Holly vient de perdre son mari, Gerry. Il s’en est allé en février, et depuis Holly n’a plus goût à la vie. C’est ainsi que nous la rencontrons, errant dans sa maison vide, elle cherche en vain Gerry. Sa famille et ses amies ne savent plus trop quoi faire, sa mère l’appelle tous les jours et Sharon, l’une de ses meilleures amies, décide de venir la pousser un peu.
Lors d’un appel de sa mère, elle découvre qu’une lettre l’attend chez ses parents. C’est une lettre de Gerry, accompagnée de dix enveloppes, une pour chaque mois jusqu’à la fin de l’année. Ses derniers vœux.
A partir de ce moment, un peu d’espoir renait dans les yeux d’Holly, un peu de Gerry vit encore à travers ses derniers mots qu’il lui a laissée.
Ps : I love you retrace le parcours d’une jeune trentenaire qui tente tant bien que mal de sortir la tête de l’eau. Holly ne vivait que pour Gerry, sa plus grande passion, c’était son mari. Comment continuer si il n’est plus ?
Holly va réapprendre à vivre petit à petit, au fil des pages, on découvrira avec elle chaque souhait de Gerry pour qu’elle continue sa vie. Bien sur, elle n’est pas seule, sa famille et ses deux meilleures amies sont là. Une nouvelle rencontre en la personne de Daniel lui apportera un certain réconfort. Mais tout n’est pas toujours facile, malgré les rires, les sorties, la vie continue, ses amies continuent d’avancer, mariage, enfants. Et elle dans tout ca, comment faire pour avancer ? Sharon et Denise sont des meilleures amies, elles se connaissent depuis le lycée. Le mari de Sharon, John était le meilleur ami de Gerry. Sharon est une « grande gueule », elle est la première un coup de pied aux fesses d’Holly, elle la soutient, ainsi que Denise, la dragueuse du groupe. A travers ce trio, l’auteur nous offre une belle preuve d’amitié. Holly devra passer outre son égoisme et sa souffrance pour partager les joies de ses amies.
C’est avec elles que j’ai ri le plus.
En plus de ses amies, Holly est aussi accompagné de sa famille. La nostalgie de l’enfance lui permet de prendre un nouveau départ. Sa mère est très présente, lui proposant toujours un thé, remède à tous les maux. Elle redécouvre ses frères et sœurs, surtout Richard, son frère ainé trop parfait. Antipathique au début, on apprends à l’apprécier et on finit même pas s’y attacher.
Tous ces personnages gravitent autour de Holly, chacun continue sa vie tandis qu’elle a l’impression de stagner. Gerry a beau la guidée grâce à ses lettres, la peur d’ouvrir la dernière et de devoir avancer seule la fait retomber plus d’une fois. Comment dire qu’à l’ouverture de la lettre « d’introduction », je pleurais déjà à chaudes larmes. Parce que j’aime les histoires d’amour, les belles histoires. A travers Holly, ses anecdotes et les lettres, on découvre Gerry, un mari attentionné, emporté trop tôt.
Holly fait preuve de beaucoup de courage, elle apprends à faire son deuil, de voir la mort de son mari autrement.
Cecelia Ahern nous sert un personnage touchant, une histoire émouvante. On rit, on pleure, d’un paragraphe à un autre les sentiments s’enchainent. On a nous même envie de la pousser la petite Holly, de sécher ses larmes et lui offrir un peu de thé.
Une très belle lecture !
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