Gabrielle Nanchen

Avant de commencer ce billet je tiens à remercier babelio et les éditions Saint Augustin pour l'envoi de « le goût des autres » de Gabrielle Nanchen.

Je tiens aussi à m'excuser de la brièveté du billet car je n'ai rien à dire de ce livre.

Rien à dire parce que je l'ai abandonné au milieu de la quatrième nouvelle sur les dix que compte le bouquin.

Pourtant le sujet du « vivre ensemble » me passionne mais écrit comme ça, je ne peux pas. Je ne dis pas que c'est mal écrit, juste que ce style ne me correspond pas. Là pour le coup on (enfin moi) frise l'overdose du « bons sentiments ». La petite maison dans la prairie, j'étais fan tout jeune et ça a duré au moins le temps de trois épisodes. Là j'ai tenu le tiers du livre. Il me restait encore pas mal de temps pour faire ce billet mais il y a une semaine déjà que je n'ai pas ouvert ce « goût des autres » ni aucun autre livre si ce n'est de la poésie. Comme bloqué par ce rendez vous manqué, presque culpabilisant d'écourter cette rencontre mais n'ayant aucune envie d'aller voir plus loin si je peux y trouver mon compte, je tourne définitivement la page de ces « nouvelles du vivre ensemble » pour passer à autre chose.

Recueil de 10 nouvelles autour du vivre ensemble. Chaque nouvelle raconte une histoire, de type « histoire vécue ».



Des réflexions autour du vivre ensemble qui méritent qu’on s’y attarde, autour de problématiques actuelles : immigration, réfugiés, acceptation de la différence, handicap, respect de l’autre.

Prendre le temps d’écouter quelqu’un qui en a besoin, vivre harmonieusement sa double appartenance, celle d’origine et celle d’adoption, s’unir pour reconstruire un pays après une guerre civile, comprendre « le miracle de l’harmonie qui ne peut exister qu’à partir des différences », se réconcilier avec soi et avec l’autre, voilà quelques leçons qui ressortent de certains de ces récits.



Avec un peu moins d’égoïsme et plus d’altruisme, d’écoute et de partage, un peu moins de jugement et plus de compréhension et de communication, un peu moins de haine, et plus d’entraide et d’amour, chacun pourrait se sentir à sa place et bien dans la famille humaine.



Deux histoires en particulier ont retenu mon attention.

Dans la première histoire, Jeanne nous fait part de son questionnement sur la notion de nationalité. Née en Suisse en 1950 d’un père espagnol et d’une mère française, immigrés, elle a eu des difficultés lors de son adolescence à se positionner vis-à-vis de sa nationalité. Jeune adulte, elle devient institutrice dans une école multiraciale. J’ai beaucoup aimé les actions qu’elle a mis en place avec ses élèves de sept ans pour promouvoir la multi-culturalité de la classe, de façon à ce que chacun puisse trouver sa place dans la société dans laquelle il vit sans pour autant renier ses origines.



La deuxième histoire m’a touchée, je l’ai trouvée poignante. Ce récit intitulé « Mal de mère » est le combat d’une maman dont l’enfant a fait une encéphalite à un an et qui, en guise de séquelle, a un retard intellectuel. En grandissant, son enfant doit faire face à des moqueries à l’école, j’ai eu mal au cœur en lisant que certains enfants l’ont appelé « le débile ». Cette maman se battra pour que son fils ait une vie dans laquelle il trouvera des façons de s’épanouir. De belles leçons sur l’acceptation de la différence dans cette nouvelle.



J’ai découvert ce recueil grâce à la Masse critique de février 2019, merci à Babelio et à la maison d’édition suisse pour l’envoi de ce livre.

10 nouvelles pour parler du vivre ensemble, thématique très importante, et pourtant si mal comprise aujourd'hui...

J'ai apprécié de réfléchir à ces thématiques...

Mais je n'ai pas trop apprécié le style de l'auteur ainsi que la façon très naïve de conclure ces nouvelles, dans la "vraie vie" cela ne se passe pas souvent comme ça. Peut-être est-ce voulu pour faire de chacune d'elles une sorte de conte idéalisé?

Gabrielle Nanchen s'est lancée à six reprises sur "les chemins de Compostelle". Elles les a effectués un peu dans le désordre, mais à chaque fois ce fut pour elle une aventure différente.



Elle s'est perdue dans l'Aubrac, a admiré les superbes paysages de la ViaJacobi en Suisse, a affronté les pluies d'octobre entre Arles et le Somport, a arpenté le Camino Francès en compagnie de mille autres pèlerins, a suivi la côte atlantique sur le Camino de la Costa.



Elle a toujours préparé son sac et ses chaussures de marche avec joie, une joie intense qu'elle définit ainsi : "... comme une note de musique qui résonne sous la voûte d'une chapelle ou comme une vague qui se brise sur un rocher dans un grand éclat de cristal".



En lisant son texte, le lecteur s'imprègne de l'atmosphère qu'elle laisse transparaître au fil des pages. Des pages qui sont agrémentées de superbes photographies réalisées par deux photographes naturalistes : Jean-François Hellio et Nicolas Van Ingen.



Ce livre donne vraiment envie de prendre son bâton de pèlerin et de se mettre en route...

Des très jolies petites histoires sur le « comment vivre avec les autres ». Ce livre nous fait remettre en question nos relations concernant notre comportement et le comportement des autres.

Je pense que chacun d entre nous pourra se reconnaitre dans l une de ces histoires qui parlent de la vie quotidienne... J ai beaucoup aimé!

Je trouve que le livre a mal vieilli et que les idées sont vraiment aux prémices d'une idéologie bien plus avancée et réfléchie aujourd'hui. Je suis sur qu'il y a pleins de livre actuels bien plus intéressants, travailler et constructifs. On se rend compte en lisant ce livre que l'humanité a tout de même bien avancée, on y est pas encore mais ça tend vers ...



C'est un sociologue qui parle de son chemin dans la réflexion féministe mais vraiment plus une succession d'expérience personnelles ou tout se mélange sexe, rôle, genre, ethnie .. un Gloubi-boulga avec des termes qu'on utilise plus de tout. Ça rend le propos raciste, sexiste, stéréotypé et très limité

Ce n'est pas le récit du périple de Gabrielle Nanchen que raconte ce livre, ou alors un petit peu seulement... Mais une réflexion historico-actuelle sur la place des chemins de Compostelle dans le paysage des religions d'aujourd'hui. A moi ce livre m'a donné envie de me mettre en route sur les chemins de St-Jacques ou d'autres et de poursuivre la réflexion amorcée par l'auteure. Merci à elle!