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Critiques de Frantz Delplanque (13)
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Du son sur les murs

Voici un premier roman parfaitement maîtrisé par un auteur qui, dès son coup d’essai, semble jouer de tous les procédés et bons tours des vieux briscards du noir, mais avec l’enthousiasme et la fraîcheur des débuts. Un polar étonnant et détonant au parfum du Sud-Ouest.



On n’échappe pas totalement aux fantômes du passé, on ne cesse jamais complètement d’être celui que l’on a été… et c’est finalement la meilleure des assurances-vie dans un monde de brutes, de truands et de vieilles sadiques ! Voilà une des morales possibles (mais pas la seule) sur laquelle pourrait se clore cette fantaisie criminelle. Laquelle fantaisie s’ouvre sur le départ en retraite, après trente-deux exécutions, du tueur professionnel Jon Ayaramandi, vieux basque comme vous pouvez vous en douter. Retraite heureuse à Largos, petite ville (imaginaire) du Sud-Ouest baignée de lumière et d’odeurs océanes, peuplée de lectures et d’huîtres avalées au rythme de disques de rock et de soul, rendue douce par la présence de Perle et de la petite Luna devenues comme une famille pour celui qui n’en avait jamais eu. Retraite interrompue au bout de quelques pages par l’apparition, au PMU du coin, de Burger, ancien collègue assassin et, très mauvais présage, par la disparition d’Al, pêcheur boiteux et taciturne dont Perle est tombée amoureuse… Voilà notre héros – pour Perle et Luna bien sûr, mais aussi pour Louise, jolie quadragénaire venue ranimer une libido en berne – obligé de se lancer bien malgré lui sur le sentier de la guerre, un sentier qu’il sait par avance couvert d’embûches et de cadavres.



Ce polar atypique, écrit à la première personne, au nom de Jon, habillé par une bande-son pointue et éclectique, a du rythme. Il tient la distance comme un morceau de rock garage ou alternatif, musique dont raffole le héros toujours dans le coup, en dépit de ses 68 ans. L’intrigue bien charpentée est parfaitement menée du début à la fin ; même si le méchant est rapidement identifié, Du son sur les murs nous réserve plus d'un rebondissement. Le roman vaut aussi par ses personnages : hauts en couleurs, ils prennent corps au fil des pages, et celui de son vieux tueur est une véritable réussite. En effet, Frantz Delplanque a créé ici un personnage singulier et ô combien sympathique qui suscite de l’empathie avec l'humanité qu'il dégage. Mais surtout, il y a le ton, juste et direct, les dialogues et l'écriture en général qui font de ce roman noir un livre plein de couleurs et de drôlerie où on s'amuse à repérer les clins d'oeil de l'auteur. Happé par l'humour irrésistible de ce papy flingueur, on ne décroche pas jusqu'à la dernière page. Et puis, il y a les paysages du sud des Landes, des barthes de l'Adour et du Pays basque qui défilent. Ainsi que cette ville imaginaire, Largos, qui pourrait bien être Tarnos. Une ode au Sud-Ouest. Tout pour me plaire !



Vous l’aurez compris, je me suis régalée ! Ce premier roman est vraiment réussi et je l'ai dévoré d'une seule traite. Un deuxième opus vient de paraître, et je suis impatiente de découvrir les nouvelles aventures de ce basque cynique et débonnaire car apparemment, il n’est pas prêt d’aspirer à une retraite paisible…



A déguster en écoutant les Who, JJ Cale… en fond sonore et un verre de Jurançon à portée de main. Un Uroulat pour moi !







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Du son sur les murs

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture.

