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Critiques de Frank de Bondt (29)
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Un délicieux naufrage

Philippe Langon, universitaire et essayiste, connaît un premier succès avec son ouvrage 'L'Etat inutile', dans lequel il fait l'apologie de l'ultra-libéralisme économique. A la même époque, à la veille de ses soixante ans, il s'éprend d'une femme ayant une trentaine d'années de moins que lui, et entretient une liaison cachée avec elle. Grisé par ces succès, il tente de concilier vies professionnelle, familiale et extra-conjugale, ce qui n'est pas simple mais semble à sa portée... peut-être...



Dans un style plaisant, l'auteur dresse un portrait psychologique très réaliste et sans concessions de son personnage principal et des hommes en général. Il égratigne habilement la vanité humaine (masculine en particulier), les intellectuels - ou ceux qui prétendent l'être -, les doctrines ultra-libérales...



Une lecture très agréable qui m'a souvent amusé mais sans cependant me faire rire franchement, l'ensemble étant relaté sobrement.

On est loin de Tom Sharpe sur la forme, mais pas sur le fond : Frank de Bondt est à la fois beaucoup plus subtil mais nettement moins surprenant.
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Le bureau vide

Votre bureau, vous le préférez vide? Telle est la perspective que dresse Frank De Bondt, écrivain belge installé à Paris, dans le cadre de son troisième roman, justement intitulé "Le Bureau vide", qui vient de sortir aux éditions Buchet - Chastel. L'ouvrage se présente comme un petit traité de résistance en milieu hostile; voyons ce qu'il en est!



Particulièrement pertinente, la couverture, illustrée par un certain ou une certaine A. B.-D et représentant une chaise à roulettes, annonce la couleur: il va être question de sièges dans ce petit livre (120 pages). Se glissant dans la peau du personnage de Marc Deleuze, l'auteur explique sans délai à son lecteur que tout est dans cette commodité, à plus d'un titre. Cela explique la première quête du personnage, DRH fichu à la porte sans ménagement... mais désireux de s'incruster, confortablement assis, dans l'entreprise qui l'employait, malgré cet oukase: pour tenir, il lui faut s'asseoir.



Marc Deleuze recherche donc une chaise, socle de sa résistance. L'auteur se lance donc dans une typologie des sièges qui sont utilisés au sein d'une entreprise, personnels ou interchangeables, avec ou sans accoudoirs - renvoyant eux-mêmes à ce terme de "siège" d'une entreprise, lieu où elle a sa place. Le DRH évincé considère qu'il a sa place au sein de l'entreprise qui l'a éjecté...



... une entreprise qui s'appelle "Domus", ex-"La Maison". Des "non-noms" d'entreprise qui en disent tout l'anonymat, encore souligné par le "non-nom" de son patron, baptisé "Numéro Un" (mais sa directrice de la communication s'appelle Cécilia, ce qui semble tout de suite moins innocent). De manière plus littéraire, l'auteur affirme cet anonymat dès les premières phrases de son récit: "Ils ne m'auront pas", dit l'incipit - avec ce "Ils" si usuel et si commode quand on n'est pas en mesure de mettre un visage sur quelque chose qui nous dépasse. Ce "ils" est prolongé par l'utilisation du "on" dès le deuxième paragraphe du récit. Tout cela pour dire le côté anonyme, sans visage, d'une hiérarchie présentée comme décidant seule, en autiste, du sort de son personnel, même le plus haut placé.



Traité de résistace en milieu hostile, avons-nous dit? Le lecteur sera un peu déçu s'il prend au pied de la lettre cet argument, figurant sur le bandeau qui orne le dernier opus de Frank De Bondt. Plutôt qu'à une guérilla active entre ce collaborateur licencié devenu parasite et le personnel encore en place, on assiste à une épreuve de résistance passive de la part dudit cadre, qui observe, narquois, une entreprise vibrionner autour de lui sans s'en soucier. On ne lui parle pas, on détourne le regard... le lecteur aurait peut-être aimé une confrontation plus saignante, obligeant Marc Deleuze à opérationnaliser une véritable stratégie (éventuellement reproductible par le lecteur...) afin de s'incruster vraiment.



