François de Witt

Fortement attiré par le sous-titre (un polytechnicien démontre notre immortalité) et par le sens énigmatique du titre (La preuve par l'âme) je fonce tête baissée dans le bouquin. Très vite je comprends qu'il ne faudra pas espérer y trouver des effets de style ou même une écriture "littéraire". Des tics d'écriture tel l'excès d'adverbes, d'adjectifs ou de superlatifs nuisent à la lecture. Mais basta; nous sommes bien devant un essai psycho-philosophique et non un exercice littéraire.



Des arguments sont exposés plus ou moins probants; certains troublants, certains appuyés par des expériences scientifiques. Des intuitions et des convictions n'engageant que l'auteur aussi.

Et, ma foi, on se prend à y croire. Une fois établie la réalité de l’âme, l’essai prend une tournure plus mystique lorsqu'il s'agit d'évoquer sa nature et son immortalité.

Mais là encore François de Witt avance, étonnamment limpide, jusque dans les tréfonds (ou peut-être les sommets éclairants) de l’intrication quantique.





Pourquoi pas... rester ouvert à toute nouvelle idée est un devoir intellectuel car nombreuses sont les choses qui échappent à nos capacités d’entendement.

Il faut se garder de l’autisme scientifique triomphant et claironnant des certitudes sur l’inconnu.





D'autant que François de Witt expose ses idées avec tant de naturel et de simplicité que son écriture sincère devient finalement sympathique et son essai envoûtant. De plus son travail est richement documenté.

Élément supplémentaire : le livre est construit en chapitres courts et en paragraphes titrés qui nous permettent de retrouver les idées abordées. Un index des mots cités nous apportant encore plus de confort.





Bref. L’auteur se veut démonstrateur de notre immortalité. Pour moi, sur le plan de l’âme, il a réussit à apporter de l’eau à mon moulin par des éléments scientifiques démontrant que l’être humain est plus que la somme de sa génétique et de sa culture, qu’il existe bien une dimension de l’Homme, transcendant le corps et l’intellect et que cette dimension qu’il appelle « âme » est autre chose qu’un simple frétillement de neurones



Sans préjuger de ce que peut être le sens du mot « divin », l’âme serait-elle « un implant divin dans notre cœur » ?

Merci François d’avoir eu l’humilité et l’audace d’avancer cette idée. Votre parcours de polytechnicien, diplômé de sciences-po, journaliste et chef d’entreprise n’a pas du être exempt d’embuches….

Vous voyez : bien que vous ayez quitté ce monde tangible, je m’adresse à vous et vous fais un clin d’œil reconnaissant.

Un livre qui devrait être à la hauteur de son titre mais... Pour ma part je n'y ai perçu aucune preuve ! Pour autant son contenu ne me semble pas inintéressant. C'est une réflexion assez intelligente et ouverte sur la condition humaine, sur ces questionnements existentiels comme l'existence et le devenir de l'âme. Je ne doute pas que l'auteur ait souhaité nous prouver quelque chose, mais en ce qui me concerne ce n'est par son livre que je pourrai acquérir une certitude. En revanche c'est par son livre que j'ai pu partager des réflexions pertinentes et des références passionnantes. Un bon livre qui nous invite à réfléchir sur le sujet.

C'est un livre agréable, mais qui ne révolutionnera en rien votre vision du monde. C'est surtout un livre qui ouvre la voie à d'autres lectures, en évoquant tel personnage, tel ouvrage, tel courant de pensée.



La première moitié du livre est de grande qualité, car elle jongle habilement d'une part avec les connaissances purement scientifiques, et d'autre part avec les apports de la spiritualité et de la religion, tout ceci en vue d'établir un dialogue. Expériences de mort imminente, existence de l'âme...



Mais la seconde partie est bien plus tâtonnante, la démarche perd de sa rigueur, on tombe dans le domaine de la foi. Cela ne m'a pas dérangé, mais un esprit purement athéiste pourrait se crisper. Un agnostique aussi, ceci dit.

La clé de compréhension de notre univers, c’est l’information. (« Au début, était le Verbe ») Elle circule partout, entre nous, entre le vivant et nous, mais également entre ici-bas et là-haut. Et ce qui nous rattache, nous relie, nous permet de communiquer, est une entité immatérielle, impalpable et indescriptible, nichée au plus intime de tout être humain et qu’on peut appeler « âme ». Au-delà de l’inné et de l’acquis se pose d’ailleurs la question de l’intuition, potentialité des plus mystérieuses. « Nous devons être reconnaissants au ciel de posséder une fonction qui nous octroie quelques lumières sur ce qui est par-delà des choses », disait Jung. Et « il n’est d’autre conscience qu’intuitive », ajoutait Sartre. Mais d’où nous vient cette intuition ? « L’intuition est la voix de votre Soi profond, le murmure de votre âme », concluait Krishnamurti. Même si la science moderne montre quelques réticences avec ce genre de concepts, des chercheurs matérialistes se sont risqués à certaines expériences dont la principale consistait à vouloir la peser. Elle accuserait seulement 21 grammes sur la balance…

« La preuve par l’âme » est un essai dans lequel, François de Witt, un polytechnicien sérieux, donc a-priori ni un farfelu ni un illuminé, a voulu démontrer notre immortalité par le biais de l’existence de l'âme, de l’au-delà et d’une autre vie après la mort. Pour mieux explorer ces frontières floues de la connaissance, de Witt fait appel à la psychanalyse, au paranormal, aux neurosciences, à l’astrophysique, à la mécanique quantique, mais aussi aux intuitions des philosophes et même aux fulgurances des mystiques. Le chapitre sur les expériences de mort imminente (NDE) est particulièrement intéressant et même assez troublant. Discrètement, notre âme nous accompagne tout au long de notre vie terrestre. À notre mort physique qui n’est pas une fin, elle passe dans une autre dimension d’où parfois elle peut encore communiquer avec les vivants (dans certaines circonstances bien particulières). L’essentiel, c’est qu’elle n’a qu’un seul et unique message, celui de l’Amour universel. En lisant ce livre très bien écrit et d’abord facile, le lecteur fera de nombreuses découvertes dont certaines peuvent prêter à caution. En effet l’auteur ne croit ni au jugement dernier ni à l’enfer, tels que l’enseignent les religions. Confrontées à cet autre monde, les âmes « mauvaises » pourraient rejeter un certain temps le divin salut et s’exclure d’elles-mêmes avant de changer d’avis. De plus, si Dieu est infiniment bon, il ne peut se placer en juge et condamner à perpétuité une âme corrompue. Donc, si on en croit de Witt, un jour où l’autre, Hitler, Mao, Staline, voire Landru se retrouveront tous un jour au Paradis ! Ouvrage passionnant néanmoins qui devrait tous nous intéresser que nous soyons croyants ou athées.
Lien : http://www.bernardviallet.fr

Deux pages pour chaque thème, 150 thèmes abordés, 3 auteurs spécialistes de l'économie qui éclairent le candide que je suis.

Impeccable !

A travers 150 fiches pratiques très accessibles, […] Franck Dedieu, Emmanuel Lechypre et François de Witt […] qu'en économie, "tout ce que nous tenons pour certain, ou presque, est presque certainement faux".
Lien : http://www.lemonde.fr/econom..