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Critiques de Frédéric Gaillard (28)
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Infemmes et sangsuelles

Je ne connaissais ni le nom ni le travail de Frédéric Gaillard, ce recueil m'a dépucelé. Par chance, son thème ne porte pas sur les camionneurs ou les rugbymen mais sur les femmes. Remarquez, la fréquentation des nanas qui arpentent ces nouvelles n'a rien d'une promenade de santé non plus. Des femmes fatales au sens le plus littéral.



A partir de ce thème, le gaillard livre quinze nouvelles dont le premier mérite réside dans la variété, tout en restant cohérent dans son propos global.

Comme toujours dans un recueil, on n'aime pas tout, mais aucun texte ne m'a paru faiblard. Si je devais monter un podium olympique, mes trois préférés seraient "Péché d'argile", "L'homme de ma nuit" et "Un manteau de fou-rire", avec juste derrière "Le Diable et la Diva" et "L'affaire est dans le sac".



L'inspiration des textes emprunte beaucoup au folklore (catoptromancie, pacte avec le Diable…) et aux figures féminines classiques de la littérature fantastique (succube, sorcière, dame blanche…), sans répéter ce qui a déjà été écrit mille fois par les petits et grands noms du genre. Gaillard joue aussi beaucoup sur les stéréotypes, de l'empoisonneuse à la toquée de fourrure. Sans oublier bien sûr le sac à main, artefact qui s'ouvre sur une autre dimension et malmène les lois de la physique (enfin, c'est comme ça que je le conçois quand je vois qu'une nana peut sortir trois m3 de matos d'une besace de rien du tout).



Sur la forme, pas grand-chose à redire. Léger bémol sur l'emploi des adverbes en -ment, pas excessif mais y a moyen d'en nettoyer quelques-uns par-ci par-là.

Si le style global donne l'apparence du classicisme, il ne s'agit que d'un vernis. Certains s'y cantonnent et versent dans l'académisme ennuyeux du narrateur “je” qui assomme le lecteur à coups de passé simple. Gaillard au contraire le dépasse pour déployer la richesse de sa langue. La métaphore filée fructo-florale dans "Bella donna" en donne un très bon exemple. D'un texte l'autre, il sait se montrer poétique sans devenir soporifique, glisser de l'humour noir et des jeux de mot sans passer pour un gros lourd, brosser une scène en équilibrant ambiance et efficacité. Une touche de ci, une touche de ça, un tableau d'ensemble qui fonctionne, chaque texte s'apparente à une toile pointilliste.
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Le soleil en face

« Crise énergétique » et « crise environnementale » seront résolues au moyen du « développement durable », à en croire les politiciens, les industriels et la bonne conscience citoyenne. Le véritable Graal de cette quête d’une énergie inépuisable et à vil prix reste l’énergie solaire mais loin de l’utopie d’une énergie « propre », cette industrie sera « une avancée stratégique de l’électrification du monde », « un apport décisif à la réquisition de nos vies par l’économie ». « Après les sacrifices à l’idole nucléaire voici ceux du nouveau culte solaire. »

(...)

L’esprit critique acéré et caustique de Frédéric Gaillard n’épargne rien ni personne. Fort d’une fine connaissance des dossiers, des acteurs et des enjeux, il s’applique à soigner ses portraits, au dépend de l’analyse, beaucoup plus superficielle. Se contenter d’accuser le développement technologique de « fuite en avant » ne suffit pas tout à fait pour en comprendre la logique, et pourrait même desservir son propos, susciter un rejet en bloc de ses raisonnements et les dévoyer au point de permettre l’éloge de ce Progrès à tous prix qu’il dénonce.

Il s’abstient également de proposer une alternative aux « alternatives », par refus de la « tyrannie du projet ». Sa remarque indirecte au sujet de la « perspective co-gestionnaire des antinucléaires autorisés – Greenpeace et le Réseau « Sortir du nucléaire » – qui prétendent aujourd’hui sortir du nucléaire sans sortir de la société qui le produit » laisse, de la même façon, entendre un rejet du capitalisme que nous aurions aimer voir développé.

