Ce très beau livre retrace l'histoire d'Emile Gallé et de son oeuvre il est très bien argumenté, complet.
Ce que j'ai préféré, ce sont les photos illustrant richement le livre, elles nombreuses et magnifiques.
Cet ouvrage est uniquement consacré à la verrerie (l'une des facettes de l'école de Nancy).
Je le recommande aux amateurs d'art nouveau. pour ma part j'ai adoré et je le feuillette de temps en temps, m'arrêtant sur certaines parties.
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Un ancien collaborateur de Gallé à Meisenthal crée sa propre cristallerie ; le catalogue de l'exposition présente son œuvre méconnue. Les images sont magnifiques, les pièces par rapport à celles de Gallé sont moins variées, moins originales mais la technique, elle, est parfaitement rodée et du point de vue résultat, précision, c'est impeccable.
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Beaucoup de chiffres pour cet essai sur la déforestation mettant en avant l'évaluation complexe de celle-ci.
Elle a cours depuis le Néolithique et est un corolaire de l'accroissement progressive de l'humanité.
Celle-ci s'est poursuivi avec intensité pendant l'antiquité jusqu'au "grand défrichement » au moyen-âge.
Aujourd'hui, elle continue dans les pays dits en développement, de façon non raisonnée, liée à l'export et aux énergies domestiques en demande croissante.
76% des forêts du monde sont publiques mais ça ne garantit en rien leur préservation ou gestion durable (en France 1,8% de forêts protégées.)
Le hic, les écosystèmes forestiers sont parmi les plus complexes de la planète. La prise de consciences est ancienne en France avec une ébauche de « législation » déjà au moyen âge.
Il semble qu'il faut tendre vers une accentuation de la préservation voir, dans l'idéal, à une conservation (laisser dans l'état).
L'auteur, ingénieur agronome, issu de l'école forestière de Nancy et chercheur à l'INRAE, nous fait ensuite un historique de cette déforestation.
D'abord sans le concours de l'Homme en lien avec les changements climatiques anciens, puis sous l'action de l'Homme, inventoriant région du monde par régions. Là encore les chiffres parlent d'eux-mêmes.
Selon FAO, entre 2010 et 2019, presque 5 millions d'hectares de forêts auraient disparu.
L'essai se poursuit sur les causes de cette déforestation : fragilités naturelles, surexploitation, surpâturages, déforestation importée (huile de palme, coton, manioc, soja…), et la bonne idée de transition énergétique qui impliquerait également une déforestation dangereuse.
S'ensuit un inventaire (pas vraiment à la Prévert) sur les conséquences avec des modifications du cycle de l'eau, du cycle du gaz carbonique et son interaction sur le climat, l'érosion des sols et inondations, la biodiversité impactée, l'influence sur les maladies infectieuses émergentes…
Viennent ensuite les solutions qui semblent connues mais non appliquées….
« Seule une gestion durable, qui consiste à ne pas consommer plus que la planète peut fournir et à partager entre les plus riches et les plus pauvres, peut assurer la préservation des forêts et plus généralement la survie de l'humanité » … Quel défi !
« L'économie dépend de ceux qui consomment et non de ceux qui offrent. »
Voilà en résumé, la teneur de cet essai, ambitieux et pointu, que j'avoue avoir lu en transversal mais qui semble là encore un bien triste constat et un panel de principes d'actions qui devraient déjà être en oeuvre sur notre si belle planète.
Merci à Babelio et aux éditions QUAE pour cette masse critique qui contribue encore un peu à me foutre le bourdon…
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L'exposition « culte » de 2004 à Meisenthal. Elle présente les innovations que Gallé a « mises au point » à Meisenthal de 1867 à 1894. Aspect majeur, puisque Gallé passait énormément de temps dans son laboratoire à chercher à innover et a fini par en mourir. D'autres ont exécuté les chefs d’œuvre. Mais l'essentiel, bien entendu, ce sont les images des collections de Meisenthal, qui sont magnifiques. J'ajoute que j'admire l'artiste sans réserve.
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Ce livre est aussi une présentation du musée de Meisenthal, avec des pièces de Gallé, dont on voit bien le développement à regarder les pièces, mais aussi de Désiré Christian et d'Eugène Kremer, pas forcément aussi intéressantes mais loin d'être ridicules à la comparaison.
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Ce livre d'Art conséquent brosse une vue multidimensionnelle de l'Art Déco dans la région Lorraine. Différents domaines et corps de métiers sont abordés: avec essentiellement l'architecture (architecture, décor en architecture), puis les arts décoratifs (verre pâte de verre, céramique, orfèvrerie etc.) de manière plus succincte.
Les photos sont belles, réussites, intéressantes et présentent parfois des vues globales accompagnées de détails.
La mise en page est simple, assez géométrique, de type catalogue convenant bien au sujet.
J'aurai aimé que soit plus développé l'aspect de l'intentionnalité des artistes et moins le côté catalogue d'Art ou d'exposition (nom, dates, lieux, biographies brèves).
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Tout d’abord un grand merci à la masse critique de juin et aux éditions Quæ qui me permettent de découvrir ce bel essai entièrement d’actualité !
Je me suis donc plongée dans le sujet de la déforestation mais pas que. L’auteur prend le soin de nous expliquer la forêt, comment elle fonctionne et tout ce qu’elle comprend. Nous revenons aussi sur l’histoire des forêts avant d’attaquer sur la déforestation en elle même.
Tout cela est expliqué à l’échelle mondiale et parfois aussi au cas par cas. Nous trouvons aussi un aspect agriculture.
En bref, un livre très instructif, assez technique tout de même avec de nombreux chiffres afin d’étayer les propos, et très complet sur le sujet !
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