Roman noir de F. Delplanque que j'ai eu du mal à lâcher je suis de suite entre dans le vif du sujet. Avec les quelques critiques vous savez que Jon est un tueur à gage à la retraite. Il piccole beaucoup et profite jusqu'à ce que son amie Perle lui demande de retrouver son ami Al qui aurait disparu. J'ai dévoré ce thriller drôle, sarcastique ah oui j'oubliais il y a de l´Amour aussi et les réflexions que se fait Jon ça jai bien aimé et même souri à chaque fois. Les personnages sont attachants attention pas tous mais heureusement.Cette lecture fait souvent des références musicales et également littéraires ce qui donne du punch à notre lecture. J'ai également découvert que cet auteur allait paraître une trilogie j'ai hâte vraiment. Pour conclure un bon thriller avec tout ce que j'aime mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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Du son sur les murs

Jon Ayaramandi est une figure de Largos, ville balnéaire du pays Basque où il coule des jours paisibles. Après avoir mené une vie bien remplie et agitée de tueur à gages, il n’aspire en effet qu’à ce que sa retraite se déroule sans encombre. Le sexagénaire est heureux de se balader en bord de mer, de boire des coups avec son ami Jean-Luc, et surtout de s’occuper de la petite fille de sa jeune voisine, Perle, dont il est quelque peu amoureux. Alors lorsque celle-ci, affolée, lui demande de l’aider à retrouver le nouvel homme de sa vie, qui vient de disparaître, il ne le fait tout d’abord qu’en traînant les pieds. Mais Jon va vite lier cette étrange disparition avec un autre fait curieux survenu le même jour : le fait d’avoir croisé à Largos un ancien collègue, Burger. Dès lors, il se voit contraint de replonger dans son passé… et de rempiler.



La suite sur mon blog...
Lien : http://tassedethe.unblog.fr/..
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Du son sur les murs

Jon Ayaramondi est devenu tueur à la suite d'une peine de coeur. C'est de nouveau son grand coeur qui le fait partir à la recherche d'Al, le nouveau compagnon de Perle, une femme qu'il a autrefois aidée. Au fur et à mesure que sa traque avance, le passé de ce dernier lui paraît de plus en plus obscur. Bientôt Flamby, le copain d'Al, puis Louise, la femme dont Jon est amoureux, sont assassinés.

Le premier roman de Frantz Delplanque est un polar aux accents de comédie. L'auteur construit là une intrigue goûteuse. Son ton ironique et décalé rend le récit crédible. L'histoire se déroule sur fond de rock très rythmé.

Le roman vaut aussi par ses personnages : ils prennent corps au fil des pages, et celui de Jon Ayaramandi est une véritable réussite.

Avec des chapitres compacts, des dialogues percutants et enlevés, Delplanque réussit là une excellente fantaisie criminelle. La play-list franchement rock, plus précisément rock garage, donne du « peps » au récit.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Du son sur les murs

Jon Ayaramandi est un retraité de soixante huit ans, il vit dans une petite maison, près de la plage de Largos une localité imaginaire (me semble-t’il) du département des Landes. Sa vie se partage entre balades à la plage, discussions passionnées avec son ami Jean-Pierre qui tient le café PMU du quartier, lecture et garde de Luna, sa petite fille adoptive, le tout sur fond de hard rock leur musique favorite. Bref une vie de grand père tout à fait ordinaire comme il l’a choisie … sauf que Jon n’est pas un paisible retraité de la poste, mais un ancien tueur professionnel.



Il raconte quelques souvenirs et comment il a décidé de prendre sa retraite. Il a commis plus de trente meurtres et son casier judiciaire est resté vierge, comme celui de son patron qui a accepté de financer sa retraite pour éviter que Jon ne publie ses mémoires. Cinq ans avant le début du livre, Jon est à la retraite depuis peu et désire s’installer tranquillement dans ce quartier paisible. Un jour il entend une femme crier au secours, c’est Perle, sa jeune voisine qui est en train de se faire violer. Il la défend, puis tue l’agresseur avec l’aide de la victime et fait disparaître le corps. Désormais Jon prend Perle sous son aile et la traite comme sa fille adoptive, il en est toutefois un peu amoureux quand même… en tout cas il n’apprécie guère qu’elle sorte avec Al, un handicapé passionné de pêche.



Sa vie de grand père tranquille aurait pu continuer des années durant, mais un matin au café il croise Burger, un de ses anciens collègues qu’il déteste tout particulièrement. Al disparaît, Perle est affolée, désespérée et exige de Jon qu’il parte à sa recherche.