Sa connaissance exhaustive du sujet intéressera certainement beaucoup de lecteurs, il n’est pourtant pas certain que son simple « rejet des emballements pathologiques et mortifères », au nom de son désir d’« exister et jouir du cours de cette existence, si quotidienne et mélancolique soit-elle », les contente.



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Cent gouttes d'acide

Un petit recueil de micronouvelles qui me permet de découvrir cet exercice de style.



Frédéric Gaillard propose 100 petits textes, ultra courts, variant les genres, les formes, le styles… Des petites pirouettes, qui prêtent à sourire et sont rigolotes sur le plan formel.

Un plan formel d'ailleurs très bien maîtrisé par Frédéric Gaillard. Tous les textes sont punchy, le cadre à peine esquissé mais suffisant, preuve que le dosage est bon; et toujours, cette petite chute, aussi fraîche et mouillée qu'une petite goutte de pluie. C'est elle qui donne au texte sa tonalité finale. Car au début, on ne sait jamais à quoi s'attendre; c'est la chute qui va le dire. Et là, bien souvent, on est surpris, car la petite goutte ne tombe jamais là où on l'attend et elle éclabousse bien comme il faut.



Au-delà du simple exercice de style, ce petit recueil porte un regard cynique et sombre sur notre monde contemporain. L'humour est souvent là, il est noir et fait rire jaune. Un joli cocktail bien acide, petit mais concentré. Et ces textes, ils parlent d'un monde en dérive, de ses excès, de son absurdité. Ils mettent en scène des scénettes qu'on a tous déjà vues et vécues, transposées dans des cadres absurdes, loufoques, exagérés, imaginaires… Mais au fond, si terriblement justes. Il y a dans ce recueil une unité de fond au-delà du simple jeu formel, et une unité de fond assez sombre, très en contraste avec le format et le jeu stylistique.



Après la première micronouvelle, je me suis dit "bon, ça va, ça mouille pas trop en fait". Et puis une seconde, une troisième… Au bout de la centième, je me suis en fait pris une bonne saucée sur la tronche, en plus c'était une pluie bien corrosive. Qui vous fait sourire, et vous emplit d'amertume en même temps.



Bref, ce recueil est excellent. Et j'ai des efforts à faire pour la concision !
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Cent gouttes d'acide

La micronouvelle comme son nom l'indique est un texte très très court, en théorie moins de mille caractères espaces comprises, dans le cas présent je n'ai pas vérifié. Cent gouttes d'acide regroupe donc cent microfictions allant de quelques mots pour les plus concises jusqu'à deux ou trois pages quand l'auteur s'est emballé.



La plupart des textes relèvent de l'imaginaire, de la Science-Fiction pure et du Fantastique, ce qui permet à Frédéric Gaillard de transporter le lecteur dans des mini-scénettes tour à tour absurdes, loufoques, drôles ou poétiques mais souvent impertinentes et toujours très caustiques.



Cent gouttes d'acide est une belle découverte, à picorer avec parcimonie tel une éphéméride pour pleinement savourer l'exercice. Cent gouttes d'acide est un bonbon savoureux, légèrement piquant que l'on ne pourra qu'apprécier.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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De lointains rêvages

Un recueil de nouvelles fantastique à alterner avec d'autres lectures pour profiter pleinement de chaque histoire
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Infemmes et sangsuelles

J'ai adoré ce recueil de nouvelles ! C'est bien écrit, dans une langue érudite, au vocabulaire riche mais jamais ni ennuyeuse ni compassée. L'auteur est capable de passer d'un registre familier -"Ce sac est un vrai foutoir. Elle qui se targuait de ne pas être bordélique !"- à une prose poétique et chantante -"Bella était un de ces fruits mûrs ... un fruit de la passion réchauffé jusqu'en son cœur par le soleil d'un été finissant, courtisé par des essaims d'insectes pollinisateurs", puis de nous propulser dans une époque lointaine dès la première phrase -" Ce matin, la vieille sorcière qui gîte une masure à l’écart du petit de petit bourg de Près-de-là, bien que percluse des maux de l'âge, est d'humeur bucolique".

