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3.9/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Lausanne , le 24/10/1925
Mort(e) à : Le Lieu , le 09/10/2012
Biographie :

Gaston Cherpillod est un poète et romancier suisse.

Né d’un père tailleur de pierres d’horlogerie et d’une mère servante de ferme, rien ne le destinait aux études. Son instituteur pousse son père à l’envoyer au Collège classique, puis au Gymnase et à l’Université de Lausanne, où il obtient une licence ès Lettres en 1950.

Il publie tout d’abord des recueils de poèmes, puis des autobiographies lyriques et enfin des essais et romans. Son premier livre, "Le Chêne brûlé" (1959), se fait remarquer par une critique sociale véhémente et la vigueur d’une langue qui mêle le style noble et les termes argotiques.

Membre du Parti suisse du travail en 1953, avec lequel il rompt en 1959, il est conseiller communal (législatif) à Lausanne de 1954 à 1956, puis à Renens de 1978 à 1985 (Union progressiste). Il est candidat au Conseil d'État en 1986 sur la liste Alternative socialiste verte.

De 1951 à 1983, Gaston Cherpillod enseigne le latin, le grec et le français et écrit, tout en se consacrant à la politique. Son entrée au Parti ouvrier populaire en 1953 lui avait coûté sa place d’enseignant; il a été suspendu de l'enseignement secondaire vaudois.

Il quitte le canton de Vaud pour habiter au Locle puis, en 1957 dans le sud de la France. À la fin de sa vie, il a vécu dans le village du Lieu.

Écrivain non-conformiste, Gaston Cherpillod remporte à deux reprises le Prix Schiller pour Le "Collier de Schanz", en 1976, et "La nuit d’Elne", en 1986. En 1992, il a également reçu le Prix des écrivains vaudois.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nul ne doit rêver de statues
Elles ne s'érigeaient qu'en l'honneur des grands
froids
Pour un homme de coeur
Une pose est vite mortelle
Qu'en savez-vous
S'il a des veines
Le marbre
Bien mieux que le tailleur en juge le voyant
Cette pierre est gélive
La liberté ne réside jamais
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Je ne voulais pas crever. Puisque les rêves fous et les hautes œuvres me lâchaient, j'optai pour le jeu; je m'ivrognai comme un perdu; aux grands maux les grandes cuites
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