Ce roman est le premier de Frantz Delplanque et pour un coup d’essai c’est vraiment un coup de maître. Cet ouvrage est classé en roman noir par l’éditeur, c’est avant tout un roman à l’humour noir. Jon est un attachant papy, plus près du héros du diptyique marseillais de Frantz Olivier Giesbert que de Mémé Cornemuse, l’héroïne de Nadine Monfils. Mais ce papy est aussi et surtout un tueur très efficace avec lequel on ne s’ennuie pas.



L’écriture est jubilatoire, l’histoire ciselée en courts chapitres, l’humour noir et décalé est présent à chaque page. Le livre renvoie à des dizaines de références de musique hard rock, mais comme cet univers m’est totalement étranger, cette dimension m’a échappé, toutefois je pense que les personnes moins ignorantes que moi sur le sujet trouveront une autre profondeur à ce petit bijou.



Ce livre change des polars anglo saxons ou nordiques, j’ai beaucoup aimé cet univers à la fois immoral et juste dans lequel les gentils triomphent (même si les gentils me sont pas de blancs agneaux).



Un pur bonheur de lecture à ne pas manquer.




Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Du son sur les murs

Alors ça a commencé comme ça : Oh un Polar, oh, un nouvel auteur français, oh, ça parle aussi de Rock et de Blues, oh, le titre est sympathique et la quatrième de couv’ alléchante et ô joie, j’ai un billet de 20 qui traine dans mes fouilles… Achat ! L’occasion qui fait le larron en quelque sorte…



Et l’occasion fut bonne et le larron comblé. Parce que « Du Son sur les Murs » est un bon roman. Un très bon premier roman même. Frantz Delplanque nous livre ici un petit opuscule très bien mené : rythme soutenu et intrigue bien construite. On dirait du Guez, ça ressemble à du Benacquista, tout ce que j’aime, avec la petite touche d’originalité personnelle qui va bien.





Il y a surtout le héro, jeune retraité de retour dans son pays basque natal. Un héro bien campé, détaché, cynique et au final bien sympathique malgré ses coupables activités passées. Jon Ayaramandi est de ces personnages romanesques que l’on quitte à regret une fois la dernière page tournée et que l’on se prend à espérer revoir dans de nouvelles aventures…

Les autres protagonistes ne sont pas en reste qui, bien que personnages classiques du roman noir, la petite pépée sexy, le vieux gangster, n’en sont pas moins d’une belle épaisseur.



Et puis il y a la musique, véritable bande son qui colle à l’histoire, comme dans un film de Melville et qui participe aussi à notre plaisir de lecteur.



Le style est agréable, drôle parfois, cynique souvent, servant l’histoire comme la guitare de Malcom Young les morceaux de qui vous savez…



Bref, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire « Du Son sur les Murs » et en rédigeant ce petit papier je me dis qu’il serait peut-être bon que je me procurasse le second bouquin de Delplanque pour retrouver l’ami Ayaramandi.
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Du son sur les murs

Un bon petit polar à l’ancienne avec une bande son infernale.

D’où le nom du titre.

Jon, tueur pensionné de son espèce, pensait pouvoir se la couler douce.

Râté Papy !

Un petit roman à lire vite fait et qui serait vite oublié s’il n’y avait cette musique qui vient constamment ponctuer, rythmer et colorer le le récit.

A relire sur un versant musical uniquement.
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Du son sur les murs

L’auteur est un petit futé : pour son premier roman, il a compilé trois ou quatre romans noirs états-unisiens les plus classiques, et – au lieu de les traduire – il les a transposés terme à terme dans le pays basque d’aujourd’hui, ce qui donne un mélange assez (d)étonnant : d’un côté il nous inflige tous (vraiment tous, sans en oublier un seul) les lieux communs habituels du roman noir états-unisien, de l’autre côté, il tente d’insérer ça dans la société franco-hispano-basque actuelle, ce qui n’est guère crédible.