Vous l'aurez compris, les héroïnes sont des femmes ... folles, démoniaques, cruelles, ensorceleuses, manipulatrices, mais aussi émouvantes, glaçantes, mystérieuses (Après avoir lu "Une ronde endiablée" vous ne regarderez plus jamais une cour de récréation avec le même œil !). Mais pour les évoquer avec autant de verve et de sensibilité, il faut assurément que l'auteur les admire, pénètre leur âme pour comprendre leurs forces et leurs faiblesse. Et finalement les aime ... bien au delà de ce que ce titre un peu provocateur ne pourrait laisser supposer !
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De lointains rêvages

Je viens donc de picorer ces lointains rêvages, qui pour certains d'entre eux ne sont pas si lointains que ça, tant ils abordent des sujets auxquels chacun d'entre nous peut être confronté à un moment donné dans sa vie.

Toutes les nouvelles, extrêmement variées dans leurs thèmes et genres, ne se valent pas. Là où j'ai été enthousiasmé par Secticide, Le 7è continent, Here I stand and face the rain, Mimétisme ou Nécronomignon, d'autres, comme Incidences, Loup y es-tu, La faim du monde ou Vous avez quatre heures, m'ont laissé beaucoup plus sceptique.

En tout cas, nous avons affaire à une plume très maîtrisée, un style impeccable, une imagination fantasque et un talent certain de "conteur au coin du feu".
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Infemmes et sangsuelles

Comment critiquer une telle prose ? J'avoue que je ne sais pas trop, tellement elle est virevoltante. Frédéric a des démons, ça saute aux yeux en lisant ce recueil d'histoires courtes. Mais, par ailleurs, il aime les femmes, même s'il les maltraite parfois dans ces contes souvent macabres. En fait, tout est très ambigu dans cet ouvrage, mais je le recommande vivement, car l'ambiance est malsaine à souhait, et l'auteur est réellement un virtuose dans sa façon de jouer avec les mots comme avec les situations. Ce recueil est une petite pépite, pas moins.
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Infemmes et sangsuelles

J’ai enfin lu ce recueil de nouvelle qui m’a attendu avec impatience pendant deux ans… Je l’ai commencé, il y a trois semaines et je viens de le finir. Je suis surprise parce que ce n’est pas du tout ce à quoi, je m’attendais ! Ça reste un recueil est donc même si j’ai globalement bien aimé, je me suis un peu ennuyée..



J’ai bien aimé la plume de l’auteur et vraiment, j’ai hâte de la découvrir dans un roman ! J’ai bien aimé aussi ce côté de Diabolisation de la Femme… J’avoue, c’est bizarre de dire ça, mais quand même l’auteur écrit tellement bien que du coup, c’est super intéressant à lire !



Mais ! MAIS ! Je me suis ennuyée dans le sens où j’ai trouvé que les nouvelles étaient longues, du coup, ça me prenait un temps fou à lire… Bien que quand on est dedans, on est dedans ! Mais je ne sais pas… Au bout d’un moment, ça m’a embêté… Du coup, j’ai pris encore plus de temps pour lire…



Quand même, je recommande ce livre à toutes les personnes qui aiment les recueils ! ;)
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Histoire de... Loups-Garous

Première attraction, la couverture. Même s’il s’agit ici d’un ebook, la couverture est tout aussi importante qu’un format papier. Sobre, aux couleurs alléchantes, ça m’a attiré.

