BALLADE La nuit pleure derrière une porte !
Un cœur se lamente : tu ne la trouveras pas,
Son pays est bien loin d’ici,
Et étrange est son visage !
La nuit pleure derrière une porte !
Dans la salle de marbre brûlent les lumières,
Ô sourdes, ô sourdes! Quelqu’un meurt ici !
Quelque part un murmure : ô ne viens-tu pas ?
La nuit pleure derrière une porte !
Un sanglot encore : ô s’il pouvait voir la lumière !
Alors partout l’obscurité se fit —
Un sanglot : frère, ô ne pries-tu pas ?
La nuit pleure derrière une porte.
/ Traduction de l’allemand par Marc Petit et Jean-Claude Schneider