corps des hommes crucifiés et accrochés à eux, dans le ciel gris et froid, et qu'ils ont entre leur bras griffus les bras maigres des hommes qui brûlent, qui hurlent, car les soldats ont mis le feu aux arbres et aux hommes, et l'arbre et l'homme meurent ensemble, enchaînés, étouffés, torturés, la peau éclatée, les chairs noircies.
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Franck Müller
Emma cassa des morceaux de chocolat, en glissa dans les mains de chacun. Visages cachés, corps souffrants, le souffle haletant sur les douceurs disparues depuis des années, ils étaient tassés contre elle, pantelants, presque pleurant de bonheur. Le ventre un peu calmé, la bouche noircie, ils soupirèrent d'aise, la femme sanglotant de reconnaissance, embrassa la main d'Emma. Gracias ! Gracias ! Ils s'endormirent tous, Emma, la mère et les enfants, dans un morceau de chaleur humaine retrouvée, avec le goût du chocolat, parfum précieux, souvenir de bonheurs morts qui flotta sous la langue et dans les narines jusqu'à l'aube.
Ce fut le cri strident de la locomotive qui les réveilla.
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Dans le froid, le grésil, alors que la masse humaine, fourbue, lamentable, frissonnante fait la queue pour la tasse chaude du matin, une voix tonne et crie, un camion ahane sur la route boueuse, s’enfonce dans une ornière, rebondit sur ses ressorts asthmatiques. Emma et Jeanne laissent tomber leur louche de café livide, toujours inquiètes de voir arriver un camion. Tout camion, quand il n'est pas plein de pains, est suspect. Soudain, porté par des épaules puissantes, un piano passe...Des femmes, des hommes, des enfants ont faim, froid, la peur au ventre, le corps souillé par la dysenterie, les mains blessées par les morsures des rats, les yeux torturés par la fièvre, la peau meurtrie d’œdèmes, mais ils ont un piano. Et il sert.
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Ses galoches glissaient sur des tuiles mal jointes, fendues par endroits. Ils s'aplatirent tout à fait, rampant jusqu'au faîte du toit. La clameur remontait vers son visage comme un vent brûlant du désert, mais elle était devenue un long cri, une plainte déchirante, psalmodiée, obstinée, qui donnait des coups dans la tête, qui masquait un autre cri, plus déchirant.
Il se hissa encore, les mains agrippées à la faîtière rouge du toit. Raphaël, le jeune homme sage, le petit animal protégé, avait reconnu jusqu'au creux de son estomac le cri de l'histoire des hommes, le cri déchirant du supplicié.
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Raphaël était vivant, blessé mais vivant. C'était simple, plus de questions. Agir. Aimer, c'est résister, aimer, c'est agir, aimer, c'est se vaincre. Il suffisait de prendre sa vie comme on prend une valise, de prendre sa force comme déjà une fois elle avait pris le train, de prendre les armes comme on prend le corps de l'homme aimé.
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Il n’y a pas de cage assez forte pour empêcher un homme d’aller là où la liberté l’appelle.
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Il y a des hommes que la défaite prive de tout espoir ; il y a des hommes que la lâcheté et la médiocrité anéantissent.
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