Ensuite, le titre. Après le vampire et le zombie, le loup-garou est le personnage par excellence dans l’univers du fantastique. Comme je n’en ai lu très peu sur le sujet, mais le connaissant tout de même à travers les films et séries que j’ai pu regarder, j’étais curieux de voir comment le sujet était traité. Mais ce qui me plait le plus dans ce livre, c’est le format nouvelle. L’occasion de découvrir différents auteurs sur un sujet donné et grâce à différents récits.



Je n’ai pas été déçu. Déjà, rien que la première nouvelle taille dans l’originalité sur le mythe du Loup-Garou. Il est assez compliqué de reprendre un tel mythe, de contourner tout ce qui a été fait jusqu’ici et de proposer une nouvelle vision, une nouvelle version, une évolution. C’est pourtant ce que nous propose JB Leblanc en nous décrivant sa vision du lycan à travers un Double AVC. Des plus intéressants, violent et instructif de surcroit, cette nouvelle met le ton et répond à mon attente de nouveauté.



Les autres nouvelles reprendront ce shémas d’originalité tout en faisant appel à notre nostalgie comme dans la nouvelle de Frédéric Czilinder, Nouveau Venu dans le Quartier, qui n’aura pas été sans me rappeler un certain Vampire, vous avez dit vampire, un film de Tom Holland et datant de 1985. Peut-être que le rapprochement est involontaire, en tout cas, il y a cet aspect nostalgie qui nous suit tout au long de cette histoire où deux potes pensent que le voisin de l’un d’eux est un loup-garou. C’est la nouvelle la plus longue de ce recueil et l’auteur prend son temps pour poser son intrigue et décrire la vie de deux jeunes lycéens durant leur vacances. Encore une fois, la nostalgie agit même si j’ai trouvé parfois que les réactions, voire les répliques de ces jeunes, étaient enfantines pour leur âge, alors qu’à côté de ça, ils vont se comporter tel des adultes ayant atteint cet âge avant l’heure.



Quand on parle de loups, il est inévitable de penser au petit chaperon rouge et cette image revient régulièrement dans les histoires. Frédéric Lyvins et ses Crocs de Sang va jusqu’à revisiter le mythe tout en s’éloignant du gentil petit conte de fée pour tomber dans l’horreur. Le propos est cependant réfléchi et l’approche, encore une fois, originale. Une vision plus pessimiste de la vie, surtout que l’histoire se déroule au 18ème, avec, c’était là aussi inévitable, une référence à la Bête du Gévandan. L’ambiance est encore une fois excellente, nous faisant oublier la nouvelle précédente dans le sens où l’on part pour un autre monde, sans avoir l’impression d’une redite.



Dans Les Entrailles du Loup, Lionel Behra reprend justement ce conte du petit chaperon rouge mais cette fois, il détourne complètement le mythe du loup-garou pour en faire un véritable conte de fée, touchant et humain. Le loup est alors relégué en arrière plan, presque une légende.



Frédéric Gaillard reprend lui aussi le petit chaperon rouge dans sa nouvelle, Loup y es-tu ? pour tranquillement conduire son récit vers un hymne à l’agriculture, montrant que le véritable loup de notre société n’est pas toujours celui que l’on croit. Peut-être la nouvelle qui m’aura le moins inspirée, ne sachant pas toujours où on allait.



Ceci étant, ce recueil est vraiment très bon. Des visions originales, toutes aussi différentes les unes que les autres et très bien écrites. L’occasion de visiter ou de revisiter le mythe du loup-garou et de voir des évslutions et des idées intéressantes, reprenant les codes du genre tout nous proposant quelque chose de nouveau. L’occasion aussi de découvrir des auteurs dont la présentation au début de chaque nouvelle est des plus originales, faisant passer les auteurs eux-même pour des loups au milieu des agneaux.



Merci à Lune Écarlate pour avoir réuni ces 5 récits étonnants et originaux. Une excellente lecture qui permet à la fois de se divertir, de se dépayser et de découvrir de nouveaux horizons.
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Cent gouttes d'acide

Un format atypique venant des éditions 1115, toujours un plaisir, évidemment.

