8 août 1969
Depuis que je sais qu'un Boeing qui traverse l'Atlantique use 36 tonnes d'oxygène et que ce dernier s'épuise à servir à tout et à n'importe quoi j'aime d'un amour plus élaboré cette forêt qui nous le restitue, formidable machine à respirer. La moindre plante rend la terre habitable à l'homme, éloigne la mort, la terrible mort par asphyxie qui me paraît la moins supportable, la plus "inhumaine" (p. 489-490)