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4.33/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Le Tholy, Vosges , le 25/03/1899
Mort(e) le : 31/07/1988
Biographie :

Gaston Georgel est historien et écrivain.

Il publia 5 livres dont deux sur l'histoire de l'humanité au regard de ce que les Traditions du Livre évoquent sur les cycles traditionnels, Age d'Or, Age d'Argent Age d'Airain, Age de Fer, les trois autres livres sont consacrés aux grandes phases de temps qui se repèrent dans l'histoire selon un rythme apparemment bien ordonné.

Source : arriere-monde.fr
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Cette égalité et cette fraternité originelles ne doivent pas être confondues avec leurs reflets inversés : la « Kamaraderie » totalitaire et le nivellement démocratique de la « sous-caste » prolétarienne vers laquelle tend notre société moderne, de même que l’ « autonomie » du Saint ne doit pas être confondue avec sa caricature de l’époque libérale : « Laissez faire, laissez passer », non plus qu’avec cette liberté politique des hommes du XIXe siècle, dont le « démocrate » chinois Soun-Yat-Sen avait donné la définition suivante : « Le jour des élections, les Français sont libres, le lendemain ils redeviennent esclaves ! »

Il convient d’ailleurs ici de noter que l’actuelle « confusion des classes » dans la « sous-caste » prolétarienne n’est rien d’autre que la préparation (ou l’anticipation) au « rétablissement de toutes les choses dans leur état primordial » : « où les hommes, disent les textes traditionnels, ne forment qu’une seule caste (c’est-à-dire ont un degré égal de développement spirituel) et sont eux-mêmes leur propre loi (c’est-à-dire qu’ils sont autonomes et parfaitement libres). » Cette anarchie idéale (utopique à l’heure actuelle) avait été entrevue par Lénine, comme on l’a dit, et, chose paradoxale, c’est l’état qui doit succéder à ce matérialisme accru qui est précisément son contraire. Nous avons déjà expliqué que cette réduction au pôle matériel (celui du règne de la bête) des tendances humaines, était comme une affirmation ‘’à rebours’’ de l’Unique. Ce renversement des polarités aux ‘’derniers temps’’ ne peut être que le fait de cette ‘’infusion nouvelle de l’Esprit’’ que toutes les traditions prévoient et annoncent. (pp. 152-153)
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Résumons. L’Age d’Or de la présente humanité, c’est-à-dire son heureux temps de Paradis, se situe chronologiquement entre les dates de 63000 et 37000 av. J.-C. ; spatialement, on peut le localiser d’abord dans la région circumpolaire qui jouissait alors d’un climat littéralement « édénique » (de 63000 à 50000 av. J.-C.), puis en Orient (de 50000 à 37000 av. J.-C.) après que le refroidissement eut rendu inhospitalière la région hyperboréenne. (p. 166)
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Le Kalpa, ou cycle total d’un monde, se divise en Manvantaras ou ères de Manus successifs, au nombre de quatorze « formant deux séries septénaires dont la première comprend les Manvantaras passés et celui où nous sommes présentement, et la seconde les Manvantaras futurs ».

Quant aux durées de ces différents cycles, il résulte des calculs indiqués dans l’article précité de M. R. Guénon, que la durée totale du Manvantara est de 64.800 ans (soit cinq Grandes Années de 12.960 ans ou trente cycles cosmiques de 2.160 ans) et l’on en déduit immédiatement que la durée du monde actuel est à peine de :

7 X 64.800 = 453.600 ans,

(puisque nous touchons seulement à la fin du septième Manvantara)
(...)
Premier Age ou Age d'or... 4 x 6.480 = 25.920 ans
Deuxième Age ou Age d'argent... 3 x 6.480 = 19.440 ans
Troisième Age ou Age d'airain... 2 x 6.480 = 12.960 ans
Dernier Age ou Age de fer... 1 x 6.480 = 6480 ans