Reste que ces regards détournés, cette ignorance feinte de la part d'une grande partie du personnel (sauf deux ou trois fidèles, de sexe féminin, dont Edmonde, personnage moliéresque de la "bonne" plus astucieuse et plus fine que les maîtres), donnent à la situation un tour réaliste: difficile de regarder en face, voire de saluer un collègue qui vient d'être limogé. Cet ouvrage a priori rigolo prend ainsi un tour amer qui lui sied bien et n'est pas forcément attendu du lecteur.



Marc Deleuze va-t-il finir ses jours dans l'entreprise, monument historique parfaitement inutile? Pas de spoiler ici, même si le fait que Marc Deleuze apporte un sac de couchage pour se coucher sur place annonce la fin - tant il est vrai qu'un homme couché, même s'il a l'excuse de la maladie, est un homme fichu, ce que rappelait déjà le personnage de Kuddl dans "Der Mann im Strom" de Siegfried Lenz (1958). Au final, cet ouvrage est fort sympathique! Mine de rien, sur un ton faussement léger qu'on n'attend pas forcément, il donne quelques coups d'oeil réalistes sur le monde du travail, par étincelles, et révèle avec justesse l'importance profonde d'éléments qu'on croit anodins, tels la forme de la chaise, l'épaisseur de la moquette ou l'existence d'une porte au bureau.



Un roman à lire assis, donc... de préférence dans un fauteuil de direction revêtu de cuir.


Lien : http://fattorius.over-blog.c..
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Un délicieux naufrage

Un délicieux naufrage de Franck De Bondt (Buchet-Chastel)

Encore une étude de moeurs. Genre scènes de la vie conjuguale.

«Un délicieux roman à déguster sous un parasol ou un grand chêne.»

nous prévient la 4ème de couverture.

J’ai bien un parasol mais pas de grand chêne. Juste un p’tit cerisier d’un an d’âge. Ceci explique peut-être cela.

Alors voilà. C’est l’histoire d’un prof de fac cinquantenaire, marié, quatre enfants, déjà grand-père qui s’amourache d’une belle Léna aux jambes parfaites mais qui a l’âge de sa fille.

Un peu de désordre dans la vie bien ordonnée de notre universitaire. Mais rassurez-vous, tout va rentrer dans l’ordre...

Quelques passages tout juste souriants sur les pitoyables illusions de l’homme vieillissant à la recherche éperdue d’une éternelle jeunesse.

Déjà vu. Déjà lu. En mieux. Balzac et Roth entre autres.

Finalement, je ne regrette pas mon cerisier. Faute de glands, je pourrais au moins manger des cerises.

Moralité : toujours se méfier des livres vendus avec le kit qui va avec.

Comme un parasol et un grand chêne.

Des pantoufles et un tricot de laine.

Un sofa et un chandail.

Un hamac et un chapeau de paille.

Un siège TGV et un lecteur MP3.

Des feuilles mortes et une purée de pois.

Une poire et du chocolat.

Des scones anglais et une véranda.

Un feu de cheminée et un chat sur les genoux.

Des carambars et des roudoudous.

Un fauteuil voltaire et une tasse de thé.

Coquillages et crustacés.



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Un délicieux naufrage

Frank de Bondt écrivain Belge, est né à Bruxelles en 1946. Il est aussi journaliste et éditorialiste au journal Sud-Ouest. Son dernier ouvrage Un délicieux naufrage vient de paraître.

Début des années 2000, Philippe Langon (57 ans) est professeur des universités et son dernier bouquin l’a propulsé essayiste à succès par sa critique de l’Etat providence. Marié et père de quatre enfants, deux quasi adultes et une paire de jumeaux d’une dizaine d’années, il mène une vie sans histoire jusqu’au jour où il rencontre Léna (28 ans) dont il tombe raide dingue.

Durant les trente premières pages je dois reconnaître que j’ai senti monter la jubilation, certain que je m’engageais dans une lecture mémorable. J’ai même envisagé être tombé sur un nouveau Philip Roth mais hélas ! ça n’a pas duré. Dès la fin du second chapitre, les vannes réactionnaires (« Dès lors que les pauvres ont le sort qu’ils méritent puisqu’ils sont les principaux responsables de leur situation, laissons-les disparaître naturellement »), racistes (« Non, excusez-moi, que ma fille se fasse sauter par un Arabe ne me rend pas fou de joie ! »), macho, outrées et trop caricaturales ont commencé à m’agacer. Je comprends bien que l’auteur s’en sert pour dresser le portrait de son personnage principal mais il y a l’art et la manière qui justement font défaut ici.

