Mais l'inconscience d'Hugo, sa joie de vivre et sa naïveté, sa légèreté de jeune homme heureux, son bonheur d'enfant gâté : il vient de les perdre au bord du talus, le long d'une route mouillée, une nuit de novembre. Isabelle a tout emporté, tout dévasté. Hugo est aussi mort qu'elle. La seule chose qui parvienne à pousser dans le désert qui l'entoure aujourd'hui, c'est la haine de son père. Pour ne pas être asphyxié, il faut qu'il s'en aille.