Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1736
Mort(e) à : Vienne (Autriche) , 1803
Né(e) à : Paris , 1736
Mort(e) à : Vienne (Autriche) , 1803
Biographie :
Ecrivain français.
Fils d'un médecin de Louis XV, il fréquenta tôt des personnes en vue comme la duchesse de Gramont et Mme de Pompadour.
Il montra tout jeune de telles dispositions pour la poésie qu'il reçut de Voltaire l'épithète de "favori d'Apollon".
Sa carrière administrative est éclatante, il fut proche de Turgot, mais fut disgrâcié par Necker et doit émigrer en 1790, à Aix-la-Chapelle d'abord, puis en Russie,où Catherine II lui alloue d'abord une pension. Mais leurs relations se dégradent, si bien qu'elle écrira à Grimm: "Je n'ai jamais vu d'homme qui ait su moins que lui".
Il est surtout connu par le témoignage précieux qu'il donne sur les milieux de l'émigration dans son roman "L'Emigré" (1797).
Il a aussi publié, en Allemagne, deux essais, "Des principes et des cause de la Révolution" (1790), et "Du gouvernement, des moeurs et des conditions en France avant la Révolution" (1795).
+ Voir plusEcrivain français.
Fils d'un médecin de Louis XV, il fréquenta tôt des personnes en vue comme la duchesse de Gramont et Mme de Pompadour.
Il montra tout jeune de telles dispositions pour la poésie qu'il reçut de Voltaire l'épithète de "favori d'Apollon".
Sa carrière administrative est éclatante, il fut proche de Turgot, mais fut disgrâcié par Necker et doit émigrer en 1790, à Aix-la-Chapelle d'abord, puis en Russie,où Catherine II lui alloue d'abord une pension. Mais leurs relations se dégradent, si bien qu'elle écrira à Grimm: "Je n'ai jamais vu d'homme qui ait su moins que lui".
Il est surtout connu par le témoignage précieux qu'il donne sur les milieux de l'émigration dans son roman "L'Emigré" (1797).
Il a aussi publié, en Allemagne, deux essais, "Des principes et des cause de la Révolution" (1790), et "Du gouvernement, des moeurs et des conditions en France avant la Révolution" (1795).
Source : Wikipedia
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Citations et extraits (7)
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Le plus grand des biens est la volupté des sens ; l'art le plus nécessaire au bonheur est de savoir jouir, et de savoir s'abstenir pour jouir mieux et plus longtemps.
Hélas ! ces biens qui faisaient naguère l'orgueil et les délices des riches sont aujourd'hui, en quelque sorte, autant d'accusateurs qui s'élèvent contre eux ; il en est de même du mérite, des dignités et de l'esprit ; jugez d'après cela, Monsieur, si j'ai dû trembler pour vous ! Quelle affreuse époque pour l'humanité que celle où les avantages qui distinguent les hommes, sont devenus des principes de ruine, et marquent du sceau de la réprobation ceux qui les possèdent.
Une langue ne peut être dominante sans que les idées qu'elle transmet ne prennent un grand ascendant sur les esprits, et une nation qui parle une autre langue que la sienne perd insensiblement son caractère.
Senac de Meilhan, L'Emigré
Senac de Meilhan, L'Emigré
On n'aime quelquefois dans ses amis que des témoins vivants des charmes, des succès et des agréments de sa jeunesse.
La galanterie est à l'amour ce que la politesse est aux vertus sociales. Elle est son imitation et son supplément.
Considérations sur l'esprit et les mœurs.
Considérations sur l'esprit et les mœurs.
La vanité ne se borne pas aux honneurs de ce monde ; elle prétend encore les étendre jusque dans l'autre vie.
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