Ajoutons deux passages pipi/caca, complètement dispensables, sur la manière d’uriner des femmes dans les WC publics qui arrivent comme un poil de … dans la soupe et vous avez un bouquin qui ne tient pas ses promesses.

C’est vraiment dommage, car tout n’est pas franchement mauvais, mais l’intérêt est trop chaotique, où il aurait fallu du subtil nous avons du lourdaud. Alors naufrage oui, mais délicieux non !

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Un délicieux naufrage

A cinquante-sept ans, Philippe Langon, prof d'université et auteur, a du mal à accepter de vieillir, et partant, de ne plus plaire aux jeunes femmes. Il est à la tête d'une famille tout aussi nombreuse qu'épuisante : des jumeaux pré-ados, une épouse mère au foyer très... conventionnelle, et deux enfants adultes qui lui donnent du fil à retordre. Sa fille vit à ses crochets, en couple avec un Maghrébin intermittent du spectacle, et son fils est syndicaliste - gloups, dur à avaler, tout ça, pour un conservateur réac' comme Philippe ! Les petites récréations extra-conjugales ne sont donc pas pour lui déplaire. Sa rencontre avec Léna, trente ans plus jeune que lui mais éblouie par sa notoriété, va lui redonner un délicieux coup de fouet. Mais quid de la production littéraire quand on est amoureux ?

Eh bien, il est donc possible d'évoquer l'adultère et les tergiversations qui y conduisent sans ennuyer son lecteur et sans l'engluer non plus dans le sirop, le sexe, le tragique.

Beaucoup d'humour mordant, grinçant et pince-sans rire ici. Le couple, la famille, l'adhésion forcenée au libéralisme, les vieux chauds lapins, le milieu littéraire (auteurs, éditeurs, critiques) reçoivent moult coups de griffe, et c'est un régal !

J'ai coché plein de passages succulents/justes/jubilatoires, trop pour les recopier tous, trop bons pour choisir, alors lisez tout le roman !


Lien : http://www.canelkiwi.com/arc..
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Un délicieux naufrage

Livre lu dans le cadre de l'Opération Masse Critique (Merci à l'équipe Babelio et aux éditions Buchet-Chastel).



Philippe Langon est un professeur d'universitaire à la cinquantaine bien entamée ayant acquis une petite notoriété grâce à un essai économique volontairement polémique. Sa vie prend un tournant quand il croise la route de Lena, une jolie et surtout très jeune femme.



Autant le dire tout de suite, je n'ai pas du tout été emballée par ce roman et si je ne m'étais pas engagée à en faire la critique, je ne l'aurais probablement pas terminé. Pourtant, ça se lit bien, le style est simple et assez rythmé. Malheureusement l'auteur se perd en détails (qui semblent être là juste pour étoffer le livre et le faire atteindre les 280 pages) au détriment de scènes qu'on aurait apprécié le voir développer un peu plus..



Quand à l'histoire en elle même, elle n'a eu que pour effet de m'ennuyer. Le thème du cinquantenaire tourmenté par la peur de vieillir et de ne plus plaire a déjà été mainte fois abordé et en mieux.



Le personnage masculin est très cliché. Le prof reconnu, marié à « bobonne au foyer » et père d’enfants ingrats (imaginez ce défenseur du libéralisme à un fils syndicaliste et une fille en couple avec un intermittent du spectacle, arabe qui plus est !) qui trouve un peu d'air dans ces déplacements en province. Quelle révolution !



La personnalité de Lena, la fille qui va bouleverser la vie bien rangée de cet universitaire et le mener au « naufrage » (un terme un peu exagéré au vue de la fin du livre), est à peine esquissée.



On peine à croire à ce couple et à leur histoire et les scènes qui pourraient nous éclairer (leur premier rendez-vous, la semaine qu'il passe ensemble en province ), sont totalement éludées.



Un livre vite lu (c'est déjà ça !) et certainement très vite oublié.

