Citations de George M. Johnson (23)
Les adultes qui jouent le jeu de l homophobie créent des enfants qui font de même
Le genre représente l'une des plus grosses attentes pesant sur les épaules des enfants à la naissance, alors que leur famille n'a aucune idée de ce qui les attend réellement. Dans notre société, le sexe d'un enfant est basé sur ses organes génitaux. On infère son genre selon une binarité garçon ou fille, plutôt que tout le spectre d'identités que l'enfant devrait déterminer par lui, elle, iel-même, ille-même.
aimer qui vous voulez, sans aucune hésitation. Je parle aussi du visage que vous voyez chaque jour dans la glace.
j’ai aussi compris que nous étions nombreux à nous cacher en plein milieu de tous
J’avais mes livres. Mes devoirs.
Je m’avais moi, et j’étais isolé
La toute première personne pour qui on milite, c’est soi-même
trouver le bonheur, c’est important. Par fois, ça exige de dépasser ses propres limites.
enfin, déjà, j’avais compris que la sécurité était plus importante que la satisfaction.
Évoluer dans un monde qui remet en question notre humanité n’est pas une vie. C’est de la survie. Nous méritons tous mieux.
les enfants n’oublient pas. Nous gardons autant les bons souvenirs que les mauvais. Nous portons aussi le stress des parents qui tentent de nous guider vers une exigence sociale
L’agency, le pouvoir de décider par soi-même
Étrangement, beaucoup d’entre nous se connectent aux autres grâce au traumatisme et à la douleur : des personnes brisés qui trouvent d’autres personnes brisés dans l’espoir de se réparer les unes les autres
je veux que mon histoire soit immortalisée. Je veux immortaliser la joie et la douleur, le triomphe et la tragédie, le discours de l’expérience noire et queer qui a été effacé des livres d’histoire. Une existence qui a pourtant toujours été
on exige des garçons noirs qu’ils soient durs et brutaux. Qu’ils encaissent la douleur sans une larme.
On ne se remet jamais vraiment d’un décès, mais vivre avec devient un peu plus facile chaque jour.
« La première personne pour laquelle on milite, c’est soi-même. »
Dire que c’était normal à l’époque, c’est une façon de ne pas en gérer les conséquences dans le présent.
Les symboles donnent de l’espoir aux gens. Mais j’ai appris qu’ils sont une menace au véritable changement. C’est l’occasion pour les puissants de dire : « Regardez tout le chemin que vous avez parcouru ! » plutôt que : « Regardez tout ce temps où nous vous avons bloqué la voie ! »
L’éducation à mon école primaire reflétait bien d’autres systèmes qui oppriment la communauté noire, avec des enseignants en majorité blancs. Du directeur au conseiller d’orientation, nous étions entourés de figures d’autorité blanches. Il y avait très peu de professeurs noirs. Par contre, le personnel d’entretien, les dames de la cantine et du secrétariat étaient tous noirs, ce qui n’aurait pas posé de problème s’il y en avait aussi eu en position d’autorité. Bien sûr, il n’y a rien de mal à faire ce type de travail, mais ça aurait été encore mieux que les professeurs et le personnel d’administration aient également été noirs.
Ce chapitre est le plus important, car il n’a pas de solution. Il n’y a pas de fin heureuse. C’est la leçon la plus difficile à apprendre sur l’amour et la perte. Personne n’est immortel, et je ne peux garder personne jusqu’à la fin des temps.