La carte postale nous fait revivre la guerre dans sa dimension humaine, avec ses souffrances et ses joies, ses angoisses et ses espérances, ses haines et ses amitiés, par une population qui, jusqu'au dernier instant, a redouté la défaite. Car le conflit ne s'est pas limité au front et il fallait que l'arrière tienne.
Stendhal a dit un jour que l'histoire de Napoléon Ier devrait être réécrite tous les ans pour en saisir la vérité. Ce vœu a été amplement exaucé, mais peut-être faudrait-il en faire autant pour l'histoire de la colonisation française.