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Critiques de Francois Grudet (3)
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Biogate

Je remercie l'équipe de Babelio ainsi que Mareuil Editions de m'avoir envoyé cet ouvrage dans le cadre de Masse Critique du mois de février 2022. Je l'avais coché dans ma sélection car le sujet du "Bio" m'intéresse. Mon impression globale reste la déception car au vue du titre et du résumé, je m'attendais à un livre à charge sur le "bio", et au final, on peut dire qu'il est composé de deux parties : la première, assez conséquente, met en valeur les techniques et procédés de l'agriculture raisonnée à travers la carrière de l'auteur ; la seconde rassemble toutes les informations à charge sur le bio mais déjà connues. Aucune information nouvelle ne nous est donnée, pas de révélation. De plus, le ton de l'auteur me semblait revanchard. J'ai eu l'impression, au cours de ma lecture, que ce dernier prêchait pour sa paroisse. A mon sens, le problème ne vient pas du bio, mais plutôt de la recherche incessante de la surproduction, de la surconsommation, de la rentabilité à l'excès, des exploitations intensives, de la monoculture. L'auteur prend l'argument de la faible productivité des exploitations en bio pour dire que l'agriculture raisonnée peut nourrir toute la planète, mais qui a l'ambition de nourrir toute la planète ? Comme l'auteur se qualifie lui-même d'homme d'affaires, on comprend aisément ses objectifs. Je n'ai pas apprécié non plus les anecdotes de l'auteur sur les trafics d'alcool et la prostitution, dont je ne vois aucune utilité de les faire apparaitre dans ce livre.
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Biogate

Je tiens d’abord à remercier Babelio et Mareuil Éditions pour l’envoie de ce livre dans le cadre de la masse critique.



Pour être honnête je ne sais pas réellement quoi en penser … Le titre ainsi que le résumé me parlait plutôt bien quand je l’ai choisi. Mais, quand je l’ai commencé je me suis vite dit « au secours, je ne pensais pas avoir reçu une autobiographie ». Oui, parce que la première partie est un long récit de la vie de l’auteur et de son travail, dont aurait aimé qu’il soit moins long. Travail que je respecte néanmoins, bien sûr. J’ai pris des notes sur cette première partie et ce qui en ressort c’est : « brodé, romancé, storytelling et Mr parfait » J’y ai également relevé une erreur de date (page 12) : les manifestations des gilets jaunes monsieur, c’est 2018 et non 2020 puisque cette année là nous étions tous enfermés.



La deuxième partie, la plus intéressante, celle pour laquelle nous lisons ce livre, s’attaque (enfin) au bio. Je rejoins une critique précédente : tout est à charge. Tout se concentre sur le fait que des produits phytosanitaires sont autorisés en production bio. Mais ça, celui qui s’y intéresse un minimum le sait, enfin j’espère. On n’apprend rien de nouveau, on sait que les grandes surfaces se gavent sur les marges. Également, je ne pense pas que les agriculteurs bio prétendent qu’un jour ils nourriront le monde entier. Non.



Je ne suis pas une partisane du bio, car je sais que ces produits ne sont pas forcément meilleurs pour la santé, néanmoins, et ce qui manque à ce livre, je nuance en saluant la prise de conscience collective sur les ravages qu’on put faire ces produits chimiques utilisés pendant des années à travers le monde



En conclusion, je trouve le livre mal construit, on nous propose une solution avant d’exposer le problème. Beaucoup d’égo, et d’éléments à charge sans nuances.
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Biogate

Un titre attractif : Biogate – pour en finir avec l’utopie du Bio.

Le sujet est sensible, vaste et les opinions bien diversifiées et opposées. Je me réjouissais à l’avance d’un thème bien traité, bien argumenté, bien documenté.



L’auteur est exploitant, homme d’affaires et très fier d’avoir fait reculer le désert en Libye, avec la bénédiction de Kadhafi, ainsi que dans d’autres états du Moyen-Orient.

En fait, les deux tiers de l’ouvrage sont consacrés à ses réalisations qu’il détaille en long, en large et en travers, avec beaucoup d'emphases et de détails. Celles, au niveau des régions désertiques, et celles qu’il produit en France.

Un crédo essentiel : diminuer les engrais et phytosanitaires sur ses terres. Mes voisins, exploitants agricoles, le pratiquent également depuis de nombreuses années....

Il explique ses succès en matière de « carotte des sables des Landes ». Grâce à son expérience, son sens de l’innovation, il a mis sur le marché « un produit star, dépourvu de tout résidu de pesticides. » La démonstration se poursuit : « l’essentiel est de nourrir et protéger la plante de façon suffisamment rationnelle, « raisonnée » pour qu’elle élimine toutes traces de pesticides. »

« Mon éthique et le respect du consommateur n’étaient en rien éloignés de ceux affichés par les producteurs bio de l’époque, et nos résultats tout à fait similaires. »



Pour l’instant, rien de bien nouveau sous le soleil paysan et nous sommes loin du sujet annoncé… Par contre, j’ai bien compris que l’agriculture traditionnelle, appelée maintenant « raisonnée » est une solution intelligente, voire idéale.



J’attends donc avec impatience la seconde partie du docu. Sans doute, l’auteur a-t-il jugé utile de démontrer son expérience en agriculture « raisonnée » pour expliquer les limites du Bio et les réserves qu’il serait peut-être utile de faire.

Encore déçue : beaucoup d’affirmations, sans chiffrages, sans appui scientifique. Par exemple, « l’agriculture bio relève d’une science inexacte, modulable à souhait, qui pour aider la production et répondre au marché, n’hésite pas tantôt à promouvoir l’utilisation de produits naturels, tantôt à homologuer certains produits chimiques et chimiques de synthèse. » Comme la bouillie bordelaise : « c’est l’exemple type du produit chimique de synthèse estampillé bio. » Pour l’auteur, il y a donc tromperie sur la marchandise mais ses condamnations péremptoires manquent de preuves scientifiques.

Il rapporte aussi l’épisode des produits au sésame contaminés par un pesticide interdit, l’oxyde d’éthylène, en novembre 2020. Les distributeurs proposant du bio ont donc dû le retirer de leurs rayons et… Horreur, malheur, la chaîne Naturalia ne l’a pas fait.

Et oui ! Les consommateurs le savent bien, et depuis des lustres, il n’y a pas que des vertueux et cela concerne tous les secteurs d’activité.



Bon, encore une fois, on n’apprend rien et les diatribes de l’auteur contre le Bio sont gratuites et inutiles : « les beaux esprits prompts à prendre la défense du commerce équitable pourront s’en émouvoir : ce n’est pas le bio qui va sauver la planète. »

D’autant plus que si commerce équitable et Bio sont souvent associés du point de vue éthique, ils ne concernent pas les mêmes sujets : pour le bio, il s’agit de normes en méthodes agricoles tandis que le commerce équitable fixe des normes relatives au commerce et au travail avec des personnes.

A ce moment de la pseudo démonstration, il y a même confusion entre deux notions proches mais pas similaires.



En conclusion, un plaidoyer pour l’agriculture « raisonnée » et une absence totale d’argumentation sur l’objectif poursuivi : pour en finir avec l’utopie du bio.



Merci à Masse Critique de Babélio de m’avoir fait parvenir cet ouvrage.









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