Citations de G. Ettzevoglov (100)
On parle d'"Auto-Hypnose" lorsque nous utilisons des processus d'induction hypnotique sur nous-mêmes. En aucun cas, l'auto-hypnose ne consiste à écouter un enregistrement audio.
Tout laisse à penser qu'un artiste dans son processus créatif visite plus souvent qu'un comptable des états hypnotiques.
L'hypnose ouvre des issues précieuses qui permettent de s'éloigner de l'influence pathogène du syndrome de l'utopie, pour ainsi réveiller cette capacité innée et inhérente à chacun : l'aptitude à l'émerveillement simple de l'expérience enrichissante de vivre.
En d'autres mots, l'hypnose se définit par une appréhension atypique de toute information de quelque nature qu'elle soit, contextuelle, sociologique, émotionnelle, physique, biologique, psychologique, neurologique ; elle permet un repositionnement équilibrant.
[L'hypnose] est une forme d'observation active qui représente un biais intime vers une ouverture existentielle appropriée tant dans sa codification perceptuelle que sa réification créatrice.
La transe est un"état non-ordinaire de conscience" ; en d'autres termes un état "extraordinaire de conscience".
L'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle montre que l'activité cérébrale générée par l'état hypnotique suggère non pas une inhibition directe du cortex moteur par les ordres adressés par l'hypnotiseur, mais plutôt un changement d'activité du cortex frontal et du cortex pariétal. L'exécution des mouvements serait déconnectée de l'intention et de l'attention. L'activité mentale déclenchée par les suggestion de l'hypnotiseur prendrait le contrôle du comportement.
L'état hypnotique se distingue d'un état de veille normal par la désactivation du précunéus et du cortex cingulaire postérieur suggérant un état modifié de conscience.
Singularité de l'hypnose : elle ne repose pas sur une organisation cérébrale stéréotypée comme d'autres états de vigilance modifiée (sommeil lent, sommeil paradoxal avec activation onirique) ou comme l'état de veille ou les hallucinations observées chez les schizophrènes.
L'hypnose associe un niveau d'éveil et un pattern d'activation cérébrale variable, selon la technique, qui le distingue d'autres phénomènes hallucinatoires comme l'imagerie mentale, dont il diffère par la désactivation du précunéus et du cortex cingulaire postérieur suggérant un état modifié de conscience.
Le processus hypnotique est un état caractérisé par une somnolence apparente avec une activité hallucinatoire intense qui occupe la conscience du sujet. Il vit un rapport à lui-même et à son environnement différent de celui de l'état de veille normale.
Les réseaux activés par la mémoire épisodique sont très différents entre vigilance normale et hypnose. Le réseau sous hypnose est pluri-modal - cortex sensoriel - cortex visuel - cortex moteur, proche de celui retrouvé dans l'idéodynamisme (l'imagination de mouvements génère des micros-mouvements).
Tout ce qui est proposé dans cet ouvrage représente une somme non exhaustive de procédés que j'utilise dans ma pratique professionnelle de l'hypnothérapie et de la formation. Le regard porté sur les sources et processus cités n'engage que moi.
Contrairement à certaines idées reçues, les inductions rapides et instantanées telles que je le propose en hypnose flash sont profondément respectueuses et humaines. Elles visent, non pas à assujettir le sujet, mais bel et bien à le mettre en phase avec sa liberté de fonctionner dans un mode de relation à lui et au monde facilitateur. L'hypnose, quels qu'en soient les modes d'induction, reste une opportunité de se défaire d'expériences handicapantes pour en extraire des apprentissages plus utiles.
Globalement, l'hypnose est plus impressionnante observée que vécue.
L'hypnose de spectacle est inexistante en tant que telle, il n'y a pas d'hypnose pour le spectacle et une hypnose pour le cabinet, seulement de façons d'induire des états d'hypnose.
Je crois que la légendaire permissivité d'Erickson résidait dans son attitude bienveillante et, plus spécifiquement, dans le travail psychothérapeutique qu'il opérait en l'espace "d'hypersuggestibilité" généré par l'hypnose. Certainement pas dans ses "prescriptions de tâches thérapeutiques" qui étaient le plus souvent "'ordaliques" et extrêmement directives.
Si le praticien est empathique, bienveillant et que son intention est le bien-être de son patient, le type d'induction, qu'elle soit Ericksonienne, rapide ou flash, ne perturbe pas le patient. Les inductions rapides semblant même produire une dissociation plus importante (selon mon expérience personnelle après le débriefing avec les patients).
Confucius : "L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner ; ensuite, il enseigne".
... la vision d'Isabelle Stengers sur l'hypnose "discipline qui rejoint le champ de nombreuses disciplines regroupées sous le nom d'éthologie, c'est à dire l'apprentissage du regard, de l'observation de l'ensemble des rapports au monde et aux autres.