Je découvre cet auteur (1925-2012) dont aucun professeur ni au lycée ni à la faculté des Lettres ne nous parlé.
Gaston Cherpillod avait été suspendu de son enseignement pour raison politique en 1953. L'idéologie marxiste était décriée pas la “bonne” société…
Le début du livre est intéressant car l'auteur décrit la misère des familles ouvrières dont il est issu. Petit garçon qui manque d'amour maternel. Sa mére est glaciale. Son père travailleur et alcoolique.
Chose très rare à l'époque, il étudie à l'université, notamment le latin et le grec. Il raconte le mépris dans lequel le tenaient ces condisciples bourgeois.
.
Plus on avance dans le texte, plus il se débauche. Alcool et sexe. Il se défoule sur la société qui exploite le prolétariat. A raison.l
L'écriture devient ensuite nébuleuse comme s'il était ivre en traçant ses phrases. La vulgarité n'est pas loin. Je n'aime pas cette violence anarchiste et je comprends qu'il ait été mis de côté pas ses pairs écrivains.