Dans ce livre, on trouve au travail un être souterrain, un être qui perce, creuse et ronge ( 1 ).
Qu'il veuille peut-être avoir une longue obscurité des choses qui lui soient propres, des choses incompréhensibles, cachées, énigmatiques, parce qu'il sait ce qu'il aura en retour :
son matin à lui, sa propre rédemption, son Aurore ?
Extrait de la PREFACE du livre, par Nietzsche.
( 1 ) dans l'aphorisme 14, il y a, s'adressant aux puissances divines, l'une des plus sublimes phrases de Friedrich Nietzsche :
" Laissez-moi hurler et gémir et ramper comme une bête, pourvu que je trouve la foi en moi-même !"