Cent micro-nouvelles au ton piquant et volontiers narquois, peut-être un peu trop désordonnées par moments, mais toujours inspirées par une volonté bienvenue de tenter des choses.

Ça se picore plus que ça ne se dévore sans doute, mais l'essentiel demeure le plaisir, qui ne se boude que rarement.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Le concile des quarante

Il ne s'agit pas d'un roman de l'auteur ardennais Philippe Lemaire, mais de son homonyme normand, enregistré sur Babelio sous le nom de "Philippe Lemaire II". Voici le lien de sa page wikipédia, si ça peut vous aider à différencier les deux auteurs : https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Lemaire_(%C3%A9crivain)
Lien : https://sites.google.com/sit..
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Guérison

L’auteur nous invite au cœur d’un DYSTOPIE bien particulière. Dans ce monde, vous devez comprendre que la religion est celle d’une médecine totalitaire qui décide de tout à votre égard au moindre microbe, au moindre bobo, au moindre signe de maladie, de tare génétique, de défaut, de handicap… Entre vert pour les sains, orange pour les suspicions de maladie, rouge pour ceux qu’il faut « guérir », l’auteur nous entraîne dans une fuite et une réflexion profonde sur notre rapport à la société actuelle ; pour ce faire, il nous montre dans une histoire sans le moindre temps mort, dans un concentré de suspense et de réflexion un monde où l’acharnement thérapeutique est inversé, où le serment d’Hippocrate est détourné.

Prenez « Fahrenheit 451 » et « Soleil Vert » (sans l'aspect miam-miam), ajoutez-y une pointe d’humour sans faille, un style acéré et vif, un texte qui ne vous tient jusqu’à la dernière ligne et vous obtenez « Guérison ».

J’ai été bluffé par ce texte qui sait à la fois faire sourire – voire rire – et nous montrer une facette bien trop réelle des humains que nous sommes. Jusqu’à nous faire nous interroger : qui serions-nous dans un tel monde ? Du coté des Hippocrates en devenant un Guy Montag ou du côté des Hypocrites et de Sain Panace ?

Un cinq étoiles qui est plus que mérité - c'est un sacré tour de force de faire tenir tout un monde dystopique en seulement 40 pages et de le rendre parfaitement convaincant et suffisamment bien décrit dans ses détails pour y croire.
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Infemmes et sangsuelles

Tour à tour, dangereuses, charmeuses, manipulatrices, désenchantées ou blessées, les femmes que vous rencontrerez dans ces pages ne vous laisseront pas indifférent. Frédéric gaillard nous offre ici un recueil, certes teinté de fantastique, mais qui rend au travers de ses lignes, un hommage bien réel à la puissance féminine. Un ensemble de nouvelles de grande qualité qui se déguste avec bonheur (parsemé de quelques frissons) et montre encore une fois la qualité d'un auteur pas assez reconnu...

À dévorer!
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De lointains rêvages

Gros coup de cœur pour ce recueil qui balaie le large spectre de toutes nos terreurs nocturnes... Une succession de nouvelles d'une qualité constante et rare pour un recueil! C'est maîtrisé, c'est original, c'est flippant... et surtout c'est très très bien écrit.

À lire absolument, juste avant de dormir, ou pas...
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De lointains rêvages

Ce recueil paru au premier trimestre 2018 est à découvrir sans tarder. Plongez-vous dans ces histoires au fil de l'eau à la rencontre de personnages improbables. Pour l'auteur Frédéric Gaillard, il ne s'agit pas de nous enchaîner à fond de cale, mais de nous emmener sur des terres ignorées, poétiques et fantastiques. La mer où vous voguerez sera parfois agitée. Le plus souvent, elle vous laissera songeur et émerveillé par des descriptions sensibles ainsi que des personnages en quête de leur identité perdue ou à trouver.