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Le bureau vide

"Ils ne m'auront pas"





Directeur des ressources humaines et des relations sociales dans une multinationale, un beau bureau dans une tour de La Défense, une voiture de fonction avec sièges en cuir, ça, c'est le passé de Marc Deleuze.

Le présent, c'est un bureau vide, mis à part une chaise moche récupérée au sous-sol, et les regards fuyants ou aveugles des ex-collègues.

Il n'appartient plus à la Maison, mais continue à occuper son bureau, découvrant l'art subtil de ne rien faire.



Ce "conte moderne" est l'occasion pour l'auteur de décrire les rouages et les bassesses de la vie d'entreprise, dans un style caustique qui fait mouche. Son héros n'est pas antipathique, la brebis galeuse garde des contacts avec son ex-secrétaire et la préposée au nettoyage de la cantine et n'oublie pas un collègue qui s'est suicidé dans le garage souterrain.



C'est drôle et sérieux à la fois, à mille lieues de mon quotidien (heureusement), mais assez réaliste, je crois...
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Infirmière : La passion de l'hôpital

Un livre de 177 pages, lu en 2009, sur le parcours de Michelle Bressand, au sein de l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris, où elle fut étudiante puis infirmière puis cadre de santé puis directrice des soins et enfin directrice générale des hôpitaux de Paris jusqu'à récemment.



Un parcours entièrement consacré à l'hôpital hormis deux années où elle a rejoint le cabinet du ministre délégué à la santé Bruno Durieux où elle a été chargée de mission. Elle a été également membre du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé.



Au fil des pages, on découvre la profession infirmière avec ses joies, ses doutes, les difficultés liées à la mort, à l'euthanasie mais aussi le regard qu'ont les patients et le corps médical sur notre profession.



Aujourd'hui, Michelle Bressand est la première infirmière qui a été nommée Conseillère Générale des Etablissements de Santé. Elle s'occupe notamment des nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé.
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Un délicieux naufrage

Alléchée par la couverture, je me suis précipitée sur ce livre.

Las, j'ai vite déchanté !

" Un délicieux roman à déguster sous un parasol... ", intro de la quatrième de couverture avec laquelle je ne suis pas d'accord du tout.

Pour moi, ce roman n'a rien de délicieux.

Le démon de midi qui habite le " héros " n'a rien de neuf ni de réjouissant.

Le personnage n'est ni sympa ni pathétique, le livre est bourré de clichés, tout y est prévisible.

Bref, si tous les écrits de l'auteur sont semblables, et bien, je n'ai pas envie de les lire.
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Infirmière : La passion de l'hôpital

Une analyse fin et détaillée du métier. Un hommage d'une professionnelle à son métier. Très intéressant, ce livre m'a rappelé mon passé d'aide-soignante.
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Un délicieux naufrage

Là où David Lodge dépeint le milieu universitaire et littéraire anglo-saxon avec sarcasmes et humour, Frank de Bondt fait dans le vulgaire. Tout de suite, l’incursion du graveleux m’a dérangée. J’aurais aimé plus de finesse, là où tout n’est que lourdeur. Car soit, notre personnage principal, Philippe Langon, a du mal à accepter qu’il vieillit, qu’il ne plait plus aux jeunes femmes attirantes qu’il peut croiser. Mais quel besoin de tromper sa femme à tour de bras ? De la faire passer pour une cruche finie ? Et ses enfants pour des piques-assiettes ? Une femme au foyer ultra conventionnelle, des enfants ingrats ou qui ne satisfont pas ses attentes de gros réac’ ne sont pas des justifications. Ajoutez quelques répliques macho voire racistes, tout étant dans la caricatural. Encore une fois, aucune finesse.

Lorsque Langon croise Léna, ce n’est pas un coup de foudre, mais plutôt comme un défi qui résonne en lui : est-il encore capable de séduire une « jeunette », lui qui a la cinquantaine ? Il va alors faire preuve de son expérience de la psychologie féminine pour tenter de la mettre dans son lit. Avant de se retrouver pris à son propre piège, et enchaîné plus qu’il ne le souhaite au sentiment de liberté et de jeunesse que sa relation avec Léna lui apporte. Alors certes, tout n’est pas noirceur en Langon, mais plus par envie de conserver la paix du ménage et sa petite tranquillité que par réel respect des êtres qui l’entourent (et dont il a choisi de s’entourer).