Durée totale des 4 Ages... 10 x 6.480 = 64.800 ans (pp. 46 & 106)
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Le résume de tout ceci, c’est que la « grande paix » et la stabilité parfaite des temps paradisiaques sont peu à peu altérées, pendant l’Age d’Argent, par la démesure des hommes l’instabilité (relative) des sociétés et le déséquilibre de la nature, cependant que la dureté des temps, ainsi que la perte de la simplicité primitive, provoquent l’apparition des différents arts, d’autant que la tendance dominante des humains n’est plus « Sattwa », c’est-à-dire l’aspiration vers la Vérité ; mais « Rajas » la Passion, ou tendance expansive, « horizontale » qui s’exprime notamment par le truchement des arts. Et il se trouve qu’ici la préhistoire vient confirmer de façon remarquable les données traditionnelles précédentes.

C’est du début de l’Age d’Argent, en effet, que datent les premiers outils particulièrement soignés (racloirs et pointes moustériens), tandis que la sculpture et le dessin apparaissent, sur notre sol, pendant l’Aurignacien, soit vers la fin de l’Age d’Argent (dessins d’animaux de la Ferrasie et de la grotte de Pair non Pair, statuettes de Grimaldi, etc.) – avec cette remarque que, selon la chronologie d’Osborn, l’Age d’Argent (de 37000 à 17500 env. av. J.-C.- coïnciderait avec l’ensemble des trois époques moustérienne, aurignacienne et solutréenne. Quant à l’apparition de l’instabilité, nous en retrouvons la trace, non seulement dans l’évolution progressive de la technique, très visible si l’on compare le moustérien ancien au solutréen, mais aussi dans la discontinuité constatée dans la succession des différentes races préhistoriques, ce qui présuppose des migrations de grande ampleur. Une dernière remarque enfin, qui vient confirmer cette affirmation d’Hésiode relative à la brièveté (relative) de la vie pendant l’Age d’Argent (tandis que pendant l’âge d’or il n’y avait pas de morts prématurées) : à la Ferrasie, dans un gisement moustérien, le comte Begouen ayant fouillé en présence de sept autres préhistoriens se trouva « en présence de deux squelettes d’enfants ». Et ce qui est fort intéressant ici, c’est que les squelettes étaient placés dans « des fosses artificiellement creusées », ce qui établissait l’existence de rites funéraires, donc d’un culte, et par voie de conséquence, la probabilité de l’existence d’une caste sacerdotale (ce qui confirmerait la tradition hindoue sur ce point particulier). (pp. 180-181)
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On conclura de tout ceci que, dans la première période de l’antiquité gréco-romaine, le paterfamilias était à la fois prêtre et roi, comme le Roi du Monde, et ceci caractérise précisément une époque de l’histoire régie par le Brahâtmâ.

A cette première phase où les familles vivent indépendantes autour de leurs foyers domestiques et sous l’autorité de leurs paterfamilias, rois et prêtres tout ensemble, en succède une autre où les hommes se groupent en cités autour d’un foyer commun ou prytanée. Alors se constitue une caste sacerdotale chargée d’assurer le culte et de rendre les oracles. Pendant un temps assez long, cette caste sera toute-puissante dans la cité parce que les hommes n’entreprennent rien sans avoir consulté les oracles ; d’où la prédominance nécessaire de ceux-là « qui connaissent les événements de l’avenir », donc les prêtres et devins (vates en latin, d’où : Vatican).

Enfin une révolution provoquée par un nouveau changement de mentalité enlève le pouvoir politique à la caste sacerdotale au profit de l’aristocratie dont les chefs, affranchis de la tutelle des prêtres, tenteront désormais de « diriger les causes des événements ».

Ainsi se trouve vérifiée, dans le cas particulier envisagé, la loi de succession des trois états : divin, sacerdotal et royal, avec cette réserve toutefois que l’absence de chronologie pendant la plus grande partie de cette période ne permet pas de constater l’existence de cycles précis. (pp. 85-86)
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