Un bien beau voyage pour ma part !

La nouvelle que j'ai le plus aimée, due à mon orientation d'auteur horrifique, est la première :



Secticide et son personnage ambigu, peu fréquentable. Il a un dessein pervers à l'intérieur de la secte où il assurait les plus hautes fonctions. On découvre au fur et à mesure comment l'âme humaine peut devenir monstrueuse par simple cupidité. Grâce à un fantôme, la justice sera rendue...

(Précédemment parue dans Horrifique n°59 - 2008)

Suite en allant sur le lien ci-dessous
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Horrifique n° 110

Poulpy débute le numéro avec une BD "Sur le seuil d'Arkham" où l'on apprend que les Grands Anciens avaient depuis longtemps pour projet de diffuser dans le monde leur "message", par l'entremise d'un prophète... et quel prophète !



Cet indéfinissable charme de Frédéric Gaillard... ou quand la drague en boîte de nuit se termine en engagement pour une éternité de... bref, évitez de trop picoler, mesdames, ça vous évitera bien des ennuis...



La nuit du miroir, de Julien Boutreux. Perdu en pleine cambrousse, un cavalier trouve refuge dans une propriété bizarre, tenue par un vieillard bossu... il y passera une nuit mémorable...





Bois de chauffe, de Natacha Losgann. Toujours se méfier des meubles. Ne dit-on pas "il ne faut pas se fier à l'eau qui dort"... quand bien même ce serait du bois !



Il les éloigne, de votre serviteur, Cancereugène. Un randonneur se réfugie dans une masure abandonnée en pleine forêt pour échapper à un orage. Il aurait mieux fait de rester sous la pluie...



Profondeurs, de Martyne Pigeon. Même dans la mort, on n'est jamais tranquille... que de vermines, que de tourments !



Un numéro riche en étrangetés, je pense pouvoir l'affirmer. Mais si on rend hommage à Lovecraft, difficile de rester dans la "normalité", pas vrai ?
Lien : https://cancereugene.blogspo..
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Infemmes et sangsuelles

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Histoire de... Loups-Garous

Des nouvelles inégales mais dont la lecture est agréable.
Lien : http://psycheedelik-unehisto..
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Infemmes et sangsuelles

Merci à Nathalie et aux éditions Lune-Écarlate pour l'envoi de ce service-presse.

Frédéric Gaillard nous livre ici un recueil de quinze nouvelles avec pour thème la femme. La femme, il nous la raconte par biens des manières. La femme objet de désir, objet de convoitise, objet de séduction...

Certaines nouvelles m'ont plus plus que d'autres. Notamment L'homme de ma nuit, Un manteau de fou-rire, Mademoiselle Abigaël... J'ai beaucoup aimé les personnages. A la fois femme forte, perdu, manipulatrice, vengeresse... Mais les autres histoires ne sont pas en reste loin de là. Frédéric Gaillard a une imagination débordante, il nous entraîne à différentes époques avec des personnages bien différents les uns des autres. Ils revisite les contes, les légendes..., y trouvant l'inspiration, et même ailleurs... On en passe donc par des êtres humains, des sorcières, des succubes, des fantômes et bien d'autres créatures... On y découvre des femmes de tout âge, qu'elles soient enfants ou vieilles femmes, de tout niveau social. Ses nouvelles sont sombres et on est loin du happy-end mais personnellement, je dois dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.

L'auteur a une plume très fluide, un humour noir débordant et il ne laisse rien au hasard et nous surprend jusqu'à la fin de chaque nouvelle. Et qui n'aime pas être surpris ? C'est, je trouve, de plus en plus rare aujourd'hui. Là, Frédéric Gaillard relève parfaitement le défi. Le tout avec beaucoup de poésie, de douceur malgré toute cette atmosphère assez sombre tout du long du recueil.

Un recueil que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et je vous invite à en faire autant.
Lien : http://notrecarnetlecture.bl..
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