Je déteste ce genre de personnage, qui crache dans la soupe alors qu’eux-mêmes en font partie. Parfois, cela peut être intéressant, car bien écrit. Mais ce n’est pas le cas ici. Car n’est pas David Lodge qui veut !
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Un délicieux naufrage

Attirée par la couverture et le résumé de l'éditeur (que pour une fois, je vous retranscris tel quel), je me suis laissée tenter par ce livre, et je dois dire que je n'ai pas du tout accroché. Avec une telle couverture, je m'attendais à un roman "de plage", c'est à dire pas prise de tête, et agréable à lire, et là, je suis tombée sur ce Philippe Langon, que j'ai trouvé vraiment imbu de sa personne et détestable au possible avec ses idées préconçues et sa petite vie d'universitaire sans intérêt.

la suite sur mon blog
Lien : http://histoires-de-livres.o..
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Un délicieux naufrage

Philippe Langon a 57 ans, une belle carrière de professeur universitaire et depuis peu, il connait un certain succès grâce à un essai sur le capitalisme.

Cette petite notoriété lui permet de séduire la très jeune et très belle Léna.

Tout d'abord exalté, rajeuni, il savoure la joie de sa double vie. Mais très vite son cerveau va commencer à mouliner sur le vieillissement et sur la perte de son capital séduction.



Mon avis :

L'impression pricipale qu'il me reste après cette lecture, c'est une grande superficialité. Comme si l'auteur n'avait pas osé aller au bouts de ses idées.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Le bureau vide

L’univers digne de Kafka dans lequel nous plonge l’écrivain belge Frank De Bondt avec Le bureau vide n’est pas sans rappeler les livres de deux auteurs belges, L’employé de Jacques Sternberg et La question humaine de François Emmanuel par cette espèce de surréalisme dans lequel les narrateurs se voient plongés dans leur milieu de travail.



Le bureau vide raconte l’histoire de Marc Deleuze, directeur des ressources humaines, qu’on ne met pas à la porte mais qu’on compte avoir à l’usure en lui retirant tout ce qui peut le motiver à se rendre au travail : son téléphone, sa chaise, sa secrétaire, etc. Mais c’est sans compter sur l’acharnement et la ténacité du héros qui en a vu d’autres et qui compte bien résister coûte que coûte.



Un roman à la fois grave et léger. À la fois philosophique et humoristique. Un roman cinglant sur le monde des multinationales et les jeux qui se trament en coulisse ou pas. Un roman qui fait grincer des dents et que j’ai tout simplement dévoré.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Le bureau vide

Dans son bureau vide, sans téléphone, Marc passe ses journée à lire le journal ou faire de la résistance suite à sa mise au placard à la suite d’une fusion qui n’a pas été une réussite pour tous.



Ce roman n’est en fait qu’une énième critique de la façon dont marche une multinationale. Seulement voilà, même si certains passages font sourire, il n’en reste pas moins que l’on tourne vite autour du pot un peu comme Marc dans son bureau vide. Sur le même thème j’avais mille fois préféré Les heures souterraines de Delphine de Vigan, qui traitait le sujet avec beaucoup plus de profondeur.



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Le bureau vide

Avant d'ouvrir le livre, je me suis attardée sur la couverture. On croirait les murs et le sol fait de carton, la lumière vient d'une seule ampoule et au milieu de ce vide trône une chaise à roulettes. Légèrement oppressante, cette couverture dépeint avec excellence l'idée de ce que le lecteur va découvrir.



Marc Deleuze, DRH de 52 ans, a été gentiment invité par sa hiérarchie à se trouver une autre occupation. Façon élégante de l’informer qu’il est à présent libre de tout engagement et pas le bienvenu dans son entreprise.



Marc ne l’entend pas de cette oreille et décide de continuer à se rendre à son travail. Chaque jour qui suit l'annonce de cette séparation, Le bureau de Marc se vide. Petit à petit Son bureau lui est retiré, puis Sa chaise, Son canapé, Ses abonnements aux journaux…jusqu’au moment où un matin Marc constate que Sa porte n’est plus là. Comme je viens de l’apprendre, un Cadre sans porte n’est rien !

