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Citations de François Fosca (12)


"La peinture, ce n'est pas bien difficile quand on ne sait pas. Mais quand on sait... Oh alors ! C'est autre chose !"
E. Degas
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"Il faut avoir une haute idée, non pas de ce qu'on fait, mais de ce qu'on pourra faire un jour. Dans quoi, ce n'est pas la peine de travailler".
E. Degas à Ernest Rouart.
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Parce qu'un homme qui a du caractère et des convictions solides est pour bien des gens un reproche vivant, on a dit que Degas était méchant ; ce qui est démenti par tous ceux qui l'ont vraiment connu. En réalité , il était franc et ne se gênait pas pour dire carrément ce qu'il pensait.
...
C'est parce qu'il avait une haute idée de ce que doivent être les hommes que Degas, comme Alceste, s'irritait de les trouver souvent si méprisables et refusait de se faire le complice de leurs vilenies, de leurs lâchetés, de leurs hypocrisies;
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On a souvent dit que les estampes japonaises avaient inspiré à Degas ses mises en page inaccoutumées. Il est certain qu'il a dû goûter la liberté de leur composition. Mais le problème qu'il cherchait à résoudre était fort différent. Les Japonais s'attachaient surtout à la ligne, à son élégance, aux accords de quelques teintes enfermées dans la trame du dessin. Lorsque Degas répartissait plusieurs personnages dans un espace quadrangulaire, il utilisait ce procédé de composition pour exalter le caractère du modèle et lui trouver certains correspondances.

D'ailleurs, les recherches en ce domaine avaient été déjà amorcées avant la mode des Japonais. Daumier et Gavarni, le premier surtout, dans certains tableaux et dans les lithographies d’actualité, avaient été amenés à pratiquer des coupes étranges dans une réalité mouvante et complexe. ... p 68
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"C'est très bien de copier ce qu’on voit, déclara un jour Degas à Jeanniot, c'est beaucoup mieux de dessiner ce que l'on ne voit plus que dans sa mémoire. C'est une transformation, pendant laquelle l'imagination collabore avec la mémoire. Vous ne reproduisez que ce qui vous a frappé, c'est-à-dire le nécessaire.Là, vos souvenirs et votre fantaisie sont libérés de la tyrannie qu'exerce la nature. Voilà pourquoi les tableaux faits de cette façon, par un homme ayant une mémoire cultivée, connaissant les maîtres et son métier, sont presque toujours des ouvres remarquables. Voyez Delacroix."

De tels propos eussent bien étonné et même scandalisé Claude Monet et tous les peintes qui, à sa suite, ne voyaient pas de salut pour un peintre en dehors du travail d'après nature.
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Quelqu'un a surnommé Degas "Le maître des contre-jours". Degas savait en effet que nulle orientation n'est plus riche en possibilités lumineuses et colorées. Si vous éclairez le modèle de face, tout chatoiement disparaît ; nulle ombre n'intervient pour compenser la lumière. Éclairez-le de côté, et vous n'avez qu’un partage égal entre la lumière et l'ombre. Le contre-jour, lui, offre mille ressources à l’œil qui sait discerner ses nuances infinies. A contre-jour, l'objet le plus mat se pare de luisants, l'ombre la plus épaisse révèle tous les reflets qu'elle accueille et préserve.
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Les mises en page de Degas
Le type de présentation perpendiculaire se retrouve dans la plupart des tableaux du XIXe siècle. Delacroix est un des rares peintes ui parfois s'en soit évadé. Au contraire, Courbet et Manet ont toujours recours à la présentation axée, qui est généralement préférée par les peintes parce qu'elle se rapproche de la composition strictement symétrique : un motif central encadré par des motifs accessoires, disposition qui donne le maximum de stabilité.
Degas, aux environs de 1875, renonce à la présentation axée et adopte le plus souvent ne présentation oblique. Telle est la raison de la fuite des murs et des décors dans les pièces où il situe ses personnages, que ce soit dans L'absinthe, Duranty, Les repasseuses, et dans les nombreuses représentations où des danseuses évoluent et répètent sur la scène.
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D'abord il exécutait un monotype en noir ou en brun très foncé. Durant cette première phase de son travail, il n'avait donc à se préoccuper que du dessin et des valeurs. Se servant du chiffon, il obtenait les transparences et les veloutés. Puis, prenant une épreuve de son monotype, la première ou la seconde, lorsqu’elle était sèche, il la coloriait avec des crayons de pastel, soit partiellement, soit entièrement. Pendant cette deuxième phase de son travail, le dessin et les valeurs étant déjà obtenus, il pouvait se donner tout entier aux problèmes du coloris. En procédant ainsi, il reprenait, en l'adaptant à ses recherches personnelles, la méthode qui fut courante au XVIe et au XVIIe siècle, notamment en Italie. Les peintres exécutaient d'abord tout leur tableau en grisaille et recouvraient ensuite cette grisaille de glacis colorés. Mais la façon de Degas avait un avantage sur la méthode ancienne : la matière de l'huile devenant toujours plus transparente avec le temps, la grisaille a fini par obscurcir peu à peu les glacis. En employant le pastel au lieu des couleurs à l'huile, Degas a évité cet inconvénient.
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On a aussi avancé que Degas avait adopté le pastel parce que ce procédé s'accordait mieux avec son tempérament de dessinateur-né. ..
En réalité, à cause de sa nature inquiète et scrupuleuse, Degas voulait pouvoir retoucher son travail indéfiniment, l'abandonner pour le reprendre ensuite, parfois après des années, sans être entravé par la matière de la peinture à l'huile qui, tantôt n'était pas encore sèche, tantôt l'était trop. Le pastel lui accordait sur ce point toute la liberté qu'il souhaitait et donnait en outre à ses œuvres une matité qu'il semble avoir beaucoup appréciée.
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Dès 1872, il avait fait quelques incursions dans le foyer de la danse à l'Opéra. Après son retour d'Amérique, il va s'attacher à l'étude des ballerines et de leur travail. ... Aussi n'est-ce pas le côté banalement pittoresque qui le retient, mais bien les efforts, la longue conquête que représente l'exécution parfaite de la plus simple figure de danse. Les visages ne l'intéressent guère : Ils sont comme interchangeables, et s'effacent devant le dynamisme expressif des jambes et des bras. ...
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L'originalité est innée, ou bien, si elle est voulue, elle ne vaut rien.
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... pour rappeler les principales opinions et idées émises au Café Guerbois :
" Adieu le corps humain, traité comme un vase, du point d vue du galbe décoratif... Ce qu'il nous faut, c'est la note spéciale de l'individu moderne, dans son vêtement, au milieu de ses habitudes sociales, chez lui ou dans la rue... L'observation de l'intimité de l'homme avec son appartement, du trait spécial que lui imprime sa profession... Avec un dos, nous voulons que se révèle un tempérament, un âge, un état social... Les aspects des choses et des gens ont mille manières d'être imprévues dans la réalité...."
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