Soir de Fiesole
Que fraîches te soient mes paroles dans le soir
Comme le bruissement des feuilles
Du mûrier dans la main qui les cueille
En silence et s'attarde à l’œuvre lente
Sur la haute échelle qui s'assombrit
Contre le tronc qui s'argente
Avec ses branches dépouillées
Pendant que la lune s'approche des seuils
D'azur et semble devant elle étendre un voile
Où déjà l'on dirait que la campagne se sent
Submergée par elle dans la gelée nocturne
Et bois en elle la paix tant désirée,
Sans la voir.
(...)