Ce dernier acte était sensé l’achever ? Que nenni, il renforce plutôt sa volonté d’aller au bout et se met non sans mal en quête de quoi assoir son postérieur. Personne n’est prêt à lui en céder une chaise facilement. Il finit par en dégoter une, minable, en PVC qu’il s’amusera chaque jour à déplacer (tout en restant dans ce qui fût son bureau). Cette chaise est à ses yeux le symbole de la résistance.

Et ses ex-collègues me demanderez-vous ? ont-ils sortis les banderoles ? menacés de faire grève ? manifestés une sorte de solidarité envers leur ancien DRH ?



Et bien non ! La Direction les a invités à ignorer les agissements de cet "emmerdeur", ce qu’il font sans trop se forcer. Ils sont passifs, gênés de devoir lâcher un « Bonjour » timide quand ils ne peuvent faire autrement. Seule la serveuse de la cantine philosophe avec lui de temps en temps le midi.



L’auteur pousse la situation à l’extrême jusqu’à friser parfois l’absurde. Je me suis demandé ce qu’il cherchait à me démontrer, où il voulait m’emmener. Voulait-il dénoncer les méthodes de management et gestion du personnel absurdes ? les débarquements systématiques des quinquas pour les remplacer par des jeunes loups aux dents longues ? Ou tout simplement pousser à l'extrême un comportement puéril ?

Je pense que ce pamphlet aurait eu plus de sens et de poids si l’auteur s’était contenté de rester au plus près du réel. J’ai du mal à croire que de concert, tout ses collègues se soient mis à lui tourner le dos, qu’il ait encore accès à l’entrée de l'immeuble ou à la cantine, qu'aucun vigile ne soit venu le déloger ou encore qu'il n'y ait eu aucun échange musclé avec la direction ou même certains membres de cette société.



Pour en discuter c'est par ici ...
Lien : http://www.valunivers.fr/201..
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Le bureau vide

Marc Deleuze, DRH de la Maison, découvre un beau matin son bureau vidé. La porte a été déposée. Il ne reste plus que la moquette. Décidé à ne pas céder, il va vivre des mois de jouissive résistance face à l’hostilité, l’indifférence et l’embarras de ceux et celles qui furent ses collègues au sein de la direction du groupe. On veut l’ignorer mais lui observe tout, d’un oeil lucide et féroce. Chaque jour il s’installe entre ses quatre murs, seul avec la chaise en PVC qu’il a dégotée non sans mal au sous-sol.

Dans son bureau vide, sans téléphone, il lit le journal ou fait balcon, à califourchon sur sa chaise, devant le couloir qui traverse la direction générale où Numéro Un a remplacé, à la faveur d’une OPA, son ami Bertrand.

Narguer est un exercice captivant mais accaparant. Le désœuvrement ne s’improvise pas non plus ; il exige une véritable organisation. Mais une fusion peut en cacher une autre…



"La résistance est un plat qui se mange chaud, mais qui n'est pas à l'abri d'un refroidissement".



Il ne faut s'attendre à rien avec ce roman. Censé faire rire (jaune) ou au moins sourire, il n'a pas réussi avec moi. Je comptais cruellement les pages qu'il me restait pour abréger ma souffrance. Bon j'exagère un peu mais la lecture n'a pas été plaisante.



Le roman parle d'une forme de dictature, du pouvoir au bureau mais aussi politique. Marc va être viré mais continué à être payer pendant ce temps. Il squatte le bureau et pourtant personne n'use de la force pour le faire partir mais les gens espèrent quand le faisant paria ils se débarrasseront de lui.



Même en parler m'est difficile donc le mieux faites vous votre propre opinion?!


Lien : http://laccrodeslivres.canal..
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Le bureau vide

Critique:

Voilà une critique féroce, un portrait au vitriol de la façon dont marche une entreprise quand elle est gérée par une personne bornée. En effet, ce qui arrive à Marc pourrait arriver n'importe où, et arrive, d'ailleurs. Cela prend des proportions qui peuvent paraître incroyables, mais qui, malheureusement, sont tout ce qu'il y a de plus vraisemblable....



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