Comment croire aujourd’hui au tueur à gage vieillissant, bourré d’alcool, ne dormant jamais, séduisant la belle nageuse (qui va se faire mitrailler à sa place, bouh-ouh-ouh), jouant les preux chevaliers auprès de la mère célibataire, affrontant bien sûr "virilement" son ex-patron sanguinaire ainsi que la terrible veuve (sadique à souhait) du gangster d’à-côté, écumant les bouges de la côte remplis de truands et de filles fatales (défraîchies, bien sûr), le tout pour retrouver l’inoxydable, insubmersible et – au sens littéral du terme – increvable mais non moins mystérieux chéri de la mère célibataire ?

On ne saurait pourtant risquer une accusation de plagiat, puisque l’auteur adapte en français les tics de style du "roman noir américain" tout en y mêlant ce qu’il croit être d’une grande originalité, à savoir des références constantes à ces succès "rebelles-commerciaux" du "rock garage et alternatif" présentés comme des chefs d’œuvre immortels. C’est là que le bât blesse un peu : pour causer de ces arias pour marteau-piqueur sourdingue (qui ne s’écoutent qu’à fond les manettes), l’auteur emprunte ce ton catégorique typique des ayatollahs en tout genre.

Il faudrait avoir le temps d’aller voir ses romans ultérieurs pour vérifier de temps à autre si cet auteur va cesser de transposer-imiter pour écrire quelque chose d’original…

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Du son sur les murs

Auteur rencontré et découvert à la Foire du Livre de Bruxelles en 2013.

J'ai hâte de livre la suite, écriture facile et agréable, intrigue bien ficelée.
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Elvis et la vertu

Ce bon Jon, tueur à gages retiré des affaires, mène une retraite qu’il voudrait douce grâce à une pension extorquée à son ancien employeur. Mais, comme on n’emporte pas ses meurtres au Paradis, des cadavres lui tombent du Ciel… Et on ne pourrait pas mieux dire car des intégristes religieux semblent y être pour quelque chose. Un hasard ? Sans doute pas : les anges qui choient autour de lui n’avaient pas d’ailes, mais ils formaient un chœur avec son ami Valentin, rock star sur le tard, fondateur des Fucking Puppets, peu appréciées pour leurs blasphèmes chantés : « Dieu est le fils du Père Noël », ou « Ne sois pas Lourdes » ! Le Verbe se fait chair, dans ce roman noir, où la verve des malfrats du Bien et du Mal est un plaisir à lire. Quant à l’intrigue, il n’y a pas transsubstantiation ; le sang versé reste sang, les pains distribués restent des pains, à croire que « sans Dieu, le monde est un enfer ».
Lien : http://tmblr.co/Z4Dxcn1Evu7jt
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Du son sur les murs

Un polar bien sympathique, malgré quelques petites longueurs! Le rock et le blues donnent à ce livre un univers fort!

Quelques personnages mériteraient d'être plus étoffés.

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Du son sur les murs

bof il ne suffit pas de donner des noms pseudo basques et de dire" adichats" pour faire un roman du sud ouest !! j'ai trouvé l'intrigue banale et les personnages creux , et je n'ai pas retrouvé l'ambiance de la côte sauvage.

Il est sur qu'en étant responsable de la culture dans une ville, il est plus facile pour refiler son bouquin a une auteur (e) invité lors dune manifestation culturelle et avoir une bonne critique dans la presse, honnêtement ce livre est aussi efficace et moins addictif que le Lexomil , tiens je vais me relire London bld de Ken Bruen super polar!
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Du son sur les murs

Le trajet de train Montpellier-Paris dure 3 h 20. C'est le temps que j'ai mis à lire le polar de Delplanque, Du son sur les murs. Je l'ai beaucoup aimé. Les esprits chagrins diront qu'un polar reçu et lu en milieu ferroviaire a plus d'une raison d'être qualifié de "roman de gare". Pour ma part, ce qui m'émerveille dans l'appellation "roman de gare", ce n'est pas qu'elle existe, mais qu'elle soit péjorative. Il n'y a pas de lieu moins propice à la lecture que le train.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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